La science-fiction connaît un développement et un engouement sans précédent, notamment hors des frontières francophones. En France, la centralité est trop forte et tout se joue souvent autour d’un arrondissement au bénéfice d’une littérature tournée vers des intrigues personnalistes, des états d’âme limités à l’auto-fiction, à une scène familiale dont Moix, pour TUSTOMU NIHEI / GLÉNAT Pixels Mangas Publié le 25 janvier 2019 à 09h17 - Mis à jour le 25 janvier 2019 à 09h17 Méga-PixelsLe créateur de la série de mangas Blame ! » est un des premiers dessinateurs japonais à avoir popularisé le genre en France. Le Festival d’Angoulême lui consacre une exposition. Printemps 2000. Dans les rayons manga des librairies françaises encore clairsemés, les lecteurs découvrent un nouveau récit de science-fiction corrosif. Ils suivent les pérégrinations de Killee, un héros taciturne qui arpente une immense cité métallique et mécanique, à la recherche d’un génome sain, vestige d’une époque où les humains et les machines ne se confondaient pas tant. L’histoire est brutale. Le dessin est sombre, brut, novateur L’histoire est brutale, quasi muette, sujette à toute interprétation et tout fantasme. Le dessin est sombre, brut, novateur. Son nom résonne contre les parois de son décor étouffant Blame !. Son auteur, Tsutomu Nihei, est un jeune inconnu. Vingt ans plus tard et au terme d’une production de séries qui ne s’est jamais suspendue, ce maître de la science-fiction japonaise est mis à l’honneur dans une exposition au Festival international de la bande dessinée d’Angoulême qui se tient du jeudi 24 au dimanche 27 janvier. Blame ! fait partie des premières œuvres qui ont facilité l’introduction du manga en France, notamment à destination des adultes », rappelle Satoko Inaba, directrice éditoriale chez Glénat, l’éditeur français de M. Nihei. En grande partie parce qu’il s’agit d’une œuvre cyberpunk universelle et compréhensible, contenant très peu de codes japonais. » Une mise en images du désenchantement du Japon Fan d’architecture, des romans du pape du cyberpunk William Gibson et des créatures façonnées par Hans Ruedi Giger pour le film Alien, Tsutomu Nihei s’inscrit dans la lignée des mangakas, comme Katsuhiro Otomo Akira ou Masamune Shirow Ghost in the Shell, qui ont mis en images le désenchantement du Japon après une période de reconstruction post-seconde guerre mondiale, faste et pleine de fascination pour la technologie. Lire aussi Ghost in the Shell » des intelligences artificielles et des hommes Au Japon, la science-fiction n’est pas très populaire », raconte l’auteur au Monde. Avant de développer avec le sourire En réalité, je n’aime pas qu’on me dise que je suis un auteur de SF [science-fiction] car je ne veux pas être catégorisé, d’autant que j’aime mélanger les genres. Pour “Aposimz”, j’interdis à tout le monde d’utiliser le terme de SF car, dès qu’ils entendent ce mot, les gens n’achètent plus. Ce n’est pas du tout pour nier la SF, mais plutôt pour élargir le public. Quant aux fans, eux savent dès les premières pages que ç’en est. » En fer de lance du cyberpunk japonais, Tsutomu Nihei est archétypal de la science-fiction des dix dernières années, qui digère les différents courants de ce genre, intègre énormément d’influences occidentales », estime Stéphane Ferrand, le commissaire de l’exposition angoumoisine consacrée au maître. L’auteur, né en 1971 dans la préfecture de Fukushima, aime s’amuser des codes de l’horreur, mais aussi faire appel dans ses séries les plus récentes au space opera Knights of Sidonia, ou encore inventer des récits postapocalyptiques, à l’instar de sa dernière série, Aposimz, qui vient de paraître en France. Il invoque également des genres populaires japonais comme le mecha, qui met en scène des hommes dans des robots géants, et fait de nombreux clins d’œil à des créatures ou plans célèbres de Moebius, Enki Bilal ou encore Stanley Kubrick. Lire aussi Aposimz », le nouveau manga cyberpunk de l’auteur de Blame ! » J’aimerais qu’il y ait plus de clones » Le transhumanisme traverse l’œuvre de Tsutomu Nihei Dès ses débuts au milieu des années 1990 et jusqu’à Aposimz, qui raconte comment un groupe d’exilés tente de survivre sur un astre artificiel ravagé, Tsutomu Nihei n’a eu de cesse d’explorer la fusion de l’être humain et de la machine. Dessiner la chair qui se mécanise et se transforme, questionner la part et la perte d’humanité de ces hybrides… Le transhumanisme traverse la bibliographie de l’auteur. Je montre des univers dans lesquels les gens ont déjà avancé sur le sujet et sont allés très loin, et ce qui en a découlé après. C’est comme anticiper dès maintenant les questions qui se poseront demain », résume le dessinateur. Nihei pourrait faire sienne la formule de Rabelais “Science sans conscience n’est que ruine de l’ame” », estime Stéphane Ferrand. Des sujets aux portes de notre époque et pour lesquels le mangaka s’enthousiasme, sans inquiétude. J’espère que les progrès vont s’accélérer, même si des questions morales freinent. J’aimerais qu’il y ait plus de clones par exemple, ou que le design génétique soit démocratisé. Ce qui me gêne en revanche aujourd’hui, c’est que, par exemple, une personne amputée va toujours avoir besoin d’un médecin ou d’un spécialiste pour la maintenance de la partie artificielle. L’idée de maintenance me dérange. » Si Tsutomu Nihei admet bien volontiers ses influences, il n’aime guère expliquer les nombreuses références qu’il maintient d’une série à l’autre, comme la présence transversale de certaines entités commanditaires et secrètes l’agence de santé publique ou encore l’industrie TOA. Moi-même quand je lis les œuvres et que j’y trouve des ressemblances, des références, j’ai envie de demander à l’auteur si ça fait partie d’un ensemble, s’il y a une explication. Mais je sens que s’il répond je vais être déçu. Alors en ce qui me concerne, je préfère ne pas répondre et laisser mes lecteurs se faire leur idée. Je compte encore faire quelques séries, et ce n’est qu’après que j’expliquerai. » Vers un style plus accessible Insondable comme ses héros, l’auteur japonais entretient le flou sur l’interprétation de son œuvre. C’est en ce sens qu’il a une vraie démarche d’auteur. Il rêve d’un lecteur qui comprenne directement son point de vue, son travail. Il requiert son attention, lui demande de prendre du temps avec des planches très fournies et peu bavardes. Il impose un questionnement », analyse le commissaire d’exposition. Une fois que l’œuvre est publiée, je ne veux plus la commenter ou donner des explications complémentaires. Pour moi, c’est l’œuvre qui dit tout », défend fermement et depuis toujours l’auteur. Pourtant, depuis une dizaine d’années, avec la publication de son space opera Knights of Sidonia, que l’on rapproche volontiers de la série télévisée Battlestar Galactica, Tsutomu Nihei s’est employé à rendre son œuvre plus accessible. Sidonia est le nom du vaisseau sur lequel se sont réfugiés des habitants du Système solaire après son explosion, en quête de nouvelles planètes à habiter. Un effort d’ouverture qui s’est manifesté par un glissement de style au milieu de la série, tant sur le plan graphique que sur le plan scénaristique. L’auteur explique “Blame !” était ma première série, j’ai fait ce que j’avais envie de faire sans me demander si les lecteurs comprendraient, sans me soucier d’eux. C’était pas mal de bosser ainsi mais ça peut amener des regrets. Pour “Aposimz”, je ne voulais pas que les lecteurs se sentent perdus. J’ai tenu à tout clarifier, d’où la présence de beaucoup plus de dialogues, notamment. » Tout le monde n’a pas aimé mon évolution » Plus que des planches bavardes, ce qui frappe lorsqu’on tient entre ses mains Blame ! et Aposimz, c’est la rupture radicale dans la couleur dominante. Le noir aveuglant laisse place à un blanc laiteux, parfois poisseux. Il s’agit d’un glissement technique comme métaphorique, interprète Stéphane Ferrand, on peut le mettre en parallèle avec l’effacement génétique de l’humain. » Le créateur y voit également un défi technique Je pense que j’ai trop travaillé avec le noir et, aujourd’hui, je voudrais vraiment m’exprimer à travers des traits. » Des traits qui tirent d’ailleurs presque vers le pointillisme, là ou vingt ans plus tôt le lecteur affrontait un trait vif, rageur. En clarifiant sa ligne artistique, en assumant un virage plus pop, Tsutomu Nihei a su gagner l’affection d’une nouvelle génération de lecteurs. Très respecté pour sa patte sans concession, admiré pour abattre un travail colossal sans assistant – fait assez rare aujourd’hui –, Nihei a également participé à la production des adaptations animées de ses œuvres, disponibles depuis peu sur Netflix. Une troisième est même en préparation. Le mangaka, par ailleurs très tourné vers l’étranger, contrairement à certains de ses confrères et consœurs, regrette toutefois que certains de ses premiers fans au Japon désapprouvent le changement. Ils n’ont pas tous aimé mon évolution du noir au blanc. D’aucuns laissent des commentaires sur Amazon en disant que ce n’est plus Blame !. En même temps, j’ai gagné des lecteurs, donc je pense qu’au fond j’ai eu raison… » Nos principaux articles sur le festival d’Angoulême 2019 Regrouperles blogs sur la science-fiction et le fantastique dans tous les domaines de la culture : TV, cinéma, littérature, jeux, BD, théâtre sans exclusive ni clans. Gérée par Stéphane DUBOIS. 81 blogs 10/04/2015 Drawing Days. Communauté regroupant des artistes qui pratique l'art appliqué ou plus (Peintre, maquettiste, dessinateur BD et manga, modeleur 3D animation.). 27 blogs
En été, point de sorties BD ». Telle semble être, hélas, la devise des éditeurs de petits Mickeys. Alors pourquoi ne pas en profiter pour découvrir des albums que vous auriez zappés ces derniers mois ? Pour vous y aider, 20 Minutes revient sur cinq albums récents exploitant la SF. La plus inventive Infinity 8 »C’est l’un des projets SF les plus excitants - et ambitieux - qu’aient produit des auteurs de BD francophone depuis L’incal, la série de Moebius et Jodorowsky. D’abord parce qu’Infinity 8 réunit une brochette de stars » du 9e Art parmi lesquelles Lewis Trondheim, Zep - le créateur de Titeuf -, Olivier Vatine, Boulet, Fabien Vehlmann, Emmanuel Guibert. Ensuite parce que ce space opera humoristique repose sur un audacieux concept de reboot » qui lui permet de décliner une même situation en une infinité - théorique - d’intrigues… La série s’inspire des pulps, ces revues américaines bon marché des années 1950-1960 qui compilaient des récits - sans prétention littéraire - mixant polar, horreur et érotisme bon enfant. J’en ai lu une quantité astronomique, ainsi que des romans et nouvelles de SF made in USA, entre 15 et 20 ans », précise Trondheim, qui en a aujourd’hui 52. On y croise donc autant de belles pépées chacun des tomes a pour héroïne une fliquette de l’espace à la plastique hyperavantageuse que d’extraterrestres polymorphes, mais aussi des nazis du futur vénérant la tête congelée d’Hitler et un rabbin venu d’une autre planète ! Tout ça restant évidemment à prendre à ce 42e degré dont Trondheim s’est fait une 8 - Collectif - éditions Rue de Sèvres, 17 euros le volumeLe plus fataliste Trees »L’auteur britannique Warren Ellis Daredevil, Batman, The Authority, Transmetropolitan etc. a largement contribué au renouveau de l’industrie des comics ces deux dernières décennies. Entre l’écriture de deux romans, le voilà qui revient à ses premières amours avec ce récit de pure y assiste à une certain fatalisme des terriens face à une invasion dont tous ignorent les visées. L’humanité excelle dans la résignation, sur à peu près tous les sujets », souligne Warren Ellis. Ce premier volume s’articule autour de plusieurs personnages issus des quatre coins du monde un Américain qui espère devenir maire de sa ville, un artiste chinois en quête d’identité, un scientifique basé en Norvège arctique et une jeune italienne liée, contre son gré, à un mouvement fasciste. Tous vivent à l’ombre d’un mégalithe extraterrestre, et tous, même s’ils n’en ont pas conscience, en ont développé une sorte de dépendance. Une fois que j’ai trouvé l’idée faisant de l’atterrissage des "Arbres" un événement global, la traiter de façon chorale s’est faite évidente », concède Warren Ellis. L’impact de ces événements sur des cultures très différentes a naturellement induit plusieurs histoires très différentes ».Trees, de Warren Ellis & Jason Howard – éd. Urban Comics, 10 euros le volumeLe plus visionnaire Centaurus »Un gigantesque vaisseau-monde » a quitté la Terre à l’agonie. Vingt générations se sont succédées à son bord depuis son départ. Sa finalité trouver une planète susceptible d’accueillir nos descendants. Vera, satellite de l’étoile Proxima Centaurus, pourrait convenir. Un équipage trié sur le volet y est donc envoyé en reconnaissance… En croisant les intrigues et en les plaçant sur deux plans différents - l’espace dans le vaisseau et le sol de Vera -, les scénaristes Leo Aldébaran, Bételgeuse, Antarès, Survivants, etc. et Rodolphe Kenya, Namibia, etc. inscrivent davantage leur récit dans le genre hard science que dans celui du space opera, mille fois exploité en d’autant plus vrai qu’il s’articule autour d’une préoccupation d’actualité celle de la probable future dégradation des conditions de vie sur titre personnel, Rodolphe se défend pourtant de tout fatalisme Aprèsle choc des civilisations et la crise pétrolière des années 1970 - dont on devait ne jamais se remettre ! -, on apprend à relativiser. La folie des hommes est certes en pleine activité, mais ne l’a-t-elle pas toujours été ? »Centaurus, de Léo, Rodolphe & Janjetov - éd. Delcourt, 11,99 euros le volumeLe plus littéraire Ravage »Aussi étrange que cela puisse paraître, jamais le roman Ravage de René Barjavel n’avait été adapté en BD. Peut-être était-ce dû à sa réputation sulfureuse le livre ayant été écrit en 1943 - donc pendant l’occupation allemande -, certains y ont vu une glorification du maréchal Pétain ? Pas de quoi rebuter le scénariste français Jean-David Morvan ni le dessinateur Rey Macutay, qui osent enfin mettre la célèbre dystopie de Barjavel en bulles et en cases. Reconnu comme l’un des tout premiers romans post-apocalyptiques, Ravage raconte donc l’effondrement des sociétés modernes suite à une catastrophe technologique ici, la disparition de l’électricité.Pour Jean-David Morvan, en faire une bande dessinée relevait du rêve d’adolescent J’ai découvert le livre à douze ou treize ans, quand j’ai commencé à lire de la science-fiction – notamment française. Je crois me souvenir qu’étant, à l’époque, fasciné par la série Valérian, de Christin et Mézières, j’ai voulu trouver un équivalent en romans. De fil en aiguille, ça doit bien faire dix ans que je projette de l’adapter en BD ».Ravage, de Jean-David Morvan & Rey Macutay - éditions Glénat, 13,90 euros le volumeLe plus réaliste Mars Horizon »L’humanité fantasme depuis des décennies à l’idée d’un jour visiter Mars. Florence Porcel, elle, l’a fait. Enfin, en bande dessinée. Épaulée par le dessinateur Erwann Surcouf, l’auteure-comédienne-animatrice imagine - sous la supervision d’une flopée de scientifiques - les défis que rencontreront les premiers explorateurs de la planète rouge dans Mars Horizon. Ils sont psychiatre, médecin, ingénieur, pilote ou encore botaniste ce sont les ambassadeurs de la première mission habitée vers Mars…. Plutôt que de m’attarder sur des considérations trop techniques, j’ai préféré m’intéresser à la psychologie des membres de l’expédition. La réaction des uns et des autres dans cet environnement hyperhostile, c’est la seule chose qu’on ne pourra jamais vraiment simuler avant un éventuel départ », déclare Florence la demoiselle sait de quoi elle parle puisqu’elle a, en 2014, fait partie des candidats - sur plus de - retenus pour le second tour des sélections du projet Mars One qui envisage d’envoyer des êtres humains s’installer définitivement sur la planète Mars ; puis elle a participé à une mission de simulation de séjour sur Mars, début 2015, au sein de la Mars Desert Research Horizon, de Florence Porcel & Erwann Surcouf- éditions Delcourt, 16,50 euros
FrançoisBourgeon est un illustrateur de bande dessinée français. Il a reçu en 1980 le prix du meilleur dessinateur au festival international de la BD d'Angoulême.Ses deux séries phares "Les passagers du vent" et "Le cycle de Cyann" sont vendues dans le monde entier.François Bourgeon peut être considéré comme le père de la bande dessinée réaliste d'aventures maritimes.

[FRENCH] Le dessinateur Carlos Meglia, né en 1957, est mort le 14 août, des suites d’un malaise cardiaque. D’origine argentine Carlos Meglia aura su s’intéresser à différentes écoles de BD, peut-être parce qu’il a débuté d’abord en tant qu’illustrateur, en 1974. Pendant neuf il oeuvrera ainsi pour des sujets aussi divers que Don Quichotte », La Bible Pour Enfants » ou encore des images de science-fiction, d’actualités sportives ou, enfin, d’humour, style dans lequel sa maîtrise de la caricature peut s’exprimer pleinement. Ce n’est qu’en 1983 qu’il publie ses premières véritables BD, tout en se tournant vers l’animation. Dans la seconde moitié des années 80, il est prêt à faire de la Bande-Dessinée son activité principale. Il fait équipe avec un autre Carlos Trillo pour lancer des concepts comme Cybersix. Paradoxalement dans les années 90, alors qu’il traverse l’Atlantique pour s’installer en Espagne, il commence à travailler pour le marché américain. On croise alors son style sur des séries comme Star Wars Underworld ou Superma/Tarzan Dark Horse, Monster World ou Adventures Of Superman, Superman Infinite City DC et même un peu de Marvel Elektra. Il illustrera aussi un épisode entier de Crimson, se substituant à Humberto Ramos. Et pour cause Meglia est un modèle pour Ramos et la filiation entre leurs deux styles est évidente Ramos étant le premier à le reconnaître comme mentor. En fait Meglia fut même une inspiration majeure pour bon nombre de dessinateurs sud-américains on citera également Francisco Herrera. Ses épisodes d’Adventures of Superman la saga du Superbaby, Adv. of Superman, en 2002 le feront cependant méconnaître par une partie du lectorat le dessin est de piétre qualité et, fait rarissime, l’éditeur Eddie Berganza s’en excusera alors publiquement. Mais l’explication n’a rien à voir avec une baisse de niveau de l’auteur. En vérité Meglia est entretemps retourné s’installer en Argentine. Hors, en 2002, ce pays est secoué par des émeutes alors qu’il commence à travailler sur ces épisodes, il est obligé de fuir jusqu’au Mexique où on lui prête alors un atelier pour qu’il puisse tenir, tant bien que mal, les délais. Bien plus qu’un passage à vide, ces épisodes il est vrai peu représentatifs de son niveau habituel sont néanmoins un témoignage de son attachement à sa profession là où la plupart des artistes se seraient retranchés derrière l’actualité terrible du moment, Meglia aura fait son possible pour tenir ses engagements envers son éditeur, dans des conditions qu’on comprendra. Ceci donner la mesure de l’homme au delà de l’artiste… Plus tardivement on l’avait vu travailler pour l’éditeur français Soleil ou il avait co-créé Cañari » avec Crisse.

YannDeleneuville est un dessinateur de BD, illustrateur jeunesse en freelance. Passionné de BD, il dessine depuis tout petit. Il a une préférence pour la BD humoristique, bien qu’il puisse traiter bien d'autres thèmes. Depuis deux ou trois ans, il s’est tourné vers l'illustration jeunesse, domaine passionnant qui ne cesse de l'intéresser. Il pratique aussi de l'illustration dans d
Pierre Le Pivain alias Le Pixx est né un 16 septembre en France. De 1988 au 1991, il a étudié le dessin à l'ESAG Penninghen à Paris. Il a travaillé comme rédacteur journaliste et dessinateur de presse pour Hachette Filipacchi Presse et pour les éditions du Riez - BD Musicales. Illustrateur spécialisé dans la science-fiction, l'anticipation et le fantastique, il a illustré beaucoup d'ouvrages de jeu de rôle, et s'est aussi spécialisé dans le concept art tant pour la BD que pour le Jeu Vidéo, milieu dans lequel il a été journaliste pendant 17 ans. En 2008, il s'est tourné davantage vers les productions graphiques, réalisant affiches, couvertures et illustrations de livres, de magazines et de fanzines. Il se consacre actuellement à la réalisation de bandes dessinées, mixant les techniques afin d'obtenir un style graphique fort, comme à chacun des projets éditoriaux auxquels il participe. Pierre Le Pivain alias Le Pixx est né un 16 septembre en France. De 1988 au 1991, il a étudié le dessin à l'ESAG Penninghen à Paris. Il a travaillé comme rédacteur journaliste et dessinateur de presse pour Hachette Filipacchi Presse et pour les éditions du Riez - BD Musicales. Illustrateur spécialisé dans la science-fiction, l'anticipation et le fantastique, il a illustré beaucoup d'ouvrages de jeu de rôle, et s'est aussi spécialisé dans le concept art tant pour la BD que pour le Jeu Vidéo, milieu dans lequel il a été journaliste pendant 17 ans. En 2008, il s'est tourné davantage vers les productions graphiques, réalisant affiches, couvertures et illustrations de livres, de magazines et de fanzines. Il se consacre actuellement à la réalisation de bandes dessinées, mixant les techniques afin d'obtenir un style graphique fort, comme à chacun des projets éditoriaux auxquels il participe.
Trèstourné vers la science-fiction qui se permettait tous les délires dans ces années folles, ce héros se raconte avec poésie et politique sous la plume de François Membre, journaliste passionné de bandes dessinées qui collabore d’ailleurs au blog des Bulles picardes, hébergé sur le courrier-picard.fr.

Steven appleby / Frédéric benaglia / Charles berberian et michèle standjofski / Marc boutavant / Claire braud / Patrick chappatte / Tommy dessine / Anne didier & olivier muller / Antoine dole / élodie dornand de rouville / Frédéric felder / James ferguson / Jacques ferrandez / Emilie gleason / Emmanuel guibert / Elsie herberstein / Jeroen janssen / Diane le feyer / Pascal lemaître / Guillaume long / Françoise mouly / Vahram muratyan / François olislaeger / Matthias picard / Plantu / Aurélie pollet / Robin / Mathieu sapin / Eleonore scardoni / Sergueï / Posy simmonds / Jean-philippe stassen / Caroline sury / Marcelino truong / Nicolas wild / Steven applebySteven Appleby est artiste et dessinateur de presse. Dragman, un roman graphique son premier a été distingué en 2021 par le Prix du jury à Angoulême. Un prix qui récompense une œuvre qui n’entre dans aucune case. C’est justement le cas de Steven, femme trans qui a gardé le prénom et le sexe de sa naissance. Il ou elle “I’m easy!” a publié son premier comic strip il y a 35 ans dans le magazine culte et culturel New Musical Express, puis acquis une solide notoriété en dessinant pour les journaux anglais. Son thème favori ? La bizarrerie des gens normaux. Ou le benagliaFrédéric Benaglia est directeur artistique des revues lecture chez Bayard Presse J’aime lire, Je bouquine. Son métier consiste à inventer l’aspect visuel des magazines les dessins, les couleurs, et même la forme des lettres on dit charte graphique, maquette et typographie. Il est aussi dessinateur il illustre Adélidélo, la petite héroïne de Pomme d’api et plein d’autres livres jeunesse. Il est diplômé de l’école Estienne à Paris on dit École supérieure des arts et industries graphiques.Charles berberian et michèle standjofskiCharles Berberian et Michèle Standjofski sont auteurs de bande dessinée. L’une dirige la filière illustration et BD à l’Académie libanaise des Beaux-Arts. L’autre a longtemps constitué la moitié de Dupuy-Berberian, un duo prolifique distingué par le Grand prix de la ville d’Angoulême pour une œuvre réalisée à 4 mains et 2 crayons, sans que, fait rarissime, l’on puisse distinguer le scénariste du dessinateur. Charles vient de publier Les Amants de Shamhat “un épique ménage à trois en Mésopotamie” et Michèle, Antonio, qui suit les pérégrinations d’un de ses aïeux boutavantMarc Boutavant est auteur et illustrateur. Il a grandi dans un village en lisant Le Journal de Mickey et un jour, on ne sait pas comment, il s’est retrouvé à Paris à étudier les arts graphiques. Un autre jour, juste avant l’an 2000, “un stylet en plastique m’a poussé dans la main droite. Ça a été la révolution.” Il s’est mis à dessiner sur ordinateur et a intégré l’atelier des Vosges où bullaient jeux de mots plein d’auteurs nouveaux et intéressants. Emmanuel Guibert lui propose de dessiner l’histoire d’un petit âne comme vous et moi. “Pas quest

Jetourne la page de la SF, sans nostalgie", confie à l'AFP François Bourgeon, 69 ans le 5 juillet, et 35 ans de poésie et de rigueur qui ont séduit des générations.

Qui se souvient du titre de cette BD ? archives des questions 900 à 999 Je recherche le numéro de "Tartine" ou "Tartinet" dans lesquel Tartine a affaire à un voleur le "Chat noir" ? qui passe par les toits des habitations. Merci d'avance. Patrick Rambeau a retrouvé ce numéro "En sachant que Tartine compte plus de 450 numéros sur une période de 30 ans au moins, il pourrait s'agir du Tartinet numéro 132 du mois de mai 1968, dans lequel on trouve une histoire de Tartine nommé "Le chat noir" un monte-en-l'air. Mais il pourrait y en avoir d'autres. En tous cas, je joins un scan de la couv et une page, si cela peut aider le demandeur, au moins pour le plaisir des yeux -.". Je cherche les magazines qui relatent, dans la série "L'Oeil de Zoltec", la première rencontre entre Tim Kelly et le Dr Diamond, inventeur d'une machine à voyager dans le temps. Merci d'avance. Une réponse de Christophe Moulin "L'Oeil de Zoltec" "Kelly's eye" en est une création de Tom Tully scénario et Francisco Solano Lopez dessin. La série débute dans la revue anglaise Knockout en 1962. En France, la première aventure de Tim Kelly paraît dans Bugs Bunny n° 96 éditions Sagédition de mars 1966. Tim Kelly rencontre le Dr Diamond pour la première fois dans l'épisode "La plante monstrueuse" Bugs Bunny n° 149 de juin 1968. A noter que le titre de cet épisode est le même que celui du n° 106. Dans cet épisode et les suivants, le Dr Diamond lui présente ses géniales inventions une plante carnivore géante, un char d'assaut à épines, un duplicateur de corps qui tournent toutes à la catastrophe. Les aventures temporelles de Tim Kelly et du Dr Diamond commencent dans l'épisode "La machine à explorer le temps" dans le n° 159 de décembre 1968. Ci-joint un scan de la présentation de la machine à voyager dans temps. Je recherche une bd dans laquelle une famille hébergeait un léopard ou un guépard dans un appartement et a priori cela leur posait pas mal de problèmes avec leurs voisins. Je me souviens de deux images une femme tenait le fauve en laisse juste devant sa porte pendant que le fauve grattait rageusement celle-ci alors qu'un voisin hurlait qu'il allait appeler la police; puis un homme regardait cette femme dans les yeux je crois qu'elle pleurait et le dialogue était elle "ne me regarde pas je doit être moche", lui " Cela fait trois jours que j'ignore si tu est vivante... tu es la plus belle" ou quelque chose comme ça. En fait, je n'ai jamais lu cette bd. J'en ai juste vu un extrait dans une compil. Je pense qu'elle date des années 60-70. Le dessin était en couleurs. Fabrice Dupeux a reconnu cet album "il s'agit évidemment de l'album LES LABOURDET T. 3 la vérité vient du désert - dessin, Jean Graton, scénario de sa femme - Lombard 1970, puis réédité par Graton en 2003. ". je recherche une BD des années 70, un album spécial avec plusieurs histoires, peut être PIF ou Spirou. L'histoire que je recherche relate l'aventure de personnages qui se retrouvent en Atlantide en passant dans des tunnels obscurs. Le seul souvenir que je garde , c'est le héros qui vole des espèces de lunettes infra rouges aux habitants des lieux , et ceux ci errent lamentablement dans les souterrains de l'Atlantide. Je pense que c'est un album spécial trimestriel avec 3 histoires de 3 personnages différents, album relié assez épais. Merci si vous le connaissez, je le recherche depuis 40 ans. Une réponse de J. P. Agenais "Il s'agit de l'épisode 6 "Aquatide, la Cité des Ondes" des Pionniers de l'Espérance de Poïvet et Lécureux, paru dans Vaillant 255 à 301 en 1950 et 51 et dans l'album "Grandes Aventures" n° 8, aux éditions Vaillant et dans le recueil 3 avec 2 autres histoires, ainsi qu'aux éditions du Fromage en 79 et chez Futuropolis en 84. Se trouve dans les librairies et sites spécialisés.". j'avais 9 ou 10 ans en 1977 et je me souviens de ce magazine comme d'une madeleine de Proust. C'était un hebdo qui a dû paraître 4 ou 5 fois. Malheureusement mes souvenirs sont vagues et je ne me rappelle pas bien du titre. Dans mes souvenirs il y a une sorte de grenouille qui servait de mascotte et logo un peu dessinée comme dans le clip "Love is all" et ca s"appellait GLUP ou GLUPS ou GULPS ???? Et, un peu comme le faisait "le Journal de Mickey", il regroupait plusieurs bd de différents styles... Je me souviens un peu d'une bd qui ressemblait à "La Jungle en Folie"ou cocombre masqué... Bref si quelqu'un s'en souvient ou même si, oh Miracle ! quelqu'un en possédait un, qu'il me fasse signe. Merci beaucoup. Une proposition de Christophe Moulin "Je suggère la revue Plop. Le personnage titre est une grenouille verte. La revue a été publié en 1977 6 numéros. La BD du genre "La jungle en folie" serait "Norbert le lézard".". Je recherche des infos sur un heros western d'une serie secondaire d'un petit format des année 60/70, peut-être paru chez LUG. C'est un genre de justicier masqué, armé de deux colts qu'il dégainait en meme temps en croisant les bras devant lui ! Il avait également un bolas pour capturer les bandits. La seule bribe d'histoire dont je me souvienne se passait sur un bateau à aube. Meci à tous. Une proposition de Claude Semay "Les bolas et le masque me font penser à la série "El Cougouar" parue dans "Télé Série Jaune".". je me rappelle d'une série qui m'a marqué quand j'étais plus jeune. Je crois que je la trouvais chez un éditeur comme SEMIC en même temps que Tex Willer ou Blek le roc. Il était question d'un mercenaire originaire de Nubie en Afrique qui travaillait pour un empereur romain. Il étais accompagné, je crois, d'un aigle qu'il avait dressé. Merci de me venir en aide. Une réponse de Christophe Moulin "Il s'agit de Blackhawk Faucon Noir en VF. D'abord esclave romain, ce nubien devient un centurion ayant à ses ordres l'équivalent des 12 salopards. Si ses premières aventures sont des péplums classiques, elles versent rapidement dans la SF. Il a été créé par Gerry Finley-Day pour le magazine anglais Tornado en 1979. De nombreux scénaristes et dessinateurs ont poursuivi ses aventures. Faucon Noir est paru en France dans les pockets Bengali n° 118-120-121-122-123 en 1987, Dauphin Noir n° 03 de décembre 1988 et Marco Polo n° 187 à 192 de 1980 à 1981. Ci-joint un scan du magazine Tornado où est paru Faucon Noir alias Blackhawk". C'était une bande dessinée mensuelle ? hebdomadaire ? de science fiction format pulps sur papier gris dans les années 60. Dans l'épisode dont je me souviens, il y avait deux héros qui exploraient Mars. Ils étaient aux prises avec des robots volants munis de tentacules, ils arrivaient à s'en sortir en sifflant un air dans leurs radio ce qui désorganisait les robots. Si quelqu'un connaît cette Bd, ce serait formidable. Merci d'avance à vous tous. Bernard Quenot a reconnu cette série "La description de l'épisode correspond parfaitement à une aventure de Tony Sextant scénario J. Acquaviva, dessin J. Ribera, parue dans Bayard il s'agit de "Syrtis Major ne répond plus", troisième aventure de Tony Sextant, du n° 206 du 5/6/60 au 231 du 27/11/60. Les robots domestiqués par les sifflements se situent à l'extrême fin de l'histoire. Sur l'excellent site on trouve une illustration de la couverture 206 dans la mémoire de Bayard et sans doute d'autres, je n'ai pas tout seul album de Tony Sexatant fut édité, mais ce n'est pas cette aventure-là on peut se procurer les recueils Bayard 32 et 33 qui comprennent l'intégralité de l'histoire. La suite, intitulée "Deimos, le satellite d'acier", est parue du n° 234 du 18/12/60 au n° 9 nlle série du 11/6/61. Recueils 34 35 et 36.". Je recherche le titre d'une série BD des année 60 70 qui se passe dans le foot en Angleterre. C'était en petit format style Blek ou Rodeo. Merci de votre réponse. Yves Bouyer a une proposition "Cela me fait penser à "Roy et les Rovers" dont certains épisodes furent en récits complets dans l'Intrépide Hurrah de Franck Pepper et Joe Colqhoun, créé en septembre 1954. Ce sont les exploits du footballeur Roy Race, son ami Blackie et de son équipe les Rovers de la ville de Malchester. Grand succès en Angleterre... En France, Roy fut publié dans le petit format "Capitaine Rob", chez Del Duca, puis plus tard par ARTIMA et Mon Journal sous diverses appelations dans "En Piste", "Yataca"". Je cherche le nom de cette BD. C'est loin dans mes souvenirs. Elle doit dater du début des années 50. Elle était écrite en français. Le dessin était de style réaliste un peu genre EP Jacobs. Dans mon souvenir, les héros sont à la recherche de quelque chose, un trésor ou autre, et l'action se passe en Bretagne. Ensuite, ils se rendent dans le désert d'Australie. Il tombent en panne et doivent boire l'eau du radiateur de leur camion. IIs découvrent, à la fin je crois, un enregistrement sur bande magnétique caché dans une statue en Bretagne. Il est question du fils d'une vieille Bretonne.... Si ça vous rapelle quelque chose.... Jean-Charles Peron a été le plus rapide pour reconnaitre cette BD "Le scenario est un peu embrouillé pas de statue par exemple, mais il s'agit encore bien sûr de "La Montagne de l'Oubli", aventure de Zéphyr avec Tony et Clara par Pierre Brochard, paru dans Fripounet et Marisette du n°29 de 1954 au 12 de 1955, en album chez Fleurus collection Fleurdor en 1956 et réédité au Editions du Triomphe en 2000. "Le chef d'oeuvre de Brochard" d'après opinion que je partage.". Cette réponse a également été donnée par Bernard Quenot, J. J. Ignacio. Je recherche une BD petit format certainement des années 70. Il s'agissait d'un personnage justicier avec un turban blanc style hindou et un masque noir muni d'un fouet. Une réponse de Christophe Moulin "Il s'agit de "L'esprit de la jungle" "El espíritu de la selva", créé en 1962 par le dessinateur Manuel Blanco López pour l'éditeur espagnol Maga. Par la suite, le scénario est tenu par Juan Antonio de Laiglesia. "El espíritu de la selva" est publié dans son propre hebdomadaire pendant 90 numéros. En France, il apparaît en deuxième partie d'Akim dans les n° 206 à 232, de janvier 1968 à avril 1969. Ce justicier masqué est très fortement inspiré du Fantôme de Lee Falk, la fonction se transmettant de génération en génération pendant plus de 400 ans. Ci-joint un scan de couverture du premier numéro en Espagne.". Je recherche une bd dans laquelle deux enfants sont trouvés sur une ile déserte. Ils sont hyper doués en sport course, saut en longueur.... Il sont amenés en compétition pour gagner des courses mais l'un d'eux ne peut courir que pieds nus. Merci d'avance. Une réponse de J. J. Ignacio "Nous revoilà avec KLIP et KLOP, publiés dans Akim , Bengali et d'autres de MON Journal qui a publié aussi 2 albums. Dessin de Mike Western ; scénario. Tom Tully ". Je recherche le nom des personnages principaux qui constituent la série. Il s'agit d'un garçon et d'une fille probablement frère et soeur accompagnés d'un kangourou comme compagnon. Le garçon - à mes souvenirs - était toujours vêtu d'une veste noire et la fille en jupe. Il existait aussi un personnage agé qui était probablement un scientifique ou un professeur, proche des héros. Le dessinateur doit être François Castin je ne suis pas sûr de l'orthographe de son nom, avec un style très véloce, un dessin plutôt ligne claire. Moins connu que Franquin, mais devait être de la même génération. Pas mal d'intrigue pseudo policière baignant dans une atmosphère de science-fiction, avec par moment, un univers autre que le nôtre, des robots, etc... La série était probablement publiée dans Pèlerin ou quelque chose comme ça. Je la lisais aux alentours de 1975 - 78. A priori pas de sortie en album. À partir de si peu de données si vous auriez des pistes je vous serais bien reconnaissant. Une réponse de Daniel Houdoux "je pense à Agrume et Pépin de Castan qui paraissait dans Fripounet. Ke kangourou s'appelait Pocket". je recherche une BD de début 80 voir 70? parue dans un recueil Spirou il me semble. Le thème science-fiction sur une autre planète. Je me souviens d'une scène ou ils s'enfuient avec des montures genre Tauntauns qui peuvent monter des parois de montagnes. Le héros doit rejoindre une capsule temporelle. Le style de dessin était un peu à la Bob Morane. Merci. Bernard Quenot a une proposition "Il s'agit sans doute du Tome 1 de la série Hans La dernière île dessin Rosinski, scénario Duchâteau. Tous les détails concordent.". Je suis à la recherche d'une série -titre et auteurs- depuis une simple case ci jointe. Dur dur, mais peut etre pourriez-vous m'aider ? Andres Hetzel connait cette série "Il s'agit de "El doctor Cataplasma" par Martz Schmidt. Les protagonistes sont le petit docteur à barbe blanche et sa grosse femme de menage noire, Panchita. C'est une bédé humoristique à gags de une seule page, publiée dans les journaux enfantins espagnols de Bruguera. Elle fût créée en 1953 et à eté publiée et republiée depuis. On peut trouver des volumes recopilatoires dans la collection "Super Humor" de Ediciones B .". Je recherche une bande dessinée qui est parue dans les années 60 voir 70. Je me souviens d'épisodes parus dans une revue Spirou ou Pilote. Le thème un vaisseau spatiale extra terrestre est échoué sur Terre dans la jungle sur un petit lac. Les extra-terrestres, qui sont de grands humanoïdes, ont la peau bleu et se servent d'une arme portative qui a la forme d'un cercle avec une boule en gravitation au centre. Ce matériel est accroché à leur ceinture de combinaison. Ils survivent dans la jungle et désespère de ne pouvoir réparer leur vaisseau etc... Merci de me signaler toutes pistes ou encore mieux Titres, auteur, éditeur, et où je peux trouver ces BD. Jean Bréard a tout de suite reconnu cette série "Il s'agit une fois de plus de la première aventure de Luc Orient par Paape et Greg, "Les Soleils de glace" parue dans Tintin en 1967 puis en album chez Dargaud. A noter que les extra-terrestres y ont la peau blanche et non bleue ne confondons pas Térango et Vinéa !". Cette réponse a également été donnée par Yves Bouyer, Guillaume Perfetti, Bernard Quenot, Claude Semay, Stéphane Vander Veken, Jules Joly, Julien Gentile, Alain Lerman, Bernard Levaux, Michel Payen. J'ai lu, il y a une dizaine d'années, une BD qui se passait à Venise. Je me souviens, en particulier, d'une scène de nuit, vue par le héros qui fuyait, où un personnage vêtu d'une sorte de pyjama blanc costume d'arlequin ? avec un masque d'oiseau à long bec, se trouvait au bout d'une digue en bois au bord d'un grand canal. Il me semble que l'ambiance générale était assez glauque, avec des personnages mi-hommes/mi-animaux oiseau ? . Cette question avait déjà été posée dans ce forum avant 2005, j'en connaissais la réponse qui m'a maintenant échappée. Merci de votre aide pour retrouver le titre. Une proposition de Alain Lerman "cela pourrait laisser penser au diptyque La Pension du Dr Eon », mais sans engagement de ma part ; ou alors, certains albums de Neige de Christian Gine...". Un petit merci pour votre site qui je l'espère viendra a mon aide. Je cherche à retrouver une BD en noir et blanc qui, je crois, était un petit format. Il s'agit des aventures d'un groupe d'agents spéciaux, voir secret dont la principale caractéristique, outre les gaffes, était leur extrême pauvreté. Ils avaient toujours froid et plus ou moins la goutte au nez, une pièce unique et insalubre comme local et les rares choses dont je me souvienne c'est qu'en récompense pour une de leur mission réussie, leur chef leur a octroyé une ampoule de 60 watts pour éclairer le bureau. Une autre petite anecdote, dans un autre épisode un des protagoniste raconte que le général Custer était un de ses ancêtre et se met à raconter la vérité sur la bataille de Little Big Horn qu'il aurait perdu. En fait, il voulait se rendre mais dans ses poches ne se trouvait qu'un mouchoir à motif et non pas un tissu blanc. il finit donc embroché par les flèches des indiens. Je me rappelle d'ailleurs plus ou moins la réplique du général "Merde, un tire jus à poids, je meurs en héros". Voila, merci d'avance, que vous trouviez ou pas!!! Une réponse de Fabrice Dupeux "il s'agit de la série ALAN FORD, 12 albums au format poche édité par la Sagédition en 1975-76." Je recherche le titre d'une bd parue fin 70 ou début 80. Je la lisais lorsque j'étais petite fille. Je n'ai aucun souvenir du titre ou des noms des personnages. Je peux cependant décrire plus ou moins les personnages et le décor. Décor pays oriental, oasis luxuriante cachée dans une montagne de sable Personnages - un garçon blond, entre 12 et 16 ans, capturé, puis libéré et caché dans l'oasis - une fille servante mais en fait enfant originaire de l'oasis qui aide le garçon Apparemment, le garçon a une importance par rapport à un secret mais....voilà, je ne me rappelle plus ! Merci si quelqu'un à une petite idée sur la bd...malgré le peu d'éléments indiqués. Annick De Franceschi a reconnu cette série "il s'agit du tome 7 des aventures de Corentin dessiné par Cuvelier "Le prince des sables". Tout y est le garçon blond, Corentin, le cratère luxuriant dans le désert et la jeune fille qui y vit. Le tome est paru au Lombard en 1970. Suite et fin de l'histoire dans le tome suivant "Le royaume des eaux noires". Cette réponse a également été donnée par Bernard Levaux, Yves Bouyer, Jean-Pierre Agenais, Michel Payen, Raphaël Schraepen. Je suis à la recherche d'un titre de Tintin dont on retrouve le héros avec une épaule dénudée et une des jambes du pantalon remontée jusqu'au genou. Merci d'avance pour votre aide. Une réponse de Claire Paquette Curieux que personne n'ait encore répondu, ou alors j'ai mal compris la question. De mémoire, il s'agit du Lotus bleu, où Tintin est blessé alors que lui et Tchang se font photographier. Je recherche une bande dessinée en couleurs sortie avant 2005 de type fantastique/frisson. Dans cette bande dessinée un monstre avec de grandes cornes se cachait dans un trou d'arbre. Il me semble que c'était des enfants qui "réveillaient" le monstre. J'ai également le souvenir que le monstre se déguisait en épouvantail. De plus le monstre apparait sur au moins une des couverture de la série. Voici quelques autres détails dont je ne suis plus sûr - Le monstre attaque dans une église ou un orphelinat - Le monstre a de grandes dents pour mieux manger les enfants !! - Le monstre a une grande cape rouge. Je suis conscient que c'est peu d'informations. Merci d'avance pour votre aide. Une réponse de Yannick Vanuxem Pixies de Dubois et Rivard. Je me rappelle avoir lu quand j'étais petit une BD de Science Fiction dans laquelle les héros arrivaient sur une planète composée presqu'entièrement d'eau, avec un noyau central rocheux. Quelqu'un saurait-il quelle est cette BD ? Merci ! Je recherche le titre d'une BD où le héros pourchasse un extra-terrestre qui se transforme en être humain grace à l'eau et redeviens lui-même grace au feu..C'était dans les années 1960 à peu près. Cet extra-terrestre a les yeux avec la pupille allongée comme les chats. Merci. Claude Semay a reconnu ce personnage "Il doit s'agir de la série "Wampus" ou de son clone "L'autre". ". Cette réponse a également été donnée par Noman, Damien Didier-Laurent, Pascal Martin-Fréville. je cherche "désespérement" le titre d'une BD heroic fantasy que j'avais dans les années 80. Il y avait des elfes qui transportaient ou protégeaient une bourse avec des gemmes, une espèce de loup blanc, des cavaliers de l'apocalypse avec des capuchons verts si je me souviens bien...Sur une des pages il y avait un dessein de la taille de la page avec une espèce de squelettor tenant la terre ou un globe dans sa main. Merci de m'aider! Une proposition de Henri "Il s'agit plus que probablement de WeirdWorld. Trois tomes parus en 81 chez Artima. La couverture décrite correspond au tome 2 " Le pays fantastique" ". Gérald Forton a dessiné 7 histoires de Tiger Joe de 22 planches chacune entre 1958 et 1961. Je me demande si ces histoires n'auraient pas été reprises dans les albums de la série Samedi Jeunesse et si oui dans quels numéros. Robeert Di Paola a une réponse "Si l'on en croit le recensement fait par Daniel Demarez dans le numéro 13/14 de "La case de l'oncle Dan" août 2001, "Tiger Joe" n'a pas été publié dans Samedi Jeunesse. On y trouve, par contre, du même auteur, de nombreux numéros présentant les aventures de Kim Devil et d'Alain Cardan.". Je recherche le titre d'une série de BD SF parue dans les années 1970. Il s'agit de l'histoire d'un androïde robot à apparence totalement humaine après une guerre humano-robots. Je pense qu'elle est parue soit dans Pif-Gadget plutôt celui-ci, soit dans le Journal de Mickey, soit peut-être dans Spirou. Je crois me rappeler qu'il s'agissait de planches non colorisées. Merci d'avance pour tout renseignement Une proposition de Patrice Granet "Je penche pour Les atomivores, une aventure de Guy L'éclair, n°s 735 à 743 du journal de Mickey.". je me rappelle avoir lu une série de bd dans les années 90. L'histoire est celle d'un peuple vivant dans l'Himalaya apparenté au lion, avec visage félin et crinière. Un chercheur engagé par une équipe scientifique découvre ce peuple et, fasciné, tombe amoureux de la chef de ce clan et engendre avec elle un enfant. Ce peuple est ensuite réduit en esclavage et est régulièrement tondu. C'est à l'occasion de la capture de son enfant qu'il découvre le peuple dont il est issu arborant une étoile sur le front comme sa soeur ainée et aide son peuple à s'évader.... Il me semblait que le sous titre était "Fan l'enfant lion", mais je ne retrouve rien à ce titre... pourriez vous m'aider ? Merci Une réponse de RoBDtheque Il s'agit effectivement de "Fann le lion" de Renée Rahir, série en 3 tomes parue à partir de 1991, même si en guise d'Humilaya il s'agissait en réalité du Kilimandjaro. Même question que R895. Et donc même réponse que R895. Je recherche un titre des années 45-50. C'est un album en noir et blanc, couverture couleur et graphisme "ligne claire". Couverture on y voit en avant-plan, un scooter nautique, genre Vespa, se diriger sur la mer vers une île où se dresse un château occupé par "les méchants". Histoire Le héros et son acolyte disposent d'une arme secrète qui consiste en un canon minuscule capable de faire de gros dégâts. Cordial merci à tous pour votre aide. Une réponse de Christophe Moulin "Il pourrait s'agir de la série "Les exploits sensationnels de Jim et Bill Butterson, détectives" dans l'album "La poudre silencieuse". Le dessin et le scénario sont de Marcel Denis. Cette BD était parue dans "Excelsior", un supplément à l'hebdomadaire "La défense sociale". Il a fait l'objet d'un album publié chez Excelsior en 1948. L'éditeur "La vache qui médite" l'a rééditée en 2012. L'album -et le visuel- sont disponibles au Coffre à BD .". Je cherche une BD achetée probablement fin des années 70. La BD était en noir et blanc. C'était une histoire policière ou de détective privé. Plusieurs personnages masculins et au moins un féminin type femme fatale. L'action se déroulait en Argentine, et je la situerais dans les années 30 disons de 20 à 40. La BD a été achetée neuve à l'époque fin des années 70 ou tout début des années 80. Auteur totalement oublié, mais je ne suis pas une connaisseuse. Je pense plutôt qu'elle venait de sortir et qu'il ne s'agissait pas d'une réédition. C'était du néo-rétro, si on veut. Le graphisme était très épuré, les personnages classiquement dessinés, hommes à chapeau et imper, femmes très élégantes, voitures stylées, une histoire avec des bons et des méchants. L'ouvrage de mémoire était plutôt grand, avec de nombreuses images par page. Merci par avance ! Une proposition de Patrick Dumas "Cela pourrait correspondre à Drago, de Burne Hogarth, édité en album en 1973 éditions SERG, mais dessiné quelques dizaines d'années plus tôt paru dans Coq Hardi en 47. C'est en N&B. Ca se passe en Argentine. Le méchant porte chapeau. Les femmes sont élégantes. Les bons sont bons et les méchants sont méchants...". c'était une sorte de recueil de grand format, le journal de Josette , Jovette ou quelque chose comme ça , dans les années 50. Il y en avait, entre autre, une petite souris qui se débrouillait avec tout ce qu'elle trouvait. Elle ramassait la laine sur les branches, la teignait avec des feuilles et se tricotait des vêtements. Il y avait des apparitions de Becassine et d'autres BD religieuses, je crois. Jean Bréard a une îste "Tout cela remonte à bien loin, mais j'ai peut-être une piste. Le personnage d'Oscar le petit canard paraissait dans un journal intitulé "Fillettes". Or, Oscar appartenait à une petite fille nommée Josette. Peut-être y a-t-il eu confusion? Dans ce cas, le journal recherché serait bien "Fillettes" ". Une autre proposition de Fabrice Dupeux "compte tenu des éléments indiqués, ce serait plutôt LA SEMAINE DE SUZETTE "journal de josette", on n'est pas très loin - le grand format, - les apparitions de Bécassine, - les BD "religieuses" plutôt très morales, et non FILLETTE sans S final comme indiqué, qui lui était de format réduit,sans Bécassine et fortement laïque.". Petite, je lisais dans le Journal de Mickey, les aventures d'une jeune fille qui se prénommait Paty ou Patricia. Je ne sais plus exactement. Il doit y avoir 34 ans environ. Je n'ai plus beaucoup de souvenirs de cette bande dessinée mais je me souviens malgré tout que je l'adorais ! Pouvez-vous m'aider ? Merci beaucoup de vos réponses. Une piste proposée par Christophe Moulin Aucune Paty ou Patricia n'existe dans Le Journal de Mickey des années 70-80. Toutefois, les éditions Jean Chapelle ont publié la revue Patty de 1975 à 1977. Elle est destinée aux jeunes filles de 10 à 15 ans. C'est une revue bilingue franco-anglaise composée de BD et d'une grande partie de rédactionnel. Un gadget accompagne parfois la dessinateurs célèbres y ont participé, tel Jean Sidobre. Ci-joint un scan de la couverture du recueil des 12 premiers numéros. Evoluant dans d'autres revues, il existe une Patty mondialement connue Patricia Reichardt alias "Peppermint Patty", la rouquine garçon manqué, amoureuse de Charlie Brown. Je recherche une bd que je lisais, je pense, dans les Pieds Nickelés dans les années 70. Je me souviens d'un gars qui venait à l'école avec une chèvre qui sentait fort. Il s'appelait Durantot je crois. Christophe Moulin a fait des recherches "Je crois avoir trouvé la bonne approche, car elle n'était pas facile à trouver celle-là... Et pour cause, ce n'est pas une BD ! Le dessinateur Pierre Lacroix, dessinateur de Bibi Fricotin, était un collaborateur occasionnel de l'Almanach Vermot. La publication est des années 70. Désolé, je ne possède plus ces revues, il m'est impossible de citer l'année exacte, mais les amateurs trouveront rapidement. Pierre Lacroix avait publié un texte abondamment illustré intitulé "Les cancres las". Les plus mauvais élèves de France étaient regroupés dans la même classe et rendaient fous leurs professeurs par des farces grotesques et des calembours vaseux. Il est très possible que ce texte ait été repris dans des éditions suivantes de l'Almanach, une pratique régulière.". Je recherche le titre d'une BD des années 80. L'histoire fait référence à une exécution par un éléphant qui écrase la tête des condamnés à mort je crois même me souvenir que la couverture représente cette scène d'exécution. L'histoire se passe en Inde, je crois, au temps des maharadjas et dans un palais. Je ne sais pas si le héros n'est pas Akim, Zembla ou un autre personnage similaire... Enfin, l'album était un format moyen souple. Voilà... Merci de votre réponse. Une réponse de Jean-Jacques Ignacio "Il s'agit du N° 23 et dernier de " Le Cavalier Inconnu " Sagédition de l'excellent Carlo Marcello Juin 1973". Une autre proposition de Michel Payen "Voici une autre réponse possible à la question R947 il pourrait s'agir du tome 22 des aventures de Chick Bill "Les millions de Kid Ordinn", de Tibet. Je joins un visuel de la couverture. La première édition est souple, car l'album est paru dans la collection Jeune Europe chez Le Lombard, puis une réédition cartonnée a été diffusée vers 1977 mais sous le n°19 et non 22.". Je recherche la BD à partir de laquelle a été extraite cette image. Est-ce que vous pourriez me renseigner ? J. Escoyez a retrouvé cette image "La case en question vient du douzième album de XIII, "Le Jugement", de Vance et Van Hamme, page 12". je recherche cette bande dessinée des années 50-60 en petit format. C'est une histoire d'amour entre un blanc et une princesse indienne durant la guerre d'indépendance avec les Hurons et les Iroquois,,, C'est tout ce que j'avais dans ma documentation !! J aimerais beaucoup l'acheter et connaitre le dessinateur svp ? Merci pour toute aide apportée, Une réponse de Robert Di Paola C'est vraisemblablement "Matoaka la reine indienne" parue dans King Editions Mondiales 1ère série 24 numéros de janvier 1961 à décembre 1962 numéros 1 à 23. C'est le nom d'origine de la célèbre Pocahontas. Le dessinateur est Armando Bonato 1923 - 1991.Indices relevés 1 Le numéro 6 de King a pour titre " Bienvenue Shef ! ". On retrouve ce nom dans l'une des vignettes proposées dans Le "jeune homme" s'appelle bien Gilbert R531 comme on peut le voir dans l'illustration du numéro 10 .3 Les dessins de la reine dans les vignettes de R531 et R951 sont bien comparables à celle issue de ce numéro 10 même plumet dans la chevelure. Je recherche une bd que je n'ai lue qu'une fois il doit bien y avoir vingt ans. C'était, me semble-t-il, un recueil de plusieurs histoires fantastiques voire un peu horribles. Je n'ai gardé le souvenir que de deux d'entre elles. La première, qui était aussi la première du livre, racontait l'histoire d'un couple et d'espèces d'horribles petits monstres ; à la fin, le mari meurt, me semble-t-il, et on apprend à la femme qu'elle est enceinte. L'histoire se finit sur son cri de désespoir car son époux était stérile et elle comprend que les monstres sont passés par là. Oui, bon, je sais, c'est glauque... Sinon, une autre histoire dans cette bd raconte aussi les péripéties d'un couple qui entend mais sans doute ne s'agit-il que du mari, de mémoire d'étranges bruits et grattements, genre scritch scirtch, dans sa maison. A la fin, le mari "pète les plombs" car ce son incessant le rend fou et croyant réaliser que les bruits sont dans sa tête il le dit, il se fracasse le crâne sur un mur ou un coin de cheminée. Bon, je sais, c'est trash et pas gai, mais ce truc m'avait marqué et j'aimerais la retrouver. Alors si vous savez de quel titre précis je cause là, je suis preneur... Avec mes sincères remerciements. Une piste donnée par Christophe Moulin "Ces récits sont issus des revues Spécial USA Magazine parues en 1986. Ce magazine était un hors-série de L'Echo des Savanes, spécialisé dans la publication de BD US. ". je suis a la recherche d'une BD dont je me rappelle plus le nom. L'héroïne était blonde, habillée en cuir de couleur noir, excepté sa jaquette qui est en rouge. Elle faisait des combat avec deux épées. Thème général Ninja si je me rappelle bien .. mais dans la période des 90's . Yves Bouyer a une piste "Moi cela me rappelle Hazel et Ogan de Norma et Bosse paru dans Tintin 1986 trois épisodes d'une seule histoire... Il y a cet instrument volant style boomerang qui tue, dans le premier épisode elle se bat avec une épée et un long poignard , elle est vétue de noir avec cape rouge ... Seul défaut elle n'est pas blonde....". Alain Lerman a une autre proposition "Cela me ferait plutôt penser à la série Elektra, adaptée dernièrement au cinéma avec Jennifer Garner". Quelqu'un connaitrait-il le titre de cette BD en noir et blanc dans le style BD pour adulte il n'y pas de bulles mais du texte associée aux dessins de chaque page. Il s'agit, dans le futur, de la découverte et de la fouille archéologique d'un supermarché enfoui donc dans la terre et des hypothèses associées à cette découverte que font les fouilleurs. Hypothèses toutes plus burlesques les unes que les autres notamment à propos des WC dont les fouilleurs supposent qu'il s'agit du lieux d'un culte religieux. Annick De Franceschi a reconnu ce livre "Il ne s'agit pas vraiment d'une BD mais plutôt d'un livre illustré "La civilisation perdue naissance d'une archéologie" de David Macaulay, édition française en 1981 par Les Deux Coqs d'Or puis L'Ecole des Loisirs. Ce récit se présente sous la forme du journal d'un couple d'archéologues des années 4000 mettant au jour les vestiges d'un motel nord américain et non un supermarché. Le texte seul est parfaitement crédible et on suit les fouilles et la mise au jour des divers objets interprétés comme rituels et religieux. Seules les illustrations donnent toute l'absurdité des conclusions de ces chercheurs. Le "Grand Collier de Cérémonie" est effectivement... la lunette des toilettes.". Cette réponse a également été donnée par Jean-Jacques Aubry et Damien DIDIER-LAURENT. Je voudrais savoir dans quel album de TOPPI en français je pourrais trouver cette page, ici en italien. Merci ! Une réponse de Christophe Moulin "Il s'agit d'une planche tirée de la série Nick Raider. Nick Raider est un policier italo-américain luttant contre la mafia à New-York. Ses créateurs, Claudio Nizzi au scénario et Giampiero Casertano au dessin lui ont prêté les traits de Robert Mitchum. En Italie, ses aventures débutent dans son propre pocket en 1988 aux éditions Sergio Bonelli, puis se poursuivent en 2005 aux éditions If. De nombreux auteurs ont repris le personnage par la suite. Sur des scénarii de Gino Antonio, Sergio Toppi a dessiné deux aventures 1/ "Senzo respiro" paru dans Nick Raider n° 114 de novembre 1997 est un récit de 108 "Traccedi sangue" est paru dans Almanacco del giallio planche n° 18 qui est présentée appartient au premier des aventures de Nick Raider n'a fait l'objet d'une traduction en un scan de la couverture de Nick Raider n° 114.". lorsque j'étais enfant, je lisais le journal de Mickey. Dedans, il y avait plein d'histoires de différents auteurs. Une fois, j'ai lu une histoire à suivre où on voyait des hommes sur une plage et en face d'eux une baleine à moitié dévorée. Les hommes décident de prendre un bateau et là, ils se font attaquer par un énorme requin, genre un mégalodon. Si vous connaissez le titre de cette bd, ou le dessinateur ou auteur, pourriez-vous me le dire ? Je cherche partout mais je ne trouve pas. Merci beaucoup. Jean-Yves Buathier a une proposition "Il s' agit d' une aventure de Leo Gwenn, de Hulet, parue dans le journal de Tintin n° 155 Mort il y a ans ! Qui aura une suite directe dans le n° 162 Le bateau écorché.". Je suis à la recherche de titres de BD fantastique/terreur en format de poche couverture noire sauf personnages bien sûr environ 100 à 200 pages. Ils sont parus fin des années 60, début des années 70 et contenaient plusieurs histoires d'épouvante. C'était je crois à l'époque des Wampus, Strange et autres. Merci par avance pour les réponses. Une réponse de David Guy " la louche Eclipso, Terror, Main d'acier, etrange aventure, Frankenstein, Hallucinations, Aventures ficion, Spectre, l'insolite, Clameurs, Démon, Dracula, le fils de satan, Il est minuit l'heure des sorcières3, l'inatendu, Kamandi,...le mieux c'est de faire un tour sur la page des publications Artima. ". il y a un mini récit de Spirou qui à grandement influencé ma vie. Je vais tenter de vous le retranscrire. D'abord c'est en noir et blanc. Ca raconte l'histoire d'un voyageur qui va utiliser une machine à voyager dans le temps. Il la règle pour aller dans le futur et revenir exactement au point de départ. Sauf que revenue au point de départ, elle fait ce qu'elle a déjà fait et elle repart dans le futur encore et encore jusqu'a la mort du voyageur. J'ai d'autres souvenirs de l'histoire, mais je pense que déjà avec ça, s'il y a encore d'autres nostalgique de ce mini récit, ils devraient le reconnaître. Merci à tous de votre aide Plusieurs réponses avaient été proposées pour cette recherche. En particulier, Claude Semay faisait une remarque "Une histoire semblable a été publiée dans la série "Carte blanche" du Journal Spirou je ne connais pas le numéro. Cependant, le récit en deux planches est en couleur.".L'auteur de la question a répondu à ces remarques "Merci pour vos réponses, mais malheureusement aucune ne correspond à ma recherche. Le voyageur meurt bien à la fin puisque l'on voit sa tête squelettique sous sous casque. Le véhicule temporel est circulaire grand comme un avion de chasse heu plus ou moins quand même est il situé à l'extérieur, genre dans un prés. Il ne se déplace pas puisque sur un socle et le voyageur peut voir des bâtiments se construire à vive allure tout prés de lui. Il ne fait rien d'autre qu'être spectateur et n'interagit pas avec l'extérieur. Le format petit est pourtant bien mini récit, je dirais dans les années 70 j'ai heu 46 ans. Et je n'achetais que Spirou et Pif Gadjet. Voilà merci pour tout. ".Et, Claude Semay insiste pour dire que c'était une carte blanche de Devos. Après vérification des 7 cartes blanches de Devos, il a raison. Il s'agit de la carte blanche publiée dans Spirou 1888. Ce n'est pas un mini-récit mais bien une histoire en deux planches format A4. Copyright Editions Bague-à-Tel. Je suis désespérément à la recherche d'une BD de science-fiction, parue dans les années 80, que je pense avoir lue dans le journal de Spirou. Il s'agissait d'un équipage d'un vaisseau spatial qui revenait sur Terre après un long voyage et qui découvrait que la terre était recouverte de glace. Après avoir percé la surface, ils voyageaient sous l'eau dans des villes en ruines et étaient soudainement attaqués par de mystérieux crabes blancs mécaniques... Je n'ai jamais su la fin ! Si quelqu'un se rappelait de cette BD, je lui en serais infiniment reconnaissant. Merci pour votre aide. Guillaume Perfetti a reconnu cette histoire "Je me souviens bien de cette série mais elle n'était pas publiée dans SPIROU mais dans L'ARGONAUTE, une revue scientifique pour la jeunesse. Je ne me rappelle malheureusement pas de son titre et je crois qu'elle n'est jamais parue en album. Il me semble que la série s'est arrêtée justement après cette histoire de crabes mécaniques mais elle n'est pas restée inachevée pour autant les personnages sont en effet réapparus dans le second cycle des EAUX DE MORTELUNE Ce qui donne à penser que le scénariste est le même, à savoir Patrick Cothias.". Un complément de Christophe Curay "le titre de la BD était "les naufragés de l'Aquarius" de P. COTHIAS et F. LACAF. La fin n'a en effet jamais été publiée que cela soit dans l'Argonaute à l'époque 1985 ou en album. Je confirme les idées reprises à partir du tome 6 des eaux de Mortelune la terre est recouverte de glace que le vaisseau doit traverser sous peine d'être écrasé. Il me semble aussi que le robot/pingouin est commun aux 2 scénario et a le même prénom Albert. A noter que, dans l'Argonaute, le vaisseau spatial s'appelait l'Aquaruis et que les eaux de Mortelune, il s'appelle l'Argo. En revanche, je n'ai pas retrouvé la dernière partie où "les naufragés de l'Aquarius" explorent puis rencontrent les "crabes" mécaniques. Une image est disponible ici ". J'ai un papier avec cet étrange dessin d'un buste de Tintin perçé d'une flèche. Quelqu'un peut-il m'aider à situer ce qu'il représente, de qui est-il , m'apporter quelques lumières ? Merci beaucoup d'avance. Une piste proposée par Christophe Moulin Je crains qu'une seule personne ne puisse répondre à cette question, le fameux JMG dont les initiales sont placées sur le buste. Cette personne n'est pas forcément un inconnu, le seul JMG connaissant une certaine notoriété étant Jean-Marie Gustave Le Clézio, prix Nobel de littérature en 2008. Cet écrivain est célèbre pour ses positions dessin est-il de Hergé et dédicacé à Le Clézio ? Ou bien est-il de Le Clézio ou d'un tiers pour se moquer de Tintin, symbole du colonialisme européen ? Si par hasard cette rubrique était lue par cet auteur ou l'un de ses proches, pourrait-il nous éclairer ? PS Le lettrage du dessin ne semblant pas de la main de Hergé, je préfère la seconde hypothèse. Je voudrais retrouver une aventure de Donald je crois... parue dans Mickey Magazine dans les années 1954 à 1956 durant plusieurs mois. L'histoire tourne autour des méfaits d'une automobile fantôme très mystérieuse qui sème le trouble la nuit. Donald et ses amis à moins qu'il ne s'agisse de Mickey et Goofy ? retrouvent sa trace et arrivent chez un genre de savant fou ayant installé une confortable retraite dans un silo ? d'où il télécommande la voiture fantôme...Je ne me souviens de guère plus, sinon que cette histoire était pleine d'atmosphère et nocturne à souhait. Un grand merci à ceux qui pourraient m'aider à la retrouver. Une réponse de Christophe Moulin Une énigme pas facile où sont entremêlées deux histoires. Démêlons l'écheveau...- La première histoire a pour héros Donald. Il s'agit de "Donald contre Mister Moster". Des vols audacieux sont commis par une main sans corps. Donald enquête et se retrouve accidentellement sur une voiture rouge pilotée par la main. Arrivé à son repaire une villa perdue en campagne, il est capturé par le savant Mister Moster. Le savant crée un double de Donald et relâche les deux canards. Géo Trouvetou parvient à déterminer quel Donald est l'original. Ce scénario part dans toutes les directions et possède une atmosphère violente. Deux personnages meurent le savant est tué accidentellement par Donald et la copie est éliminée froidement par Géo Trouvetou. De l'inédit chez Disney !- La seconde a comme personnages principaux Mickey et Dingo. Il s'agit de "Dingo génie du siècle". Accidentellement, Dingo devient génial mais perd la mémoire. Il disparaît, hébergé par un milliardaire original de petite taille passionné d'animaux miniatures. Après la filature d'une mystérieuse voiture noire, Mickey retrouve sa trace dans une ferme."Donald contre Mister Moster" "Paperino e il misterioso Mister Moster" en est une BD de 60 pages, créée en 1955. Le scénario est de Guido Martina, le crayonné de Giovan Battista Carpi et l'encrage de Giulio Chierchini. Originellement, la BD paraît dans Topolino n° 108 à 111 en 1955, en histoire à suivre. En France, elle paraît pour la première fois dans Mickey Parade n° 1 de janvier 1980, dans un format de 58 pages. La BD a été victime d'un remontage, des pages ont été supprimées, voire remplacées par des planches de Giuseppe Perego. Aucune parution en n'est référencée avant 1980, mais il est possible qu'elle ait été publiée dans un quotidien dans les années 50."Dr. X" en est découpée en trois parties en "Dingo génie du siècle", "Mickey et l'étrange docteur X" et "Dingo, le génie du siècle". C'est une BD américaine de 120 pages, créée en janvier 1955. Le scénario est de Bill Walsh et le dessin de Floyd Gottfredson. En France, elle paraît pour la première fois dans le quotidien La Voix du Nord le 02 novembre 1955. Elle reparaît dans le Journal de Mickey à partir du n° 1460 de juin deux histoires ont été créées la même est très probable qu'elles aient été publiées toutes deux dans la Voix du Nord entre 1955 et 1956, ce qui expliquerait leur confusion 57 ans plus un scan de la première planche de "Donald contre Mister Moster". J'ai regardé avec intérêt toutes les BD indiquées comme ayant été publiées dans la revue Métal Hurlant. A l'époque je les lisais presque tous les mois. Or il y avait une BD que j'aurai aimé retrouver, et il se trouve qu'elle n'est pas mentionée dans votre listing. Mais je vous écris au cas ou vous en sauriez plus... J'ai oublié le titre et l'auteur. Il s'agissait d'une sorte de saga galactique ou une race entière fuit sa planète natale dans un immense vaisseau, et traverse l'univers. Ces extra-terrestres, si je me souviens bien, ressemblaient un peu aux "petits gris" de type Roswell. A un moment donné, les héros de l'histoire sont forcés de se réincarner pendant une vie ou deux comme humains sur terre. Je ne me souviens de rien d'autre. Mais j'aurai adoré retrouver cette BD si elle existe encore quelque part. Merci, Je suis à la recherche d'une BD de fantasy, datant probablement de la fin des années 70 ou courant années 80, à priori franco-belge, que j'avais lue à la bibliothèque municipale de mon quartier. la BD était éditée, format européen classique de 45 pages environ, cartonnée... Je n'ai aucun souvenir du titre ou des auteurs, je ne peux que décrire les dessins et l'histoire, dont je me souviens assez bien, pour une BD lue il y a plus de 15 ans Au tout début du récit, des gens sur des radeaux dans un marais convergent vers un vieux sage qui leur raconte un récit qui est celui de l'album. C'est un récit d'héroic-fantasy, où le jeune héros se retrouve embarqué, aux cotés d'un guerrier plus âgé que lui, au secours d'une princesse, dont le royaume était sous la coupe d'hommes-lézards. Les héros, bien qu'européens de visage, portaient des katanas. C'était la seule référence au japon dont je me souvienne. Par ailleurs l'histoire se passait sur un monde sans grand rapport avec notre monde historique. De la magie est d'ailleurs utilisée au cours de l'histoire, notamment un passage ou le groupe de héros, traverse un mur de pierre en utilisant de la magie pour se rendre immatériel... La princesse avait une chevelure brune et une coupe à la garçonne. Les deux héros masculins le jeune et le guerrier plus expérimenté une coiffure en queue de cheval, à priori. Au cours du récit, le trio chevauche des montures volantes pour faire le voyage vers les terres de la princesse. Je ne sais plus si les montures étaient des oiseaux géants ou des pseudos-ptérodactyles... L'une des deux montures est par contre abattus par un soldat homme-lézard, d'un tir d'arbalète je crois. Les hommes-lézards en question étaient dessinés avec une anatomie humaine, hormis la tête. L'un des personnages secondaires, en apparence un homme normal, au moment d'une confrontation vers la fin du récit, avec un des chefs hommes-lézards, transforme sa tête pour retrouver une tête d'homme-lézard. L'architecture du palais des hommes lézards était d'ordre précolombien. Un des méchants de l'histoire fait à moment usage d'une arme ressemblant à un pistolet, à ceci prés qu'il n'y a pas de canon, juste une poignée en forme de crosse de pistolet. Je crois que le jeune héros, dans le dialogue, nomme l'arme une arme interdite, ou taboue, quelque chose du genre... Le dessin est d'ordre semi-réaliste, proportions des humains normale, pas à la Percevan, encrage et colo "classiques"... Dessin à la plume? Je n'ai jamais vu d'autres tome de la même série, ni d'ailleurs vu ladite BD dans le commerce. Je ne l'ai jamais vu qu'à la bibliothèque municipale. Evidemment j'ai demandé mais les archives des livres ont été réactualisées... Hugues Beziaud a trouvé ce titre "Il s'agit de "Le lézard aux yeux rouges", tome 2 des chroniques des pays de Markal par Danard et Corteggiani, chez Milan, originellement paru dans Mikado.". Recherche titre d'une BD éditée dans un magazine durant les années 1980-1990. L'histoire portait sur une guerre entre deux créateurs de forteresses volante le père et le fils et se situait juste avant la seconde guerre mondiale. Alain lerman a retrouvé ce titre "Crash Ryan dans American BD 1 à 6, publication Mon Journal 1984". Je recherche le titre et le numéro de l'album où a été publiée l'aventure de Tom et Jerry intitulée "l'alarme à l'oeil". Merci pour votre aide. Une réponse de Patrick Buchoux Cette planche a été publiée dans Tom & Jerry n°36 de mai 1979 Je recherche le titre et le numéro de l'album où a été publiée l'aventure de Droopy intitulée "Droopy et le skate-board". Merci pour votre aide. Une réponse de Patrick Buchoux J'ai trouvé la réponse sur le site des ventes de Drouot "Droopy et le skate board" publié dans Tom & Jerry n°36 de mai 1979. Je recherche le titre et le numéro de l'album où a été publiée l'aventure de Tom et Jerry intitulée "Un fameux repas". Merci pour votre aide. Une réponse de Patrick Buchoux Cette planche a été publiée dans Tom & Jerry n°36 de mai 1979 je me tourne vers vous pour retrouver un titre de BD qui m'obsède depuis pas mal de temps. J'ai lu cette BD il y a 18 ans. J'ai très peu de souvenirs de cette BD mais m'a marquée par rapport à une chanson. Il me semble que c'est l'histoire d'un enfant qui se promène en forêt et qui découvre dans un arbre un extraterrestre qui dort. Il retourne dans son village ou sa ville pour aller chercher ses amis et leur montrer l'extraterrestre. Ensuite l'extraterrestre se réveille et les enfants retournent chez eux en réfléchissant pour savoir s'il vont révéler ou non l'existence de cet être. Il me semble que cette BD fait partie d'une série mais je n'en suis pas certaine. Merci à vous. Une proposition de Guillaume Perfetti "Ca ressemble à "Le Chêne Du Rêveur" par Arno. Par contre, ce n'est pas une série mais un one-shot.". Cette réponse a égélement été donnée par Michel Payen. Etant ado j'ai beaucoup lu de bandes dessinées. Mon père, fervent lecteur de Tintin, m'a très souvent apporté des BD à lire sans que j'en retienne forcément les titres. Je viens d'avoir 37 ans, deux enfants et, du coup, j'essaye de retrouver ces quelques titres qui ont su m'émouvoir ou me faire rêver. En particulier, je me rappelle d'une BD dont l'histoire était une romance entre un petit gros rouquin avec des boucles et de grands yeux bleu et d'autre part une jeune fille grande et maigre, blonde aux cheveux raides. Dans mes souvenirs tout se passait dans une banlieue anonyme et souvent ils s'échappaient par les toits pour se voir. Dans mes souvenirs cette bd était très tendre et très sympa je me rappelle qu'a l'époque elle avait eu un certain succès, une amie avait un poster de cette jeune fille en colombine. Malheureusement cette amie est décédée je ne puis donc compter sur elle pour retrouver le titre. Bernard Quenot a été le pplus rapide à reconnaître cette série "Bidouille et Violette par Hislaire qui s'appelle Yslaire aujourd'hui, 4 tomes réédités en une intégrale en 1996 ça se trouve sur Internet, mais souvent très cher hélas ; c'était dans Spirou, et non dans Tintin.". Cette réponse a également été donnée par François Cariou, Dominique Puts, Yannick Laisne, Claude Semay, Guillaume Perfetti, Jules Joly, Léo Lomba, Michel Payen, Romain Le Roux, Stéphane Vander Veken. Je recherche le titre d'une BD qui était publiée en feuilleton dans l'Echo des Savanes dans les années 80. C'était un récit très érotique mais était-ce une "BD érotique" à proprement parler je ne sais plus, la mémoire retient certaines choses et pas d'autres... qui se passait durant la Préhistoire. Un homme préhistorique donc rencontrait une femme blonde très belle, plus "avancée" que lui et ses frères, et était évidemment irrésistiblement attiré par elle. S'ensuivait une relation torride interrompue par une horde d'hommes-singes. Merci d'avance ! Ro de BDtheque a une proposition "Il s'agit très probablement du très érotique La Nuit barbare de Jean Ollivier et Marcello paru en album en 1988.". Cette réponse a également été donnée par Bernard Levaux. je recherche une BD des années 50/60 que j'ai parcourue dans mon enfance. Cela se passait au moyen âge dans un château de Coucy je crois me rappeler. Il y a juste un épisode dans ma mémoire. Une mystérieuse organisation construisait quelque chose de secret non loin du château en creusant depuis des mois. Les villageois racontaient qu'avec tout ce qui avait été amené comme pierres et comme bois sur les lieux il y avait de quoi "construire 3 fois le château de coucy lui-même." Avec ce maigre indice qui pourra me donner les références de cette BD perdue. Claude Semay a reconnu cette série "Il s'agit sans doute de l'aventure de Thierry de Royaumont intitulée "L'ombre de Saïno". La suite se trouve dans "Pour sauver Leïla".". Bernard Quenot donne quelques précisions "Scénario Jean Quimper André Sève de son vrai nom, dessin Guy Forget. 4 tomes parus Le secret de l'émir paru en album sous le titre Le mystère de l'émir, La couronne d'épines, L'ombre de Saïno celui qui est évoqué dans la question et Pour sauver Leïla. Plusieurs rééditions, les plus récentes aux Editions du Triomphe fin des années 90, malheureusement indisponible semble-t-il ". Cette réponse a également été donnée par Michel Payen, François Rahier, Michel Dursapt. Je suis à la recherche d'une BD ancienne, peut-être des années 60 ou 70, l'histoire d'un homme qui à l'occasion d'un voyage dans le métro de Paris? se retrouve dans un monde peuplé de rats à taille humaine et au comportement humain. Merci de votre aide. Nicolas Ginestet connait cette BD "ça ressemble furieusement à Tenebrax de Georges Pichard et Lob, titre paru dans Chouchou en 1964-65". Cette réponse a également été donnée par Michel Payen, J. J. Ignacio, Gmail Ju. Michel Payen précise que l'histoire a été éditée aux éditions SERG en 1973 et jamais rééditée depuis. Je cherche à retrouver le titre d'une BD, dont le thème est le voyage dans le temps. Les deux protagonistes sont un vieux savant et son serviteur, dont je me souviens qu'il est en "Marcel" et porte un chapeau melon... Merci d'avance. Ro de a été le plus rapide a reconnaître cette série "Tout le monde aura reconnu " Timoleon " Time is Money, la célèbre série en 3 tomes de Fred et Alexis.". Cette réponse a également été donnée par Michel Payen, Ignacio, Bernard Quenot, Claude Semay, Jean Bréard, Yves Bouyer, Dominique Puts, Pierre Brands, Alain Lerman. Qui se souvient d'une BD couleur des années 60/70 d'un agent secret Mr Spoke ou Mr smoke agent secret 000 de sa majesté envoyé en mission humouristique au Honduras ? Dans son arsenal d'agent secret un rasoir, qui n'en n'est pas un, un tube de dentifrice qui fait pousser la barbe et les végétaux en une veritable forêt vierge. Le titre peut être "le rideau de fer ou vert" Grande BD carton. Merci. Michel Payen connait cette série "il s'agit des aventures de Steve POPS, de Devos aux éditions Casterman. Les détails fournis correspondent au tome 1, Steve Pops contre docteur Yes, paru en 1966. En revanche, le format n'est pas grand, mais carré.". je recherche une BD il y avait plusieurs numéros, je pense des années 1960 environ. Elle met en scene une petite équipe d'amis "gentils" luttant contre un méchant dont les gardes avaient un S rouge au dos du revers de leur habit, dans une épôque imaginaire médiévale. L'un d'eux, qui s'appelle Thierry je crois, a la faculté de se transformer en bossu suite à un problème d'épaule. Un autre est costaud, un petit "rigolo". On les retrouve, en particulier, piégés dans une pièce ronde , affamés, avec un festin d'un côté de la salle, et eux de l'autre, avec des carreaux du sol piégés. Le sol finit par basculer, mais ils ont prévu le coup et, étant acrobates, descendent le long de la paroi ...il y a une fille aussi, je pense. Merci d'avance. Michel Payen a reconnu cette série souvent citée dans ces pages "Revoilà les aventures de Thierry de Royaumont, de Jean Quimper et Pierre Forget, parues aux éditions Bayard puis du Triomphe !". Cette réponse a également été donnée par Claude Semay, Bernard Quenot, François Rahier. Je recherche une BD des années 80-85. Le thème était le monde celte, le héros un jeune garçon. Son nom était ou ressemblait à Athanaric. J'avais déjà fait des recherches sur cette BD il y a quelques années. Il me semble qu'elle était d'origine espagnole. Il existe seulement 2 numéros. Tout cela reste approximatif. Si quelqu'un pouvait me renseigner, je le remercie d'avance. Alain Lerman a reconnu cette BD "il s'agit de "Taranis, fils de la Gaule", du talentueux Raphaël Marcello auquel on doit, le Cavalier inconnu, Doc Justice et tant d'autres Séries dont beraucoup n'ont pas trouvé leur public... Il y a eu 2 albums publiés chez GP-Vaillant en 80 et 81. Introuvables depuis". Je cherche le titre d'une revue de BD parue en 1987 possiblement septembre ou octobre. Grand format, couverture bleu foncé, papier glacé, avec une illustration ligne claire. J'ai longtemps cru qu'il s'agissait de Pilote ou d'un hors-série Pilote, mais je n'en trouve aucune trace. L'intérieur était en noir et blanc. Merci d'avance pour tout aide. Luke pense à une revue "Ne serait-ce pas le premier numéro de la revue "Café Noir", de novembre 1987? Ce fanzine, de belle qualité, était réalisé à Brest et distribué dans la région. Cinq numéros sont parus jusqu'en 1989. La couverture de ce numéro 1 est de couleur bleu foncé- bleu nuit, et Théodore Poussin y figure.". je cherche le titre d'une BD dont je n'ai que de vagues souvenirs. C'est quelque chose que j'ai lu dans les années 90, et je pense que ça devait dater de cette période. Il s'agissait de genres d'elfes à qui il arrivait tout un tas d'aventures dont, évidement, je ne me souviens pas. Il y avait des elfes femmes et hommes, et il me semble qu'ils se battaient pour leur survie contre les hommes qui les massacraient. Dans mon souvenir c'était assez sordide mort de certains personnages.... J'ai trouvé une illustration sur le net qui pourrait être celle d'un des personnages, je vous la joins. Il se peut que ce soit une BD pour enfants. Voilà, je suis extrêmement vague, mais si par hasard ça évoquait quelque chose à quelqu'un, ce serait super ! Une proposition de Guillaume Perfetti "Il s'agit de ELFQUEST LE PAYS DES ELFES en VF par Richard et Wendy Pini.". Cette réponse a également été donnée par Jean Bréard, Abarenbo Shogun, Ro, Henri, Alain Lerman. je n'ai réussi à trouver qu'une image de BD et pas le nom pourriez vous m'aidez svp. Une réponse précise de Bernard Quenot "Série Titounet Titounette ; auteur-dessinatrice Marie-Madeleine Bourdin qui signe Marie-Mad ; prépublication dans Perlin et Pinpin les premières bandes dans Ames Vaillantes ou Coeurs Vaillants, mais ça n'a pas duré ; 47 albums chez Fleurus 9 histoires de 2 pages, plus au moins 4 plus récents dans un style un peu différent mais non répertoriés dans leBDM ; 26 rééditions dans le désordre aux Editions du Triomphe, certains albums toujours disponibles.". Cette réponse a également été donnée par Jean-Charles Peron, Richard Sauvé, Michel Dursapt. je me souviens de VAILLANT des années 50, il y avait une bande dessinée, en noir et blanc je crois, ayant pour personnages un garçon et une fille - la fille s'appelait Miette et je ne me rappelle pas du prénom du garçon - ça m'énerve !! Merci si qq'un peut me le rappeler ... Henri propose une piste "Il existe une Miette, personnage secondaire des Charlots écrit et dessinés par Jean-Claude Forest, et il y a eu quelques planches de cette série publiées dans Vaillant, mais j'ignore si Miette y apparaissait.". Luke propose une autre piste "Ne s'agirait-il pas de "Piette", petite fille apparue en 1963 dans la série "Nanar et Jujube" de Gotlib? Cette série a été publiée dès 1962 dans Vaillant, "Nanar" étant un petit garçon, "Jujube", un renard. Elle s'est ensuite appelée"Nanar, Jujube et Piette". Avec l'apparition de "Gai-Luron"dans la série, le personnage prenant de l'importance, "Nanar" et "Piette" ont disparu en 1965. La série s'est alors nommée "Jujube et Gai-Luron".". Je recherche une histoire précise de l'oncle Paul qui raconte l'aventure d'un suisse qui a connu les plus grands naufragés Lusitania, Andrea Doria etc et qui est mort,noyé dans un filet d'eau lors d'une promenade dans les montagnes suisses. Il a eu un malaise et est tombé, face contre terre, dans un petit filet d'eau. Merci de bien vouloir me renseigner. Bernard Quenot a retrouvé cette histoire "Spirou 1257 du 17 mai 1962. Bande signée O. Joly et Eddy Paape. Titre "Profession naufragé". Toutefois, le héros est originaire de Chicago et meurt dans l'Illinois pas de référence à la Suisse donc. Il aurait survécu au naufrage du Titanic accroché avec 24 autres personnes à une poutre pendant des heures dans l'eau glacée ! Le récit est sans doute enjolivé !". Cette réponse a également été donnée par Richard Sauvé, J. H. Escoyez. Je recherche une bd que je feuilletais quand j'étais gosse, certainement autour de 1990 ou moins. Je me rappelle qu'il y a plusieurs histoires. L'une d'elles parle de gamins qui collectionnent des cartes sur les martiens et ce qui se passe sur ces cartes arrive vraiment. Dans une autre histoire, un gamin se croit persécuté par des extraterrestres et, en fait, c'est lui l'extraterrestre. Sur une autre, un type se fait tabasser dans un métro. Il y avait d'autres histoires, mais je ne me rappelle que de quelques vraiment que vous saurez m'aider. Une réponse de Pommes vapeur Ca ressemble à une histoire courte dans le magazine Ere comprimé, recueil de bds americaines. Une des histoires mettait en scène deux garçons amis qui sont en compétition pour avoir des cartes à collectionner rares sur une invasion extraterrestres très similaire à Mars attack. Ils attendent une livraison de nouvelles cartes à leur magasin favoris et le plus ambitieux des deux n'hésite pas à s'y rendre en pleine nuit. Il trouve la carte numero un intitulée "l'invasion commence" qui est une mise en abîme et qui le represente lui en train de se faire enlever de nuit dans le magasin. Ce type de recueil comportait d'autres histoires du meme genre, façon mise en abîme, sur des thèmes plutôt orientés SF. Dans les années fin 80- début 90 environ, j'ai lu une bd qui parlait d'un homme-singe plus ou moins dieu et vivant sur une montagne, et d'une jeune femme qui vient le voir pour exorciser ses démons. La bande dessinée est très colorée et le style graphique ressemble au graphisme hindou ce qui me fait penser que le singe devait correspondre au dieu Hanuman, mais je ne pense pas que c'est comme ca qu'il s'appelait dans la bd. Pouvez-vous m'aider a retrouver le nom de cette bd ? Une proposition de Bernard Quenot "Cela me rappelle "Le singe" de Milo Manara au dessin et Silverio Pisu, paru en 1980.". Je recherche le titre d'une BD des annees 60 .... C'était de la science fiction et surement dans Spirou avec un épisode chaque semaine .... je me souviens d'un où l'armée de la Terre faisait face à une invasion et dans cet épisode, des blocs de pierre attaquaient les armées .... Vague souvenir. Alors ???? Une proposition de Christophe Moulin "La description de cette invasion rappelle "Guerre à la Terre" de Marijac et Liquois. La BD est parue initialement dans Coq Hardi en 1946, en série à suivre. Elle a été rééditée en 1957 dans Cocorico, le pénultième avatar de Coq Hardi. Deux albums sont parus chez Glénat en 1975-1976, puis en intégrale en 1999.". Je recherche une BD qui, je crois, passait dans Spirou Magaziiiiiiine dans les années 80 ou 90. Elle mettait en scène un enfant garçon? et des animaux dans la forêt. Je me souviens notamment de blaireaux. Je me souviens aussi de terriers et il me semble que cela se passait en Bretagne...C'était en tout cas une série d'aventures. J'aimerais beaucoup en retrouver le titre pour mes enfants. Merci d'avance à qui pourra m'aider... Une proposition de Hugues Beziaud " Bizu par Fournier peut-être ? Petit bonhomme brun avec un drôle de bonnet accompagné d'un personnage entièrement couvert de poils ou de longs cheveux et d'un champignon qui parle.". Cette réponse a également été donnée par Serge autre proposition de Bernard Levaux "Les blaireaux me font penser à la série Les Puzzoletti» de De Brab et Delporte en 1987 et 1988 dans Spirou.". Je recherche le titre d'un petit format noir & blanc Aredit ? publié en 73-74 avec plusieurs histoires dont la principale voyait le héros devenir un surhomme agressif combattu par l'armée suite à des piqûres de fourmis mutantes dans le laboratoire d'une organisation de malfaiteurs. Merci d'avance. Christophe Moulin a identifié cette série "Il s'agit du super-héros Ant-Man, devenu par la suite Giant-Man, puis Yellow Jacket Pourpoint Jaune en VF dans sa version premier Ant-Man fut incarné par Henry Pim. Victime d'une expérience ayant mal tournée, il avait le pouvoir de changer de taille à volonté. Par la suite, il souffrit de troubles de la personnalité, s'opposant à ses collègues les Vengeurs. En France dans les années 70-80, on trouve ce personnage dans Aventures Fiction n° 21 juillet 1971, Eclipso n° 25 janvier 1973 et 45 octobre 1974, Miss Marvel n° 2 juillet 1980, Namor n° 10 octobre 1980 et Vengeurs n° 6 février 1982. Il existe un article dédié sur Wikipédia". je recherche des renseignements sur un feuilleton BD qui traitait des aventures d'un petit remorqueur. Son capitaine était petit et secondé par un matelot grand et costaud, et peut-être barbu. Parue dans LE PROGRES dans les années 1958 1960. Ce n'est pas le capitaine Lahuche. Merci à qui pourra m'aider. La semaine dernière, David Eymard proposait "Ce pourrait être "capitaine Cappi" ou "capitaine Capi" ou encore "Capi". Je me souviens d'un strip qui paraissait dans le journal La Croix aux environs effectivement de 1958 à 1960... c'était des aventures maritimes ; il se peut que cette BD ait été créée en Hollande pas sûr quand même et il me semble que l'auteur était Martin Toonder ? Mes souvenirs s'arrêtent là ....Stéphane Vander Veken confirme ces souvenirs "Vérification faite sur Wikipedia en néerlandais , il y a en effet eu une série "Kappie" des studios Maarten Toonder qui correspond à la description donnée. Plus de 140 histoires parues entre 1945 et 1972 dans Het Algemeen Dagblad et d'autres journaux. Traduit en français sous le titre de Cappi. Scénarios de Phiny Dick, Harry van den Eerenbeemt, Paul Biegel, Andries Brandt et Lo Hartog van Banda. Dessins de Joop Hillenius 1947-1958, Dick Vlottes, Ton Beek, Fred Julsing, Jan van Haasteren, Piet Wijn et Terry Willers 1965-1968. ".

Lascience-fiction dans la BD et les mangas. samedi 31 mars 2012 . La science-fiction dans la BD et les mangas. Le Salon du Livre 2012 était consacré au Japon, un thème particulièrement d'actualité à un an du drame de Fukushima. Nombreux étaient les auteurs japonais méconnus en France à s'être rendus à Paris pour l'occasion. Le vendredi, c'est Hagio
Franco-Belge, Comic & Manga Blog/ex-Librairie Soleil Vert Si vous avez tous eu entre vos mains un album de Tintin, une série de Tezuka ou un exemplaire de Batman, vous avez peut-être remarqué qu’en fonction des pays, le livre BD varie substantiellement dans sa taille, son format, sa pagination, sa conception, sa diffusion. Je vous propose d’en faire rapidement le tour, d’établir les caractéristiques des 3 formats les plus répandus Europe, Etats-Unis, Japon. Car chaque format a ses contraintes, et ces contraintes déterminent la conception écriture, dessin, couleurs, la fabrication et la diffusion… 1 La BD Franco-Belge La Bande Dessinée dite franco-belge » correspond, vous le savez, à l’album de 46 pages couleurs qui a été peu à peu modelé par les éditeurs historiques Casterman, Dargaud, Dupuis, Le Lombard. Même si le recours au logiciel de type Photoshop est en passe, comme aux USA, d’uniformiser la mise en couleur des BD européennes, on trouve encore sur le continent des pages réalisées en couleur directe à la main, traditionnelle. Malgré l’explosion récente du Roman Graphique la BD qui se lit comme un roman, en one-shot, la plupart des albums franco-belges sont des histoires à suivre », c’est-à-dire qui s’inscrivent dans une logique de série personnage, genre, décors, ton récurrents. Leur fabrication prend du temps, seuls 2 ou 3 auteurs scénariste, dessinateur, coloriste travaillent dessus. Et même si les livres ne font que 46 pages, le niveau de détail attendu, surtout pour une série au trait réaliste, est élevé. C’est pourquoi, il faut souvent attendre 1 an avant de voir le tome suivant sortir. Ce format s’inscrit également dans le marché du livre européen, qui diffère du modèle anglo-saxon. En Europe continentale, les créateurs sont considérés comme des auteurs. Ils perçoivent des droits d’auteurs, sont intéressés au succès éventuel de la série ou de l’album s’il/elle est adapté/e au cinéma Persépolis, Les Profs, Quai d’Orsay, Le Chat du rabbin…. Ils ont également un droit de regard sur leur œuvre, puisqu’elle est leur création. Il faut nuancer cependant cette affirmation. Nous voyons émerger une nouvelle forme d’œuvres hybrides, qui sont à la confluence des modèles européens et anglo-saxons. Des auteurs travaillent sur des licences dont ils ne sont pas les créateurs. C’est le cas de Spirou & Fantasio, Blake & Mortimer, XIII Mystery… En général, c’est l’éditeur qui a récupéré les droits de la série et souhaite les exploiter au mieux. Cette stratégie d’éditeur convient aux auteurs qui sont sollicités la rémunération proposée est intéressante et il y a une réelle possibilité de percevoir une part des bénéfices d’une publication très grand public, après remboursement des avances sur droits. Si on s’éloigne du droit d’auteur à la française, on ne duplique pas non plus les règles du copyright anglo-saxon. 2 Les Comics Miller, Batman Aux USA, les éditeurs classiques publient d’abord la série ou la mini série sous formes d’épisodes de 22 pages, dans un format souple, incluant souvent des encarts publicitaires. C’est ce qu’on appelle les issues ». Ces épisodes sont diffusés tous les mois en magasin spécialisé. En format souple, comme n’importe quel autre magazine. Ensuite, quand le récit est complet, l’éditeur publie l’intégrale sous forme d’un recueil de taille variable, cela dépend du nombre d’épisodes appelé Trade Paperback ». Ce recueil dispose cette fois d’une couverture brochée et l’éditeur a pris soin d’enlever les encarts publicitaires. Si l’on trouve les Trade Paperback en Comic Book store, on peut également les acheter en librairie généraliste. Le gabarit d’une page de comic book est plus étroit que celui d’une planche franco-belge 17×26 cm au lieu de 24×32 cm. En conséquence, le découpage d’une page américaine tourne autour de 5/6 cases environ, moins qu’en Europe. Les cases mettent plus en scène l’action et les personnages que les décors et les accessoires. Enfin, le choix des cadrages est plus cinématographique, la narration se voulant dynamique et hollywoodienne gros plans, insert, case au format cinémascope… En outre, les comics sont des récits plus longs que ceux de leurs homologues européens, mais il faut ensuite tenir les cadences. Le dessinateur doit rationnaliser son travail. Illustrer un décor prend plus de temps. Comme pour le marché européen, la BD américaine est en couleur. Une couleur aujourd’hui réalisée principalement par ordinateur, ce qui lui donne un côté plus industriel que sa sœur franco-belge. Le rendu des comics d’aujourd’hui est assez uniforme d’un éditeur à l’autre, d’une série à l’autre souvent brillant, réhaussé d’effets de lumière numérique. Ce que la chaîne de production gagne en efficacité, elle le perd hélas en diversité. La BD américaine est de manière générale très industrialisée, taylorisée. Chaque tâche est souvent accomplie par un collaborateur différent scénario, dessin, encrage, lettrage, colorisation. Cela correspond aussi au modèle économique américain et anglais le copyright. C’est l’éditeur qui détient les droits de la série personnages, univers. Les artistes sont considérés comme des prestataires, ils sont payés à la tâche, ne perçoivent pas de droits d’auteur et n’ont pas de droits de regard sur la série. 3 Les Mangas Le Manga est né après la seconde guerre mondiale, ce qui explique l’apparition de certaines conventions liées aux nécessités de l’époque produire un contenu à faible coût. Une bonne partie des codes graphiques du Manga ont été établis par l’un de ses pères fondateurs Osamu Tetzuka Astro Boy, Le Roi Leo, Les 3 Adolf…, grand fan des productions Disney. Le sens de lecture correspond à la norme japonaise, il est inverse à la règle occidentale de droite à gauche. Désormais, en France, comme aux USA, les versions traduites respectent cette logique. Ce qui demande au lecteur de s’habituer à lire les cases dans le sens inverse que celui appris à l’école… La page est Noir & Blanc elle coûte moins cher à la fabrication. Pour pallier cette absence de diversité chromatique, le Manga compense par l’utilisation de calques de trames, qui permettent de créer des effets, des nuances. Contrairement au marché américain et européen, les publications japonaises continuent d’être primo-diffusées en presse, dans d’énormes journaux d’éditeurs Shônen Jump, Shônen Magazine, Shônen Sunday par exemple qui testent ainsi le potentiel commercial des séries avant de les publier en librairie. Les séries sont initialement publiées chapitre par chapitre, sur du papier de mauvaise qualité, à l’intérieur d’imposants recueils mensuels ou hebdomadaires. Si le succès public est au rendez-vous, la série continue et a droit à sa republication en volumes, qui compilent plusieurs chapitres. Quelques séries ne font que 5 volumes, les autres en compte 10 ou 20. Chaque volume comporte environ 20 pages. Si le décor est traité de manière réaliste, les personnages sont plus stylisés et leurs yeux sont volontairement agrandis cela vient de la passion de Tezuka pour les films de Disney. Ce qui rend la tâche du dessinateur plus facile, il a plus d’espace pour marquer les changements d’émotions de ses personnages. Du fait du nombre de pages demandée bien plus conséquent, les auteurs de Manga privilégient depuis l’époque de Tezuka des plans cinématographiques plans serrés, découpage minutieux d’un moment d’action. En clair, le Manga est plus proche de la narration audiovisuelle que les comics ou le format franco-belge. Le recours au lettrage graphique, inséré dans l’image, notamment les onomatopées, est beaucoup plus fréquent que dans les ouvrages occidentaux Toriyama, Dragon Ball Super Le format est encore plus petit que celui des comics un peu moins qu’un A4 14×21 cm, qui est déjà plus petit que celui des BD européennes, mais contient autant de cases qu’un comic book. Les cases ont plutôt des formes de parallélépipèdes, les bandes sont souvent obliques. Enfin, dans les publications Shônen et Shôjo pour adolescents, les personnages peuvent soudainement être caricaturés quand ils sont sous le coup d’une émotion forte colère, honte, par exemple. C’est ce qu’on appelle le format SD ou Super Deformed » exemple de SD Wikipedia
Lajeunesse. Luiz Eduardo de Oliveira voit le jour le 13 décembre 1944 à Rio de Janeiro au Brésil. Passionné de dessin, il entre à l’université et suit des études d’ingénieur. Son diplôme acquis, il se tourne vers le militantisme au sein de la gauche en 1968. La fuite. En 1971, il fuit le Brésil à cause de la dictature militaire. À la suite de mon article paru dans le collectif Les dieux cachés de la science-fiction française et francophone, dirigé par Natacha Vas-Deyres, Patrick Bergeron, Patrick Guay, Florence Plet-Nicolas et Danièle André, je poursuis mon exploration de la bande dessinée de science-fiction française pré-1945. Aujourd’hui, il sera à la fois question d’un ouvrage peu connu de Calvo, La Croisière fantastique, et d’une collection de récits complets des années 1940 publiée par les éditions SEPIA, Les Cahiers d’Ulysse. Calvo et sa Croisière Fantastique C’est d’abord par l’intermédiaire d’Edmond-François Calvo que j’ai découvert cette manne de bandes dessinées populaires de science-fiction que sont les Cahiers d’Ulysse. Quand on évoque le nom de Calvo, on pense avant tout à Patamousse, à La bête est morte, à Moustache et Trotinette, bref, à une imagerie animalière et enfantine ambivalente qui oscille de mignonnes fantaisies champêtres à des paraboles politiques nettement moins innocentes. Le tropisme animalier de Calvo ne doit pas faire oublier que dans une première partie de sa carrière il est né en 1892, il a commencé comme dessinateur de presse au Canard enchaîné. C’est surtout à partir de la fin des années 1930 que sa carrière au service du public enfantin se développe véritablement surtout à la Société Parisienne d’Edition et qu’il choisit, dans les années 1940 et 1950 ce style animalier qui l’a rendu célèbre. Néanmoins, comme le note Gilles Ratier avec justesse, la part de l’oeuvre de Calvo hors du registre animalier n’est finalement pas si négligeable, et La Croisière fantastique en est un bon exemple. Il est aussi l’exemple unique d’une incursion de cet auteur dans le genre de science-fiction Calvo préfère le plus souvent le moyen-âge comme terrain de prédilection du dépaysement aventuresque. La Croisière Fantastique est un récit complet scénarisé par un certain Alain Monjardin » et publié par les éditions SEPIA. Il raconte l’histoire de trois ingénieurs français, une femme et deux hommes, qui, au cours d’une expédition maritime qui tourne mal, vont découvrir l’Atlantide. Ce territoire sous-marin est divisé en deux camps, celui du roi Eric Kral, le méchant » et celui de l’impératrice Sylvayne, la gentille ». L’histoire est d’un manichéisme désolant qui n’est pas sans rappeler La bête est morte, dessiné presque en même temps. D’abord séparés dans l’un et l’autre camp, les ingénieurs se retrouvent finalement auprès de l’impératrice bienveillante qu’ils vont aider à triompher du roi Eric Kral. Tout le récit est conçu sur un mode binaire le roi Kral, conseillé par le savant Nodji, invente des machines pour combattre l’impératrice et récupérer l’ingénieur Maurice dont le savoir lui serait utile, et Maurice imagine des parades à chaque nouvelle invention jusqu’à réussir à détruire l’armée adverse et éliminer Kral et Nodji lors d’une ultime poursuite. Le mécanisme répétitif donne lieu à un récit court, plutôt dense, qui a peu à voir avec le reste de la production de Calvo. Une couverture en couleurs où Calvo montre son goût pour le grotesque En tant que récit de science-fiction, on remarque tout de suite, dans les thèmes, une double influence d’un côté le scénariste Monjardin exploite le bon vieux principe du mélange science-fiction/fantasy venu des auteurs anglo-saxons ; de l’autre il se rattache bien à deux mythes de la littérature de science-fiction européenne, voire française l’ingénieur-héros qui s’oppose aux surhommes et soldats à l’américaine et l’Atlantide. Cette référence à l’Atlantide mérite d’être examinée plus précisément. Ce mythe ancestral remontant à l’antiquité grecque est bien connu de la littérature française et donne toujours lieu, dans l’entre-deux-guerres, à plusieurs fictions déjà chez Jules Verne dès 1869, puis avec L’Atlantide de Pierre Benoit en 1919, ou documentaires l’abbé Théophile Moreux, vulgarisateur scientifique, avec L’Atlantide a-t-il existé ? en 1924. On peut donc supposer que ce thème résonne chez des lecteurs des années 1940 et n’a pas la saveur exotique des super-héros ou des rayons de la mort à l’américaine. Toutefois, la référence à l’Atlantide n’est absolument pas explicitée le monde est désigné comme telle dans les premières cases, mais le sujet de la civilisation perdue n’est jamais réellement interrogé. Il s’agit bien d’une évocation de la tradition européenne, mais sur un mode mineur, sans influence sur le récit lui-même. Une science-fiction graphique entre réalisme et grotesque Car pour le reste, et particulièrement sur le style graphique, il faut bien avouer que l’influence américaine est manifeste. Cette influence ne se voit pas tant dans le choix des règles du dessin académique classique canons du réalisme anatomique dans la représentation humaine qui, après tout, sont connus en Europe depuis longtemps, que dans le fait d’associer ce réalisme au genre de l’aventure scientifique. L’influence d’Alex Raymond ou Burne Hogarth est réelle et permet, par rapport aux normes de la bande dessinée à la française » d’opérer quelques choix qui dynamisent le récit variétés des cadrages, du gros plan au plan d’ensemble, canons esthétiques hollywoodiens dans la représentation des héros, alternance entre dialogues en bulles et récitatifs en bas de case chez Calvo. Pour un dessinateur dont le style classique » n’est pas le dessin réaliste, il s’agit d’aller piocher dans les normes des comics de science-fiction et de fantasy importés des Etats-Unis qui rencontrent un grand succès depuis 1936 dans des revues comme Robinson, Hurrah ! et L’Intrépide. L’intrigue elle-meme, qui raconte l’affrontement entre un méchant roi et une bienveillante impératrice par l’intermédiaire de visiteurs terriens », est en partie un calque de l’intrigue de Flash Gordon. Nous sommes bien dans le cadre d’une guerre intergalactique, transposée artificiellement en Atlantide. Cette alternance de style ne doit pas surprendre elle est typique des années 1930-1940 et des mutations en cours de la bande dessinée pour la jeunesse. On la retrouve à la même période chez Pellos et chez Liquois mais aussi plus tard chez Jijé. Pellos, dessinateur humoriste, opte pour un style réaliste dès qu’il s’attaque à des thématiques d’aventures, dans Durga Rani et plus encore dans Futuropolis en 1938-1940. Calvo s’est déjà essayé au style réaliste au service de récits d’aventure à l’américaine » avec le western Tom Mix dans Les grandes aventures vers 1940. Dans le même temps, Calvo reste Calvo, et il ne peut se détacher d’une certaine forme de fantaisie graphique baroque », pour reprendre le terme de Thierry Groensteen. Cela se voit particulièrement dans la représentation des méchants » Kral et Nodji sont des trognes » dans la plus pure tradition de la caricature grotesque, le roi Kral possédant des traits presque simiesques. La couverture, seul élément en couleur, est très réussie elle mêle deux archétypes graphiques, celui de l’ogre pour Kral et celui du savant fou et malfaisant pour Nodji, et annonce d’emblée l’univers visuel et narratif qui sera celui de l’histoire, entre fantaisie médiévale et fantaisie scientifique. Cela se voit aussi dans la représentation des effets des inventions des deux camps, toujours plus inventifs les uns que les autres toile d’araignée couvrant la ville, rayon maléfique, monstres antédiluviens jaillissant des eaux… Ici aussi Calvo peut, dans les limites d’un objet à l’impression plutôt médiocre et en noir et blanc, s’amuser à proposer des effets graphiques détonants. Monstres antédiluviens et désordres climatiques les excursions de Calvo vers son baroque habituel sont rares dans La Croisière Fantastique, mais existent. En tant qu’inscrit dans une tradition de la science-fiction, La Croisière Fantastique est un objet impur il fait référence à un mythe de la tradition science-fictionnelle européenne, mai sans véritablement l’approfondir, il mêle dans son graphisme influence réaliste américaine et tradition du grotesque littéraire européen… Ces imperfections sont, dans le fond, en parfaite adéquation avec sa nature éditoriale, populaire et bon marché, au sein de la collection des Cahiers d’Ulysse. Les Cahiers d’Ulysse, collection de l’aventure graphique populaire La collection Les Cahiers d’Ulysse de l’éditeur SEPIA est selon Pierre Guérin cf biblio la meilleure série de récits complets sous l’Occupation ». Le récit complet » est une catégorie éditoriale de la bande dessinée des années 1930 à 1950 qui se caractérise par la parution mensuelle, dans une collection dédiée, de fascicules contenant chacun une histoire unique et entière. Cela par opposition à d’autres formes éditoriales périodiques comme le petit format ou bien sûr la revue qui rassemblent plusieurs histoires, pour certaines diffusées en épisodes suivis d’une livraison à l’autre. Les Cahiers d’Ulysse s’inscrit pleinement dans une tradition née dans les années 1930 et diffuse des récits complets d’aventures populaires qui exploitent tous les sous-genres du récit d’aventure western, science-fiction, récit de jungle, piraterie… En un sens, il s’agit de la version graphique des grandes collections de romans populaires pour adolescents et jeunes adultes présents chez des éditeurs comme Fayard ou Armand Colin. On va donc trouver dans Les Cahiers d’Ulysse d’autres bandes dessinées de science-fiction, comme Saturne contre la Terre de Giovanni Scolari déjà parue dans Le Journal de Toto en 1938 qui reprend le thème classique de l’invasion extraterrestre et, peut-être plus que Calvo, porte la marque des auteurs américains en se rapprochant du genre du space opera qui triomphera dans les années suivantes. Les deux récits sont assez proches l’un de l’autre dans leurs intrigues et leurs caractéristiques graphiques, même si Calvo reste davantage en retrait de la veine américaine. Giovanni Scolari – Saturne contre la Terre représentation fantaisiste de la guerre intergalactique Calvo, Scolari, Pellos, Liquois, sont à l’avant-garde d’une évolution cruciale de la science-fiction graphique. Ces auteurs, sous l’influence d’éditeurs inspirés par les méthodes américaines, sont en train de s’acclimater, et d’acclimater le grand public avec eux, à l’idée que la science-fiction se dessine dans un style spécifique, avec des caractéristiques propres. Ils normalisent », en accompagnant des évolutions éditoriales, un nouveau genre littéraire. L’aventure réaliste » se précisera encore et évoluera comme un genre à succès de la bande dessinée de l’immédiat après-guerre. Curieusement Calvo ne participera pas au grand mouvement de l’école française » vers le réalisme et préfèrera se concentrer sur son style animalier, sans doute plus personnel. Car finalement, que nous montrent des oeuvres comme Saturne contre la Terre de Giovanni Scolari ou Croisière Fantastique de Calvo ? Elles nous renseignent sur une période de transition durant laquelle naît une nouvelle forme de science-fiction graphique française, sous influence américaine, mais pas seulement. Elles montrent surtout à quel point cette évolution est liée à l’apparition de nouvelles formes éditoriales. Production sérialisée imprimée sur du papier de mauvaise qualité, exploité à plusieurs reprises sur des supports différents… Il s’agit bien d’une oeuvre de la culture de masse, ou de la culture populaire. La science-fiction s’essaye comme genre dans la bande dessinée des années 1938-1945 à travers des formules éditoriales qui feront son large succès après-guerre diffusion dans des périodiques bon marché, des récits complets et des petits formats adresse à l’enfant, à l’adolescent et au jeune adulte emprunt aux codes éditoriaux de la littérature populaire À travers le recours à des archétypes narratifs et visuels et à des choix esthétiques, le genre se construit, de façon encore incertaine en ces années pré-1945 références non-explicitées à des mythes connus qui rattachent d’emblée à la SF européenne Atlantide, invasion extraterrestre, voyage spatial…, comme le recours à un imaginaire non-américain traitement fantaisiste de la science rattachement d’emblée et exclusive au roman d’aventures choix graphique du réalisme anatomique académique, avec des visages qui semblent fortement influencés par le cinéma nez droit, menton marqué personnages archétypaux l’impératrice d’un monde perdu, bienveillante ou maléfique, le héros-ingénieur, savant fou maléfique un mélange constant entre science et magie l’impératrice ouvre magiquement un passage dans la montagne des monstres antédiluviens Le virage de la science-fiction des années 1940 est bien dans son rattachement au récit d’aventures populaires qui provoque sa démultiplication sur des supports à large diffusion. Et la démultiplication fonde la reconnaissance immédiate du genre. Elle devient une littérature de pulp, ce qu’elle n’était pas avant les années 1930, Saint-Ogan étant un des derniers représentants d’une tendance de science-fiction à l’ancienne » dans le cadre du merveilleux littéraire et de la fantaisie scientifique. C’est bien toute une grammaire qui se construit au fur et à mesure avec des oeuvres répétitives comme La Croisière fantastique ou Saturne contre la Terre où la sérialité et la répétition de motifs sont plus importantes que l’originalité propre à l’auteur. L’abandon par Calvo de son style personnel illustre bien les mécanismes éditoriaux de cette littérature, que nous décrivons ici, faut-il le préciser, sans jugement de valeur. Ce sont bien ces codes répétitifs qui vont être remis en cause à la fin des années 1960 avec des séries comme Valérian et Barbarella dont une des caractéristiques est justement de casser certains éléments stéréotypiques, qu’ils soient graphiques ou éditoriaux. Mais ceci est une autre histoire… ** Je terminerai par un post-scriptum Ceux de mes lecteurs qui connaissent bien la période et auront remarqué la date de publication de 1942 pourront s’étonner que je n’évoque pas la question de l’Occupation et les enjeux idéologiques, politiques et éditoriaux de la bande dessinée entre 1940-1945. J’ai préféré mettre de coté cette problématique maintes fois traitées et, à mes yeux, souvent trop parasitaire, et la questionner dans un prochain article. Références bibliographiques Pierre Guérin, Le collectionneur de bandes dessinées n°14-15, janvier 1979, Dossier Calvo sur Neuvième art Un article de Gilles Ratier sur le style de Calvo sur bdzoom Sile 9e art a de quoi faire rêver, les places sont pourtant très chères. Au-delà de l'indispensable coup de crayon, d'autres qualités sont nécessaires pour devenir un dessinateur de BD accompli et à la mode, condition sine qua non pour se tailler la part du gâteau.. Le métier de la bande dessinée, en terme de création, regroupe au moins 3 métiers : scénariste, dessinateur
Le dessinateur croate Igor Kordey est un véritable boulimique qui compte à son actif plus de 10 albums en deux ans !BRUXELLES Taras Boulba. Le nom de ce héros du roman éponyme de Nicolas Gogol claque dans les plaines d'Ukraine comme un coup de tonnerre et fait vibrer l'âme slave tout entière. Quoi de plus naturel donc que de confier l'adaptation de cette épopée à un artiste symbolisant à lui seul l'âme slave au sens littéraire du terme. C'est ce qu'a fait Jean-David Morvan, directeur de la collection ex-libris de Delcourt, la collection qui ambitionne d'adapter en bande dessinée les grands romans ne dites surtout pas classiques ! de la littérature. Le scénariste s'est tourné spontanément et naturellement vers Igor nom ne vous dit peut-être rien; pourtant le dessinateur croate a déjà une carrière longue de trente années derrière lui. Une carrière riche commencée dans une ex-Yougoslavie qui était plus ouverte qu'on ne le pense. "J'ai découvert la bande dessinée à l'âge de 5 ou 6 ans dans un magazine pour la jeunesse qui était publié dans mon pays. J'y ai notamment découvert prince Vaillant et j'étais fasciné par le réalisme de ces dessins", se souvient Igor Kordey qui a très tôt su que le dessin était sa voie. "J'ai une carrière de 30 ans mais quand je dis ça, je considère les années où la bande dessinée m'a permis de vivre par moi-même et de quitter mes parents. Sinon, je dessine depuis toujours."Dans son pays, Kordey est une véritable sommité. Il reçoit de nombreux prix, travaille pour des magazines de jeunes et est même un artiste reconnu par l'État avant la guerre. Dans les années 80, il est repéré par Les Humanoïdes associés, il signe également un album chez Dargaud avant de céder à l'appel des sirènes de l'oncle Sam. Igor Kordey quitte sa Croatie natale pour s'installer au Canada et faire les beaux jours de l'industrie des comics. C'est la guerre dans son pays. "Pour moi, c'était vraiment un rêve. Je quittais mon pays en guerre et, après avoir travaillé dans la BD française, je me lançais dans le comics. C'était formidable." À son actif, Kordey compte notamment des X-Men, des Star Trek et autres Daredevil pour les séries les plus connues."C'est une manière tout à fait différente de travailler. Aux États-Unis, ce qui compte, c'est de produire. Il faut faire 22 pages par mois." Résultat aujourd'hui revenu en Europe, Kordey est un dessinateur plus que prolixe. Chez Delcourt, il a réalisé la prouesse de sortir 10 albums en 2 ans ! Un véritable exploit qui ferait saliver d'envie beaucoup de ses collègues. "Oui c'est vrai que je peux dessiner vite et beaucoup. C'est sans aucun doute lié à mon expérience américaine mais pas seulement. Les dessinateurs en Europe ont tendance à se focaliser sur le décor au détriment de l'action. Je ne dis pas que c'est mauvais, mais moi je préfère l'action et je ne m'occupe que très peu de ce qu'il y a autour. Par ailleurs, je me documente très peu. Pour les bâtiments, les armes, ce genre de choses, oui. Mais pour le reste, je laisse travailler mon imagination. Ça va plus vite." Et le résultat est très vif, très nerveux. Le trait de Kordey peut s'adapter à tous les styles d'histoire, de l'historique à la science-fiction. C'est véritablement étonnant."Et puis, il faut aussi être réaliste. Le coût de la vie augmente partout et le prix des pages chez les éditeurs n'a pas beaucoup bougé en 20 ans. Quand on a une famille à nourrir, il faut multiplier les pages", sourit Kordey qui avoue travailler 10 à 12 heures par jour et ne prendre jamais de congés. "Mais ce n'est pas grave. Au plus je travaille, meilleur je deviens."Et pour Delcourt, Kordey produit à n'en plus finir. Empire et L'histoire secrète avec Pécau, Le coeur des batailles avec Morvan et Voulyzé et aujourd'hui l'adaptation de Taras Boulba cosignée par le même trio. "Quand Jean-David m'a fait cette suggestion, j'ai dit oui tout de suite. Je suis un grand fan de Taras Boulba dont j'avais lu une excellente traduction. Il y a quelques années, j'avais vu le film avec Yul Brynner et Tony Curtis, c'était horrible et je me suis dit que si un jour j'avais l'occasion, je ferais mieux."Le défi est assurément réussi. On retrouve dans les planches de Kordey l'âme slave des terribles cavaliers cosaques. "Je suis slave moi-même. J'ai ce feeling avec l'histoire. L'âme slave, c'est une manière de voir les choses, un état d'esprit, un art de vivre qui comprend un fort sens de l'honneur et de la fête. Pour nous comme pour les Méditerranéens, la vie est une fête. Plus on va vers le Nord, plus c'est froid..." Mais plus que slave, le dessinateur a un physique à la Taras Boulba, le personnage semble véritablement l'habiter. "Taras est un personnage très fort et j'ai sans doute un peu de lui en moi, mais il me fait surtout penser à mon père."Comme le personnage de Gogol qui devient un peu le sien sous son crayon, Kordey a l'âme d'un combattant qui veut s'imposer sur le marché franco-belge comme il l'a fait aux États-Unis. Avec des albums de cette qualité, nul doute que la renommée ne devrait pas tarder. Lire ce Taras Boulba, c'est goûter le plaisir de galoper dans les plaines sauvages, sentir la crainte qu'inspiraient les Cosaques, frémir de leur cruelle violence. Pour arriver à ce résultat, on ne peut pas oublier de souligner le merveilleux travail d'un jeune coloriste. "Peng est un jeune Chinois qui a à peine 19 ou 20 ans. C'est Jean-David qui nous a mis en contact. C'est un vrai génie. Je n'ai quasiment rien eu besoin de lui dire et voilà ce que ça a donné." Une formidable adaptation d'un roman trop KaibeckMorvan-Voulzyé-Kordey Taras Boulba, t. 1/3, coll. ex-libris, Éd. Delcourt.
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