Larticle L. 112-10 du Code des assurances prévoit que cette faculté concerne les contrats d'assurance constituant un complément d'un bien ou d'un service vendu par un fournisseur. Ce contrat doit couvrir soit le risque de mauvais fonctionnement, de perte, y compris de vol ou d'endommagement des biens fournis, soit l'endommagement ou la perte, y compris le vol, de
Le Code des Assurances prĂ©voit des rĂšgles prĂ©cises pour effectuer la rĂ©siliation de son contrat d’assurance auto. Ces rĂšgles ont Ă©voluĂ© au cours des annĂ©es au profit des assurĂ©s, qui peuvent dĂ©sormais rĂ©silier, facilement et sans justification, dĂšs la fin de la premiĂšre annĂ©e de contrat. – À l’aide de la loi Hamon – À l’échĂ©ance – À l’aide de la loi ChĂątel – En cas de changement dans la vie de l’assurĂ© – En cas de vente du vĂ©hicule – En cas de diminution du risque – En cas de perte totale du vĂ©hicule – Si un autre contrat est rĂ©siliĂ© par l’assureur aprĂšs un sinistre – En cas de dĂ©cĂšs de l’assurĂ© À l’aide de la loi Hamon L’article L113-15-2 du Code des Assurances, ajoutĂ© en 2015 par la loi Hamon, permet Ă  l’assurĂ© de rĂ©silier librement son contrat dĂšs la fin de la premiĂšre annĂ©e d’assurance. L’assurance au tiers responsabilitĂ© civile restant obligatoire pour un vĂ©hicule terrestre Ă  moteur, l’assurĂ© doit avoir souscrit un nouveau contrat d’assurance auto auparavant voir notre article Comment changer d’assurance auto ?. C’est normalement le futur assureur qui se charge d’effectuer les formalitĂ©s nĂ©cessaires Ă  l’exercice du droit de rĂ©siliation. Le contrat prend fin 1 mois aprĂšs la notification Ă  l’assureur. => Voir notre article RĂ©silier son assurance auto avec la loi Hamon. => Voir notre modĂšle de lettre de rĂ©siliation avec la loi Hamon. À l’échĂ©ance La facultĂ© annuelle de rĂ©siliation d’un contrat d’assurance dommages permet Ă  l’assurĂ© de rĂ©silier librement son contrat d’assurance auto 2 mois ou plus avant l’échĂ©ance annuelle article L. 113-12 du Code des Assurances. Cette rĂ©siliation doit s’effectuer par lettre recommandĂ©e. Le point de dĂ©part du dĂ©lai est la date d’expĂ©dition de la lettre, le cachet de la poste faisant foi. Le contrat prend fin Ă  la date d’échĂ©ance annuelle. => Voir notre modĂšle de lettre de rĂ©siliation Ă  l’échĂ©ance. À l’aide de la loi ChĂątel L’article L113-15-1 du Code des Assurances, ajoutĂ© en 2005 par la loi ChĂątel, permet Ă  l’assurĂ© de se dĂ©fendre contre la tacite reconduction et de rĂ©silier son contrat Si l’assureur n’a pas envoyĂ© son avis d’échĂ©ance avant la date d’échĂ©ance annuelle. À compter de la date d’échĂ©ance, l’assurĂ© peut mettre Ă  tout moment un terme au contrat par lettre recommandĂ©e. Celui-ci prend fin le lendemain de l’envoi de la notification Ă  l’assureur. Si les mentions d’information relatives Ă  la loi ChĂątel ne sont pas prĂ©sentes sur l’avis d’échĂ©ance. À compter de la date d’échĂ©ance, l’assurĂ© peut mettre Ă  tout moment un terme au contrat par lettre recommandĂ©e. Celui-ci prend fin le lendemain de l’envoi de la notification Ă  l’assureur. Si l’assureur a envoyĂ© son avis d’échĂ©ance moins de 15 jours avant la date limite d’exercice du droit Ă  rĂ©siliation Ă  Ă©chĂ©ance soit 2 mois et 15 jours avant l’échĂ©ance annuelle. L’assurĂ© dispose de 20 jours pour rĂ©silier son contrat par lettre recommandĂ©e. Le dĂ©lai de dĂ©nonciation court Ă  partir de la date figurant sur le cachet de la poste. Le contrat prend fin Ă  la date d’échĂ©ance annuelle. => Voir notre article RĂ©silier son assurance auto avec la loi ChĂątel. => Voir notre modĂšle de lettre de rĂ©siliation avec la loi ChĂątel. En cas de changement dans la vie de l’assurĂ© Selon l’article L113-16 du Code des Assurances, l’assurĂ© automobile Ă  la facultĂ© de rĂ©silier son contrat lors d’un changement de domicile ; d’un changement de situation matrimoniale ; d’un changement de rĂ©gime matrimonial ; d’un changement de profession ; de sa retraite professionnelle ; d’une cessation dĂ©finitive d’activitĂ©. Cette facultĂ© de rĂ©siliation du contrat n’est possible que lorsque celui-ci a pour objet la garantie de risques en relation directe avec la situation antĂ©rieure et qui ne se retrouvent pas dans la situation nouvelle. » L’article R113-6 du Code des Assurances prĂ©cise que c’est l’assurĂ© qui doit prouver que le changement a un impact direct sur les garanties du contrat et qu’il entraĂźne une modification des risques et donc autorise une rĂ©siliation. L’assurĂ© dispose de 3 mois aprĂšs l’évĂšnement pour effectuer la rĂ©siliation. Le contrat prend fin 1 mois aprĂšs la notification Ă  l’assureur. L’assureur doit rembourser Ă  l’assurĂ© la partie de cotisation correspondant Ă  la pĂ©riode pendant laquelle le risque n’a pas couru, pĂ©riode calculĂ©e Ă  compter de la date d’effet de la rĂ©siliation. => Voir notre article RĂ©silier son assurance auto aprĂšs un dĂ©mĂ©nagement. => Voir notre modĂšle de lettre de rĂ©siliation aprĂšs un dĂ©mĂ©nagement. En cas de vente du vĂ©hicule Lorsqu’un assurĂ© cĂšde son vĂ©hicule, le contrat est suspendu le lendemain du jour de l’aliĂ©nation, Ă  zĂ©ro heure article L121-11 du Code des Assurances. L’assurĂ© doit informer l’assureur par lettre recommandĂ©e du transfert de propriĂ©tĂ© du vĂ©hicule. S’il n’est pas remis en vigueur en reportant les garanties sur un autre vĂ©hicule, le contrat peut ĂȘtre rĂ©siliĂ© Ă  tout moment par l’assurĂ©. Le contrat prend fin 10 jours aprĂšs la notification Ă  l’assureur. L’assureur doit rembourser Ă  l’assurĂ© la partie de cotisation correspondant Ă  la pĂ©riode pendant laquelle le risque n’a pas couru, pĂ©riode calculĂ©e Ă  compter de la date d’effet de la rĂ©siliation. À dĂ©faut de la remise en vigueur du contrat ou de sa rĂ©siliation par l’une des parties, le contrat est rĂ©siliĂ© de plein droit Ă  l’expiration d’un dĂ©lai de 6 mois. => Voir notre modĂšle de lettre de rĂ©siliation pour vente de la voiture. En cas de diminution du risque L’article L113-4 du Code des Assurances prĂ©cise que l’assurĂ© a droit en cas de diminution du risque en cours de contrat Ă  une diminution du montant de la prime. Si l’assureur n’y consent pas, l’assurĂ© peut dĂ©noncer le contrat. » La rĂ©siliation doit se faire par lettre recommandĂ©e. Le contrat prend fin 30 jours aprĂšs la notification Ă  l’assureur. L’assureur doit rembourser Ă  l’assurĂ© la partie de cotisation correspondant Ă  la pĂ©riode pendant laquelle le risque n’a pas couru, pĂ©riode calculĂ©e Ă  compter de la date d’effet de la rĂ©siliation. En cas de perte totale du vĂ©hicule En cas de perte totale du vĂ©hicule rĂ©sultant d’un Ă©vĂ©nement non prĂ©vu par le contrat ex vol ou destruction de la voiture dans le cas d’une assurance au tiers, l’assurance est rĂ©siliĂ©e de plein droit article L121-9 du Code des Assurances. Le contrat prend fin Ă  la date de la perte. L’assureur doit rembourser Ă  l’assurĂ© la partie de cotisation correspondant Ă  la pĂ©riode pendant laquelle le risque n’a pas couru, pĂ©riode calculĂ©e Ă  compter de la date d’effet de la rĂ©siliation. Si un autre contrat est rĂ©siliĂ© par l’assureur aprĂšs un sinistre Il s’agit ici d’un cas particulier. Selon l’article A211-1-2 du Code des Assurances, l’assureur a la possibilitĂ© de rĂ©silier un contrat d’assurance auto aprĂšs sinistre, avant sa date d’expiration normale, si le sinistre a Ă©tĂ© causĂ© par un conducteur en Ă©tat d’imprĂ©gnation alcoolique ou sous l’emprise de stupĂ©fiants ou si le sinistre a Ă©tĂ© causĂ© par infraction au code de la route entraĂźnant une dĂ©cision judiciaire ou administrative de suspension du permis de conduire d’au moins un mois, ou une dĂ©cision d’annulation de ce permis. » DĂšs lors, l’assurĂ© rĂ©siliĂ© a la facultĂ© de rĂ©silier les autres contrats souscrits auprĂšs de cet assureur, et notamment ses autres contrats d’assurance auto ou moto s’il possĂšde plusieurs vĂ©hicules. La rĂ©siliation doit se faire par lettre recommandĂ©e. Le contrat prend fin 30 jours aprĂšs la notification Ă  l’assureur. L’assureur doit rembourser Ă  l’assurĂ© la partie de cotisation correspondant Ă  la pĂ©riode pendant laquelle le risque n’a pas couru, pĂ©riode calculĂ©e Ă  compter de la date d’effet de la rĂ©siliation. En cas de dĂ©cĂšs de l’assurĂ© L’hĂ©ritier a la possibilitĂ© de rĂ©silier le contrat aprĂšs le dĂ©cĂšs de l’assurĂ© article L121-10 du Code des Assurances. À savoir tant que la rĂ©siliation n’est pas effective, l’assurance continue de plein droit au profit de l’hĂ©ritier, Ă  charge par celui-ci d’exĂ©cuter toutes les obligations dont l’assurĂ© Ă©tait tenu vis-Ă -vis de l’assureur en vertu du contrat et notamment le paiement des cotisations. La rĂ©siliation doit se faire par lettre recommandĂ©e. Le contrat prend fin dĂšs notification Ă  l’assureur. L’assureur doit rembourser Ă  l’hĂ©ritier la partie de cotisation correspondant Ă  la pĂ©riode pendant laquelle le risque n’a pas couru, pĂ©riode calculĂ©e Ă  compter de la date d’effet de la rĂ©siliation. Tous nos articles
LarĂ©siliation en cas de circonstances particuliĂšres : L' article L113-16 du Code des Assurances dispose que lors de la survenance de certaines circonstances, le contrat d'assurance peut ĂȘtre rĂ©siliĂ© lorsque ces circonstances sont de nature Ă  modifier le risque assurĂ©. Parmi ces circonstances se trouve le dĂ©mĂ©nagement de l'assurĂ©, le
Article L121-10 EntrĂ©e en vigueur 2020-12-01 En cas de dĂ©cĂšs de l'assurĂ© ou d'aliĂ©nation de la chose assurĂ©e, l'assurance continue de plein droit au profit de l'hĂ©ritier ou de l'acquĂ©reur, Ă  charge par celui-ci d'exĂ©cuter toutes les obligations dont l'assurĂ© Ă©tait tenu vis-Ă -vis de l'assureur en vertu du contrat. Il est loisible, toutefois, soit Ă  l'assureur, soit Ă  l'hĂ©ritier ou Ă  l'acquĂ©reur de rĂ©silier le contrat. L'assureur peut rĂ©silier le contrat dans un dĂ©lai de trois mois Ă  partir du jour oĂč l'attributaire dĂ©finitif des objets assurĂ©s a demandĂ© le transfert de la police Ă  son nom. En cas d'aliĂ©nation de la chose assurĂ©e, celui qui aliĂšne reste tenu vis-Ă -vis de l'assureur au paiement des primes Ă©chues, mais il est libĂ©rĂ©, mĂȘme comme garant des primes Ă  Ă©choir, Ă  partir du moment oĂč il a informĂ© l'assureur de l'aliĂ©nation par lettre, tout autre support durable ou moyen prĂ©vu Ă  l'article L. 113-14. Lorsqu'il y a plusieurs hĂ©ritiers ou plusieurs acquĂ©reurs, si l'assurance continue, ils sont tenus solidairement du paiement des primes. Il ne peut ĂȘtre prĂ©vu le paiement d'une indemnitĂ© Ă  l'assureur dans les cas de rĂ©siliation susmentionnĂ©s. Les dispositions du prĂ©sent article ne sont pas applicables au cas d'aliĂ©nation d'un vĂ©hicule terrestre Ă  moteur.
À dater de ce jour, conformĂ©ment aux dispositions de l'article L121 -10 du Code des assurances. appliquĂ©es Ă  ma qualitĂ© de propriĂ©taire des biens assurĂ©s suite Ă  : ☐ un achat ☐ une succession ☐ Suite Ă  l'augmentation du montant de la cotisation dans un dĂ©lai de 30 jours aprĂšs l'envoi de la prĂ©sente. Je vous remercie de me faire parvenir un relevĂ© d'information dans les
Librairie Le Projet de loi d’orientation et de programmation du ministĂšre de l’IntĂ©rieur du 16 mars 2022 contient un chapitre dĂ©diĂ© notamment Ă  L’assurance des risques de cyberattaques », qui prĂ©voit l’intĂ©gration dans le Code des assurances d’un article L. 121-10-1 le texte officiel mentionne un article L. 12-10-1
. Celui-ci autorise le paiement d’une indemnitĂ© d’assurance Ă  l’assurĂ© en le subordonnant Ă  la justification du dĂ©pĂŽt d’une plainte de la victime auprĂšs des autoritĂ©s compĂ©tentes au plus tard 48 heures aprĂšs le paiement de cettd’un article L. 121-10-1e rançon » aprĂšs » le versement, pas avant. Le Conseil d’État a donnĂ© un avis favorable Ă  ce projet au motif que cette disposition porte une atteinte trĂšs limitĂ©e Ă  la libertĂ© d’entreprendre et Ă [...] IL VOUS RESTE 79% DE CET ARTICLE À LIRE L'accĂšs Ă  l'intĂ©gralitĂ© de ce document est rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s L'accĂšs Ă  l'intĂ©gralitĂ© de ce document est rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Vous ĂȘtes abonnĂ© - Identifiez-vous
Ledroit de résiliation ou de dénonciation prévu à l'article L. 113-15-2 du code des assurances, aux articles L. 932-12-1 et L. 932-21-2 du code de la sécurité sociale et à l'article L. 221-10-2 du code de la mutualité, dans leur rédaction résultant de ladite loi, est applicable aux adhésions et contrats existants à cette date.

Actions sur le document Article L121-10 En cas de dĂ©cĂšs de l'assurĂ© ou d'aliĂ©nation de la chose assurĂ©e, l'assurance continue de plein droit au profit de l'hĂ©ritier ou de l'acquĂ©reur, Ă  charge par celui-ci d'exĂ©cuter toutes les obligations dont l'assurĂ© Ă©tait tenu vis-Ă -vis de l'assureur en vertu du contrat. Il est loisible, toutefois, soit Ă  l'assureur, soit Ă  l'hĂ©ritier ou Ă  l'acquĂ©reur de rĂ©silier le contrat. L'assureur peut rĂ©silier le contrat dans un dĂ©lai de trois mois Ă  partir du jour oĂč l'attributaire dĂ©finitif des objets assurĂ©s a demandĂ© le transfert de la police Ă  son nom. En cas d'aliĂ©nation de la chose assurĂ©e, celui qui aliĂšne reste tenu vis-Ă -vis de l'assureur au paiement des primes Ă©chues, mais il est libĂ©rĂ©, mĂȘme comme garant des primes Ă  Ă©choir, Ă  partir du moment oĂč il a informĂ© l'assureur de l'aliĂ©nation par lettre recommandĂ©e. Lorsqu'il y a plusieurs hĂ©ritiers ou plusieurs acquĂ©reurs, si l'assurance continue, ils sont tenus solidairement du paiement des primes. Il ne peut ĂȘtre prĂ©vu le paiement d'une indemnitĂ© Ă  l'assureur dans les cas de rĂ©siliation susmentionnĂ©s. Les dispositions du prĂ©sent article ne sont pas applicables au cas d'aliĂ©nation d'un vĂ©hicule terrestre Ă  moteur. DerniĂšre mise Ă  jour 4/02/2012

AprĂšsl’article L. 121-17 du code des assurances, il est insĂ©rĂ© un article L. 121-18 ainsi rĂ©digĂ© : « Art. L. 121-18. – Toute clause des contrats d’assurance tendant Ă  subordonner le versement d’une indemnitĂ© en rĂ©paration d’un dommage causĂ© par une catastrophe technologique au sens de l’article L. 128-1 Ă  un immeuble bĂąti Ă  sa reconstruction sur place est rĂ©putĂ©e
Le dĂ©cĂšs du souscripteur est un motif de rĂ©siliation d’assurance prĂ©vu par la loi. Toutefois le contrat d’assurance auto Ă©tant un contrat d’assurance obligatoire, le lĂ©gislateur a prĂ©vu des mĂ©canismes spĂ©cifiques afin d’en assurer la continuitĂ©. Ainsi le contrat d’assurance auto n’est pas rĂ©siliĂ© automatiquement suite au dĂ©cĂšs du souscripteur. Il est maintenu et les hĂ©ritiers sont tenus de respecter les obligations auxquelles Ă©tait tenu le dĂ©funt. La poursuite du contrat au profit des hĂ©ritiers L’article L 121-10 du code des assurances prĂ©voit qu’ En cas de dĂ©cĂšs de l’assurĂ© ou d’aliĂ©nation de la chose assurĂ©e, l’assurance continue de plein droit au profit de l’hĂ©ritier ou de l’acquĂ©reur, Ă  charge par celui-ci d’exĂ©cuter toutes les obligations dont l’assurĂ© Ă©tait tenu vis-Ă -vis de l’assureur en vertu du contrat. » ConcrĂštement suite au dĂ©cĂšs de l’assurĂ©, le contrat d’assurance est maintenu. Les hĂ©ritiers bĂ©nĂ©ficient des garanties prĂ©vues au contrat d’assurance. En contrepartie les hĂ©ritiers doivent assumer les obligations qui incombaient Ă  l’assurĂ©, notamment le paiement de la prime. Le maintien du contrat permet d’éviter des situations de non assurance. Les hĂ©ritiers ont le temps d’opter pour une solution d’assurance auto adaptĂ©e Ă  leur situation. La rĂ©siliation du contrat par l’assureur Dans son second paragraphe l’article L 121-10 du code des assurances dispose qu’ Il est loisible, toutefois, soit Ă  l’assureur, soit Ă  l’hĂ©ritier ou Ă  l’acquĂ©reur de rĂ©silier le contrat. L’assureur peut rĂ©silier le contrat dans un dĂ©lai de trois mois Ă  partir du jour oĂč l’attributaire dĂ©finitif des objets assurĂ©s a demandĂ© le transfert de la police Ă  son nom ». Il s’agit donc de l’hypothĂšse oĂč l’hĂ©ritier souhaite conserver le contrat d’assurance, il fait un courrier en ce sens Ă  l’assureur. L’assureur dispose alors d’un dĂ©lai de trois mois pour accepter ou rĂ©silier le contrat. En effet la validitĂ© d’un contrat d’assurance auto est pour partie liĂ©e Ă  des critĂšres qui sont propres Ă  l’assurĂ©. L’hĂ©ritier ne remplit pas forcĂ©ment ces critĂšres de souscription bonus-malus, Ăąge, zone gĂ©ographique
etc.. Dans ce cas l’assureur peut lĂ©gitimement rĂ©silier le contrat. Par exemple dans le cas de l’assurance auto collection, l’assurĂ© doit possĂ©der un vĂ©hicule principal assurĂ© Ă  son nom et ĂȘtre en situation de bonus. Si l’hĂ©ritier ne remplit pas ces conditions, l’assureur peut donc prononcer la rĂ©siliation du contrat. En revanche si l’hĂ©ritier rĂ©pond aux conditions de souscription, l’assureur peut passer l’assurance Ă  son nom. La rĂ©siliation du contrat par l’hĂ©ritier Lorsque l’hĂ©ritier des objets assurĂ©s est connu, celui-ci peut demander la rĂ©siliation du contrat. En effet on peut considĂ©rer qu’à ce moment un transfert de propriĂ©tĂ© s’est opĂ©rĂ©. Le transfert de propriĂ©tĂ© est un motif de rĂ©siliation. Dans les cas oĂč l’assurance est obligatoire, comme pour un vĂ©hicule automobile, c’est de prĂ©fĂ©rence le nouvel assureur qui doit faire la demande de rĂ©siliation auprĂšs de l’ancien assureur. La demande Ă©manant du nouvel assureur la continuitĂ© du contrat d’assurance est certaine. L’hĂ©ritier rĂ©pond Ă  l’obligation d’assurance qui lui incombe pour un vĂ©hicule terrestre Ă  moteur. Cette obligation s’applique Ă©videmment aux vĂ©hicules de collection. L’hĂ©ritier une fois dĂ©signĂ© pourra Ă©galement activer les mĂ©canismes classiques de rĂ©siliation prĂ©vus par la loi Chatel et la loi Hamon. L’établissement de la qualitĂ© d’hĂ©ritier par la dĂ©volution successorale Pour pouvoir effectuer une demande de rĂ©siliation suite au dĂ©cĂšs de l’assurĂ©, il conviendra d’établir qui sont les hĂ©ritiers habilitĂ©s Ă  faire cette demande. En gĂ©nĂ©ral, le premier document transmis Ă  l’assureur est l’acte de dĂ©cĂšs. Il faudra ensuite transmettre les coordonnĂ©es du notaire en charge de la succession. En effet tant que la succession n’est pas prononcĂ©e, il aura la charge d’administrer la succession le temps de rechercher les hĂ©ritiers et de faire l’inventaire du patrimoine. Ensuite le notaire Ă©tablira la liste des hĂ©ritiers appelĂ©s Ă  recueillir la succession. Une fois la dĂ©volution Ă©tablie, elle est relatĂ©e dans un acte de notoriĂ©tĂ©. Cet acte Ă©tablit clairement l’identitĂ© du nouveau propriĂ©taire des biens, l’hĂ©ritier. Cet acte notariĂ© devra ĂȘtre transmis Ă  l’assureur. Seul l’hĂ©ritier ainsi identifiĂ© pourra demander le maintien ou la rĂ©siliation du contrat d’assurance auto. Les dĂ©marches administratives sont souvent les derniers actes dont on a envie de s’occuper suite au dĂ©cĂšs d’un proche. Toutefois il convient de s’en occuper avec diligence afin que la succession se dĂ©roule le mieux possible. Le notaire sera votre relais principal dans cette Ă©preuve. Votre assureur conseil pourra Ă©galement vous accompagner Ă  gĂ©rer la transition des diffĂ©rents contrats d’assurance du dĂ©funt.
VersionPDF. 1 L ’article L. 121-2 du Code des assurances prĂ©voit la couverture, par l’assureur de responsabilitĂ© civile, des dommages causĂ©s par des personnes dont l’assurĂ© est civilement responsable en vertu de l’article 1384 du Code civil, quelles que soient la nature et la gravitĂ© des fautes de ces personnes. Soumise Ă  des principes gĂ©nĂ©raux rĂ©guliĂšrement réévaluĂ©s par la vigueur de la jurisprudence, la rĂ©siliation demeure d'un maniement dĂ©licat. La rĂ©siliation des contrats d'assurance dĂ©roge trĂšs largement aux rĂšgles applicables en matiĂšre de droit commun des obligations. C'est ainsi que le code des assurances prĂ©voit de nombreux cas de rĂ©siliation qui sont inconnus dans d'autres domaines voir schĂ©mas. Les Ă©vĂ©nements qui permettent Ă  l'assureur ou Ă  l'assurĂ© de mettre fin au contrat d'assurance sont nombreux. Le Doyen Beignier Ă©crit ainsi Paradoxalement, alors qu'il Ă©tait autrefois assez difficile et coĂ»teux... de rĂ©silier un contrat d'assurance, c'est devenu aujourd'hui l'enfance de l'art. On en vient Ă  se demander si la lĂ©gislation n'est pas devenue anarchique sur ce point. En effet, la loi de 1989 qui a instaurĂ© le principe de rĂ©siliation annuelle a maintenu les cas particuliers. » La loi du 31 dĂ©cembre 1989 a, en effet, profondĂ©ment modifiĂ© le rĂ©gime de rĂ©siliation du contrat d'assurance qui rĂ©sultait de la loi du 13 juillet 1930. Cette derniĂšre prĂ©voyait une hypothĂšse de dĂ©nonciation qui ne pouvait ĂȘtre mise en oeuvre que tous les dix ans avec un prĂ©avis de six mois. Aujourd'hui encore, la rĂ©siliation du contrat d'assurance n'est pas libre et n'est possible que dans les cas prĂ©vus par le droit commun ou par le code des assurances. Le contrat d'assurance peut toutefois ĂȘtre rĂ©siliĂ© dans pas moins de 23 cas diffĂ©rents qui sont ouverts soit Ă  l'assureur, soit Ă  l'assurĂ©, soit Ă  l'un et l'autre, soit mĂȘme de plein droit. 23 situations de rĂ©siliation Consensualisme. Comme tous les contrats, les polices d'assurance peuvent ĂȘtre rĂ©siliĂ©es d'un commun accord, par consentement mutuel. Dans ce cas, la rĂ©siliation n'est soumise Ă  aucun mĂ©canisme particulier et les parties ne sont pas tenues de respecter les formes et dĂ©lais de prĂ©avis prĂ©vus par ailleurs Civ. 2e, 7 oct. 2010, n° RGDA Il a, en consĂ©quence, Ă©tĂ© rĂ©cemment jugĂ© que le courtier ne peut rĂ©clamer Ă  l'assureur le paiement de commissions Ă  la suite de la rĂ©siliation des polices mĂȘme si l'assureur et l'assurĂ© se sont mis d'accord sur un dĂ©lai de prĂ©avis plus court que le dĂ©lai lĂ©gal Civ. 2e, 30 avr. 2014, n° Il a par ailleurs Ă©tĂ© jugĂ© que, lorsque l'assurĂ© a pris l'initiative de demander la rĂ©siliation en dehors d'un cas lĂ©gal ou contractuel, il peut rĂ©tracter sa demande tant qu'elle n'est pas acceptĂ©e par l'assureur CA Paris, 15 mai 1996, Juris-Data n°1996-023511. Il en rĂ©sulte qu'il peut revenir sur son initiative si un sinistre survient avant que la proposition de rĂ©siliation ne soit acceptĂ©e par l'assureur. Cette rĂ©siliation par consentement mutuel peut aussi ĂȘtre tacite, par exemple lorsque l'assurĂ© a cessĂ© de payer la prime et que l'assureur n'a plus adressĂ© d'appel de cotisation Civ. 1re, 23 sept. 2003, n° RGDA La police d'assurance peut aussi ĂȘtre rĂ©siliĂ©e lors de son Ă©chĂ©ance annuelle, moyennant un prĂ©avis de deux mois C. assur., art. L. 113-12. Cette facultĂ© de rĂ©siliation ne s'applique pas aux assurances sur la vie et il peut y ĂȘtre dĂ©rogĂ© pour les contrats individuels d'assurance-maladie et pour la couverture des risques autres que ceux des particuliers. Dans ce cas, la facultĂ© de rĂ©siliation peut ĂȘtre Ă©cartĂ©e par le contrat, ce qui signifie qu'elle s'applique, sauf clause contraire. Depuis l'adoption de la loi dite Hamon, certaines polices peuvent aussi, sous certaines conditions, faire l'objet d'une rĂ©siliation dite infra-annuelle voir Ă  ce sujet, l'article de Delphine Hauguel et Pierre Maraninchi p. 73. Modification du risque. La police d'assurance peut Ă©galement ĂȘtre rĂ©siliĂ©e en cas de modification du risque. C'est ainsi que la police peut ĂȘtre rĂ©siliĂ©e par l'assureur en cas d'aggravation du risque C. assur., art. L. 113-4 al. 1er. De son cĂŽtĂ©, l'assurĂ© est en droit de rĂ©silier la police si l'assureur n'adapte pas la prime Ă  la suite d'une dĂ©claration de diminution du risque C. assur., art. L. 113-4. Elle peut aussi l'ĂȘtre Ă  l'initiative de chacune des parties en cas de changement de domicile, de rĂ©gime matrimonial, de profession ou de cessation dĂ©finitive d'activitĂ© professionnelle de l'assurĂ© C. assur., art. L. 113-6 et L. 113-16. Ces Ă©vĂ©nements n'ouvrent toutefois le droit de rĂ©silier qu'Ă  condition que la garantie ait portĂ© sur des risques en relation directe avec la situation antĂ©rieure » et que ces risques ne se retrouvent pas dans la situation nouvelle ». Dans le mĂȘme ordre d'idĂ©es, la rĂ©siliation peut aussi intervenir en cas de transfert de la propriĂ©tĂ© du bien assurĂ© C. assur., art. L. 121-10. Elle intervient par ailleurs de plein droit dans l'hypothĂšse d'une perte totale ou de rĂ©quisition du bien assurĂ© C. assur., art. L. 121-9 et L. 160-6. Non-paiement de la prime d'assurance. C'est l'un des cas frĂ©quents de rĂ©siliation de la police C. assur., art. L. 113-3. La mise en oeuvre de cette rĂ©siliation est encadrĂ©e par de strictes conditions de forme et de dĂ©lais puisqu'elle ne peut intervenir qu'aprĂšs l'expiration d'un dĂ©lai de 40 jours Ă  compter de l'envoi par l'assureur d'une lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception informant clairement l'assurĂ© de l'intention de l'assureur de mettre un terme Ă  la police Ă  dĂ©faut de rĂšglement de la dette de prime dans les dĂ©lais impartis. La Cour de cassation a cependant rĂ©cemment jugĂ© que le non-paiement d'une fraction de la prime rĂ©sultant de son indexation au titre d'une pĂ©riode passĂ©e ne pouvait conduire Ă  la suspension de la couverture Civ. 2e, 13 juin 2013, n° Elle a par ailleurs jugĂ© que, par dĂ©rogation Ă  l'article L. 132-20 du code des assurances qui interdit la rĂ©siliation pour non-paiement de la prime en matiĂšre d'assurance vie, la facultĂ© de rĂ©siliation pour non-paiement de la prime pouvait ĂȘtre invoquĂ©e en matiĂšre d'assurance mixte Civ. 2e, 4 oct. 2012, n° RGDA SinistralitĂ©. L'assureur peut Ă©galement rĂ©silier la police aprĂšs la survenance d'un sinistre C. assur., art. R. 113-10. Cette possibilitĂ© n'est pas ouverte Ă  l'assureur de plein droit et il faut que la police d'assurance la prĂ©voie spĂ©cifiquement. Si une telle clause existe, l'assureur peut s'en prĂ©valoir mĂȘme dans le cas d'une assurance de groupe Civ. 1re, 20 janv. 1993, n° RGAT Il peut aussi rĂ©silier la police mĂȘme s'il s'agit d'une assurance obligatoire Civ. 1re, 5 juin 1985, RGAT Il ne peut cependant en faire usage en matiĂšre d'assurance automobile obligatoire, sauf lorsque le conducteur Ă©tait en Ă©tat d'imprĂ©gnation alcoolique lors de l'accident ou qu'il a commis une infraction l'exposant Ă  une dĂ©cision de suspension de son permis de conduire d'au moins un mois. Lorsque l'assureur use de sa prĂ©rogative de rompre le contrat d'assurance aprĂšs sinistre, l'assurĂ© est, de son cĂŽtĂ©, en droit d'exercer des reprĂ©sailles » et de mettre un terme Ă  tous les autres contrats le liant Ă  l'assureur C. assur., art. R. 113-10. AgrĂ©ment-Portefeuille. La rĂ©siliation peut ĂȘtre la consĂ©quence d'un changement affectant l'assureur. Il peut s'agir du transfert d'un portefeuille de contrats C. assur., art. L. 324-4. Il peut aussi s'agir du retrait de l'agrĂ©ment administratif accordĂ© Ă  une entreprise d'assurance vie ou d'assurance maladie. Dans ce cas, tous les contrats souscrits par elle cessent de plein droit d'avoir effet le 40e jour Ă  compter de la publication au JO de la dĂ©cision prononçant le retrait. Les primes Ă©chues et non payĂ©es Ă  la date de cette dĂ©cision sont dues en totalitĂ© Ă  l'entreprise d'assurance mais ne sont acquises Ă  l'assureur que proportionnellement Ă  la pĂ©riode garantie jusqu'au jour de la rĂ©siliation. Il a ainsi Ă©tĂ© rĂ©cemment jugĂ© que les primes Ă©chues entre la dĂ©cision de retrait d'agrĂ©ment et la date de rĂ©siliation de plein droit ne sont dues que proportionnellement Ă  la pĂ©riode garantie Civ. 1re, 29 mai 2013, n° L'assurĂ© objet d'une procĂ©dure collective. L'assureur et le reprĂ©sentant de l'assurĂ© ont la possibilitĂ© de rĂ©silier le contrat. L'ordonnance du 12 mars 2014 n°2014-326, JO 14 mars 2014, entrĂ©e en vigueur depuis le 1er juill. 2014 prise en application de la loi du 2 janvier 2014 loi n°2014-1 du 2 janv. 2014 ne modifie pas les dispositions propres Ă  la rĂ©siliation des contrats en cas de difficultĂ©s des entreprises prĂ©vues Ă  l'article L. 622-13 du code de commerce 1. La seule nouveautĂ© procĂšde de la suppression, uniquement en matiĂšre de sauvegarde judiciaire et Ă  l'exclusion du redressement judiciaire, de l'obligation pour l'assurĂ© de payer la contrepartie du contrat continuĂ© au comptant sauf obtention de dĂ©lais de paiement accordĂ©s par l'assureur. DĂ©sormais, le reprĂ©sentant de l'assurĂ© devra, au regard des documents prĂ©visionnels en sa possession, s'assurer qu'il dispose des fonds nĂ©cessaires pour dĂ©cider de l'exĂ©cution d'un contrat. Si, en principe, aucune rĂ©siliation ne peut rĂ©sulter du seul fait de l'ouverture d'une procĂ©dure collective, l'assureur peut mettre l'administrateur en demeure de prendre position sur la poursuite du contrat. À dĂ©faut de rĂ©ponse de l'administrateur dans un dĂ©lai d'un mois Ă  compter de la mise en demeure, le contrat est rĂ©siliĂ© de plein droit. Il en va de mĂȘme lorsque l'administrateur n'est plus en mesure de payer les primes, Ă  condition que l'assureur donne son accord pour mettre un terme au contrat. Dans cette hypothĂšse, il a Ă©tĂ© suggĂ©rĂ© de faire prĂ©valoir le mĂ©canisme de rĂ©siliation prĂ©vu Ă  l'article L. 113-3 al. 3 du code des assurances pour non-paiement des primes sur le droit des procĂ©dures collectives prĂ©vu par le code de commerce. Enfin, l'administrateur peut mettre fin aux contrats en cours, y compris les polices d'assurance, s'il lui apparaĂźt qu'il ne disposera pas des fonds suffisants pour assurer le paiement des primes. Le respect des formes L'article R. 112-1 du code des assurances dispose que les polices d'assurance doivent indiquer les cas et conditions de rĂ©siliation du contrat et de cessation de ses effets ». Elles doivent, en particulier, rappeler Ă  l'assurĂ© qu'il dispose d'un droit de rĂ©siliation annuelle et les conditions de mise en oeuvre de cette prĂ©rogative. Depuis la loi Chatel loi n°2005-67 du 28 janvier 2005, rentrĂ©e en vigueur depuis le 28 juillet 2005, pour les contrats Ă  tacite reconduction couvrant les personnes physiques en dehors de leurs activitĂ©s professionnelles, chaque avis d'Ă©chĂ©ance doit rappeler la date limite d'exercice par l'assurĂ© du droit de dĂ©nonciation du contrat. À dĂ©faut de celle-ci, l'assurĂ© peut mettre un terme au contrat, sans pĂ©nalitĂ©s, Ă  tout moment Ă  compter de la date de reconduction en envoyant une simple lettre recommandĂ©e Ă  son assureur. Dans ce cas, la rĂ©siliation prend effet le lendemain de la date figurant sur le cachet de la poste. À l'initiative de l'assurĂ©. Le code des assurances est libĂ©ral quant Ă  la forme de la rĂ©siliation Ă  l'initiative de l'assurĂ©. Il prĂ©voit ainsi que celui-ci peut, selon son choix, procĂ©der soit par une dĂ©claration faite contre rĂ©cĂ©pissĂ© au siĂšge social ou simplement chez le reprĂ©sentant de l'assureur dans la localitĂ©, soit par acte extra-judiciaire, soit par lettre recommandĂ©e, soit par tout autre moyen prĂ©vu par la police d'assurance souscrite C. assur., art. L. 113-14. La facultĂ© de rĂ©siliation annuelle fait toutefois exception Ă  ce principe puisqu'elle impose Ă  l'assurĂ© comme Ă  l'assureur le recours Ă  la lettre recommandĂ©e. De mĂȘme, l'assurĂ© est tenu d'avoir recours Ă  une lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception si la rĂ©siliation est fondĂ©e sur une modification du risque C. assur., art. R. 113-6. À l'initiative de l'assureur. La Cour de cassation a rĂ©cemment rappelĂ© que la rĂ©siliation annuelle du contrat d'assurance est lĂ©galement faite sous la forme de l'envoi par l'assureur d'une lettre recommandĂ©e Ă  l'assurĂ©, sans qu'il soit nĂ©cessaire de procĂ©der par voie de lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception. La Cour de cassation a donc jugĂ© qu'une cour d'appel ne pouvait pas Ă©carter le jeu de la rĂ©siliation alors qu'elle constatait l'envoi Ă  date certaine d'une telle lettre par l'assureur, mĂȘme si la date de distribution de la lettre recommandĂ©e Ă  l'assurĂ© n'Ă©tait pas Ă©tablie Civ. 2e, 18 avr. 2013, n° La Cour considĂšre que la connaissance par l'assurĂ© de la lettre est une prĂ©occupation secondaire, l'essentiel Ă©tant de s'assurer que l'assureur a envoyĂ© la lettre dans les dĂ©lais requis par le code des assurances. La Cour de cassation avait dĂ©jĂ  jugĂ© que le dĂ©lai de prĂ©avis court Ă  partir de la date figurant sur le cachet de la poste apposĂ© sur la lettre de rĂ©siliation attestant de la date d'envoi C. assur., art. L. 113-12. Voir Crim., 21 janv. 2014, n° ; Civ., 1re, 7 oct. 1998, n° Elle a prĂ©cisĂ© que cette rĂšgle s'appliquait aux contrats qui ne sont pas uniquement des assurances sur la vie et qui ont, de ce fait, un caractĂšre mixte Civ. 2e, 4 oct. 2012, n° Selon elle, la rĂ©siliation de ces contrats est soumise Ă  l'article L. 113-3 du code des assurances. En consĂ©quence, il n'est pas nĂ©cessaire que la mise en demeure soit adressĂ©e par lettre recommandĂ©e avec avis de rĂ©ception un simple courrier recommandĂ© envoyĂ© au dernier domicile connu de l'assurĂ© suffit. Un tel libĂ©ralisme n'est toutefois pas applicable Ă  tous les cas de rĂ©siliation puisque l'article R. 113-6 du code des assurances prĂ©voit que, lorsque la rĂ©siliation est fondĂ©e sur une modification du risque, celle-ci doit ĂȘtre adressĂ©e par une lettre recommandĂ©e avec demande d'avis de rĂ©ception indiquant la nature et la date de l'Ă©vĂ©nement qu'elle invoque ». La Cour de cassation a, par ailleurs, ajoutĂ© que la lettre de rĂ©siliation doit permettre une identification aisĂ©e du contrat et de l'assurĂ©, Ă  dĂ©faut de quoi la rĂ©siliation est inopĂ©rante. C'est ainsi que la lettre ne visant la police d'assurance que par son nom commercial et en ne faisant rĂ©fĂ©rence Ă  l'assurĂ© que par son numĂ©ro de client n'est pas suffisamment prĂ©cise Civ. 2e, 12 sept. 2013, n° Dans tous les cas, si l'une des formalitĂ©s exigĂ©es par la loi n'est pas satisfaite, la rĂ©siliation ne peut produire ses effets et le contrat d'assurance se poursuit. La Cour de cassation est sĂ©vĂšre Ă  cet Ă©gard et a ainsi estimĂ© qu'une lettre de rĂ©siliation arrivĂ©e avec deux jours de retard ne peut produire d'effets Civ. 1re, 4 nov. 1992, Le Goff, RGAT L'extinction du devoir d'information. L'assureur n'a pas l'obligation d'informer et de conseiller son assurĂ© lorsque ce dernier manifeste sa volontĂ© de rĂ©silier son contrat Civ. 2e, 24 oct. 2013, n° Selon la Cour de cassation, une fois la lettre de rĂ©siliation reçue, la rĂ©siliation est rĂ©alisĂ©e, mĂȘme si ses effets sont retardĂ©s Ă  la date d'Ă©chĂ©ance. Ainsi, la disparition de l'obligation de couverture emporte l'extinction immĂ©diate de l'obligation d'information et de conseil de l'assureur. L'assureur n'a donc pas Ă  attirer l'attention de l'assurĂ© sur le dĂ©ficit de couverture pouvant rĂ©sulter de la cour considĂšre que la connaissance par l’assurĂ© de la lettre est une prĂ©occupation secondaire, l’essentiel Ă©tant de s’assurer que l’assureur a envoyĂ© la lettre dans les dĂ©lais requis par le code des assurances. Point de dĂ©part et consĂ©quences Extinction des effets de la couverture Ă  l'expiration de la date du prĂ©avis. La rĂ©siliation ne joue que pour l'avenir et n'a pas d'effet rĂ©troactif. Dans de nombreux cas, la rĂ©siliation ne prend effet qu'Ă  l'expiration d'un dĂ©lai de prĂ©avis prĂ©vu par la loi. C'est ainsi que, lorsque l'assurĂ© a connaissance de la survenance du sinistre entre la date de notification de la rĂ©siliation et sa date de prise d'effet, l'assureur doit sa garantie Civ. 2e, 30 avr. 2014, n° Cela est par exemple le cas lorsque l'assurĂ© apprend que sa responsabilitĂ© est susceptible d'ĂȘtre poursuivie au cours de la pĂ©riode de prĂ©avis. Absence de renonciation implicite Ă  la rĂ©siliation en cas d'encaissement de la prime. Le simple silence de l'assureur Ă  la suite de la rĂ©ception d'une rĂ©siliation tardive par l'assurĂ© ne vaut pas acquiescement Ă  cette dĂ©nonciation Civ. 1re, 4 nov. 1992, n° En revanche, si l'assureur a accusĂ© rĂ©ception d'une rĂ©siliation irrĂ©guliĂšre de l'assurĂ© sans Ă©mettre de rĂ©serve, cette rĂ©siliation lui est opposable Civ. 1re, 13 nov. 1990, n° RĂ©cemment, la Cour de cassation a jugĂ© que l'encaissement sans rĂ©serve d'un chĂšque pour une prime Ă©chue, rĂ©alisĂ© postĂ©rieurement Ă  la rĂ©siliation du contrat, ne vaut pas renonciation de l'assureur Ă  la rĂ©siliation, mĂȘme si l'assureur avait envoyĂ© une attestation d'assurance avant la date de la rĂ©siliation Civ. 2e, 4 juill. 2013, n° La Cour de cassation avait pourtant jugĂ© par le passĂ© que l'envoi d'un appel de prime postĂ©rieurement Ă  la rĂ©siliation et l'acceptation sans rĂ©serve du rĂšglement de cette prime manifestaient l'intention de l'assureur de renoncer Ă  la rĂ©siliation Civ. 1re, 25 oct. 1989, Resp. civ. ass., 1989, comm. 426. Il a aussi Ă©tĂ© jugĂ© que le fait qu'une compagnie se comporte comme l'assureur aprĂšs le sinistre, par exemple en dĂ©signant un expert, doit ĂȘtre assimilĂ© Ă  une renonciation Ă  se prĂ©valoir de la rĂ©siliation Civ. 1re, 11 fĂ©vr. 1992, RGAT L'assureur commet Ă©galement une faute s'il dĂ©livre, pendant la pĂ©riode de suspension de la garantie, une attestation d'assurance Ă  un tiers sans mentionner la mise en demeure adressĂ©e Ă  son assurĂ© ni prĂ©ciser le risque de rĂ©siliation Ă  l'expiration du dĂ©lai de rĂ©gularisation Civ. 2e, 24 oct. 2012, n° Resp. civ. ass., 2013, comm. 322. Remboursement de la prime pro rata temporis. La dette de prime de l'assurĂ© a pour cause l'obligation de garantie qui pĂšse sur l'assureur. La prime due pour une certaine pĂ©riode donne droit Ă  une garantie d'Ă©gale durĂ©e. Par consĂ©quent, [s]i le contrat prend fin par anticipation, l'assureur devra restituer la part de prime correspondante Ă  la pĂ©riode qui court de la date de cessation prĂ©maturĂ©e de l'assurance Ă  l'Ă©chĂ©ance initialement prĂ©vue » Lamy Assurances, n° 379. Le code des assurances prĂ©voit de nombreux cas dans lesquels l'assureur doit restituer la portion de la prime relative Ă  la pĂ©riode postĂ©rieure Ă  la rĂ©siliation S. Corone, Quand l'assureur doit rembourser la prime », voir L'Argus, 1er dĂ©c. 2000, p. 43 rĂ©siliation aprĂšs sinistre C. assur., art. R. 113-10 ; rĂ©siliation en cas d'aggravation ou de diminution du risque C. assur., art. L. 113-4 ; rĂ©siliation pour redressement ou liquidation judiciaire C. assur., art. L. 113-6 ; rĂ©siliation en cas de dĂ©claration inexacte non-intentionnelle de l'assurĂ© C. assur., art. L. 113-9 ; changement de domicile, de situation matrimoniale, de profession de l'assurĂ© C. assur., art. L. 113-16 ; perte totale de la chose assurĂ©e rĂ©sultant d'un Ă©vĂ©nement non prĂ©vu au contrat C. assur., art. L. 121-9 ; disparition de l'assurĂ© ou de la chose assurĂ©e C. assur., art. L. 121-10 et L. 121-11 et aliĂ©nation d'un vĂ©hicule Ă  moteur C. assur., art. L. 121-11. Le code des assurances dispose ainsi que [l]'assureur doit rembourser Ă  l'assurĂ© la partie de prime ou de cotisation correspondante Ă  la pĂ©riode pendant laquelle le risque n'a pas couru » C. assur., art. L. 113-16. Un tel principe de restitution ne s'applique toutefois pas en cas d'annulation du contrat d'assurance fondĂ©e sur une fausse dĂ©claration intentionnelle de la part de l'assurĂ©. L’assureur commet une faute s’il dĂ©livre, pendant la pĂ©riode de suspension de la garantie, une attestation d’assurance Ă  un tiers sans mentionner la mise en demeure adressĂ©e Ă  son assurĂ© ni prĂ©ciser le risque de rĂ©siliation Ă  l’expiration du dĂ©lai de rĂ©gularisation. Le principe de divisibilitĂ© de la prime est d'ordre public M. Bareire, J. Landel, note sous Civ. 1re, 18 nov. 2003, RGDA Par consĂ©quent, toute clause qui a pour objet d'obliger l'assurĂ© Ă  payer une prime pour la pĂ©riode postĂ©rieure Ă  la date Ă  laquelle l'assureur n'est plus exposĂ© au risque est nulle, comme dĂ©pourvue de cause J. Bigot [sous la dir.], TraitĂ© de droit des assurances, le contrat d'assurance, LGDJ, 2007, n°747. Il ne paraĂźt ainsi pas possible de prĂ©voir une indemnitĂ© de rĂ©siliation Ă  la charge de la partie qui prendrait l'initiative de la rĂ©siliation, celle-ci Ă©tant expressĂ©ment interdite dans certains domaines C. assur., art. L. 113-16 en cas de modification du risque. La validitĂ© de la clause prĂ©voyant que la fraction de la prime correspondant Ă  la pĂ©riode postĂ©rieure Ă  la rĂ©siliation fondĂ©e sur le non-paiement de la prime reste due Ă  l'assureur resterait toutefois valable en l'absence de jurisprudence sur ce point L. Mayaux, Contrat d'assurance, RĂ©p. civ. Dalloz, § 138. Si, selon certains, la rĂ©siliation du contrat d'assurance est devenue l'enfance de l'art », il n'en reste pas moins un art dont la mise en oeuvre est dĂ©licate et commande une grande vigilance au regard des consĂ©quences qui s'attachent Ă  l'inobservation des rĂšgles applicables en la matiĂšre. 1 RĂšgle applicable depuis la loi n°2005-847 du 26 juillet 2005 qui a supprimĂ© le premier alinĂ©a de L. 113-6 du code des assurances. L'INTERVENTION D'UN MANDATAIRE Lorsque la rĂ©siliation est adressĂ©e Par l'assureur au mandataire de l'assurĂ©. L'assureur peut adresser la lettre de rĂ©siliation Ă  une personne autre que l'assurĂ© dĂšs lors qu'il peut apporter la preuve qu'il pouvait lĂ©gitimement croire que celui-ci disposait d'un mandat pour agir au nom de l'assurĂ©. La Cour de cassation a ainsi rĂ©cemment jugĂ© qu'un assureur ne pouvait se prĂ©valoir de l'existence d'un mandat apparent donnĂ© par les hĂ©ritiers d'un assurĂ© Ă  un notaire Ă  dĂ©faut d'Ă©lĂ©ments probants. Elle en a conclu que la notification par l'assureur de la rĂ©siliation unilatĂ©rale du contrat au notaire Ă©tait inopĂ©rante Civ. 2e, 12 sept. 2013, n° À l'assureur par le mandataire de l'assurĂ©. La Cour de cassation a rĂ©cemment jugĂ© qu'aucun texte n'exige de l'assurĂ© qu'il apporte la preuve de l'existence du mandat donnĂ© Ă  un tiers dans le dĂ©lai imparti pour rĂ©silier le contrat Civ. 2e, 2 mars 2013, n° Le nouvel assureur peut donc agir au nom de l'assurĂ© afin de dĂ©noncer le contrat arrivant Ă  Ă©chĂ©ance en envoyant une lettre recommandĂ©e de rĂ©siliation. L'ancien assureur ne peut, dans ce cas, juger la rĂ©siliation irrecevable au motif que le nouvel assureur n'avait justifiĂ© de son mandat que postĂ©rieurement Ă  la date d'Ă©chĂ©ance annuelle du contrat. Par l'assurĂ© au mandataire de l'assureur. L'assurĂ© peut valablement notifier la rĂ©siliation au courtier si celui-ci est le mandataire apparent de l'assureur Civ. 1re, 7 oct. 1992, n° rĂ©Siliation annuelle Article L. 113-12 al. 2. rĂ©Siliation pour non-paiement de la prime Article L. 113-3 al. 3, applicable aux polices mixtes. rĂ©Siliation du contrat d'aSSurance automobile Article L. 121-11. rĂ©Siliation aprĂšS SiniStre Article r. 113-10. rĂ©Siliation pour modification du riSque Article L. 113-16 et r. 113-6. rĂ©Siliation pour aggravation deS riSqueS Article L. 113-4. rĂ©Siliation pour fauSSe dĂ©claration non-intentionnelle avant SiniStre Article L. 113-9. rĂ©Siliation pour retrait d'agrĂ©ment de l'aSSureur Article L. 326-12. rĂ©Siliation pour procĂ©dure collective de l'aSSurĂ© Article L. 622-13 du code de commerce pour les procĂ©dures ouvertes Ă  compter du 1er janvier 2006. Enassurance de responsabilitĂ© civile automobile, la prime de rĂ©fĂ©rence visĂ©e Ă  l'article 2 de l'annexe Ă  l'article A. 121-1 peut donner lieu, pour les assurĂ©s ayant un permis de moins de trois ans et pour les assurĂ©s ayant un permis de trois ans et plus mais qui ne peuvent justifier d'une assurance effective au cours des trois derniĂšres annĂ©es prĂ©cĂ©dant la En cas de dĂ©cĂšs de l'assurĂ© ou d'aliĂ©nation de la chose assurĂ©e, l'assurance continue de plein droit au profit de l'hĂ©ritier ou de l'acquĂ©reur, Ă  charge par celui-ci d'exĂ©cuter toutes les obligations dont l'assurĂ© Ă©tait tenu vis-Ă -vis de l'assureur en vertu du contrat. Il est loisible, toutefois, soit Ă  l'assureur, soit Ă  l'hĂ©ritier ou Ă  l'acquĂ©reur de rĂ©silier le contrat. L'assureur peut rĂ©silier le contrat dans un dĂ©lai de trois mois Ă  partir du jour oĂč l'attributaire dĂ©finitif des objets assurĂ©s a demandĂ© le transfert de la police Ă  son nom. En cas d'aliĂ©nation de la chose assurĂ©e, celui qui aliĂšne reste tenu vis-Ă -vis de l'assureur au paiement des primes Ă©chues, mais il est libĂ©rĂ©, mĂȘme comme garant des primes Ă  Ă©choir, Ă  partir du moment oĂč il a informĂ© l'assureur de l'aliĂ©nation par lettre recommandĂ©e. Lorsqu'il y a plusieurs hĂ©ritiers ou plusieurs acquĂ©reurs, si l'assurance continue, ils sont tenus solidairement du paiement des primes. Il ne peut ĂȘtre prĂ©vu le paiement d'une indemnitĂ© Ă  l'assureur dans les cas de rĂ©siliation susmentionnĂ©s. Les dispositions du prĂ©sent article ne sont pas applicables au cas d'aliĂ©nation d'un vĂ©hicule terrestre Ă  moteur. ArticleL111-8 du Code des assurances : consulter gratuitement tous les Articles du Code des assurances. Le Code des assurances regroupe les lois relatives au droit des assurances français. Gratuit : Retrouvez l'intĂ©gralitĂ© du Code des assurances ci-dessous : Article L111-8. EntrĂ©e en vigueur 2016-01-28 . Toute discrimination directe ou indirecte fondĂ©e sur la prise en compte
Il est une chose de se savoir dans son droit. Encore faut-il ĂȘtre en mesure de le prouver et d'en convaincre le juge. LĂ  se situe la dĂ©licate tĂąche de l'assureur qui, confrontĂ© Ă  un assurĂ© indĂ©licat, est dĂ©sireux d'obtenir la nullitĂ© du diffĂ©rentes causes de nullitĂ© ayant Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©es dans le prĂ©cĂ©dent article de ce dossier, nous nous contenterons de les rappeler pour mĂ©moire. Certaines relĂšvent du droit commun des contrats l'article 1108 du code civil envisage le dĂ©faut de consentement, de capacitĂ©, d'objet ou de cause. La question du vice du consentement est la plus frĂ©quemment invoquĂ©e. Elle fait l'objet d'une traduction particuliĂšre Ă  l'article L. 113-8 du code des assurances, lequel dispose que le contrat d'assurance est nul en cas de rĂ©ticence omission volontaire ou de fausse dĂ©claration intentionnelle de la part de l'assurĂ© ».Ce texte ne propose cependant pas une exacte rĂ©plique du droit commun, les modalitĂ©s de la nullitĂ© Ă©tant amĂ©nagĂ©es. L'anĂ©antissement rĂ©troactif qui la caractĂ©rise implique normalement des restitutions rĂ©ciproques, mais, parce qu'il s'avĂšre impossible de rendre la couverture d'assurance fournie, le jeu des restitutions est ici paralysĂ©. Les primes payĂ©es demeurent acquises Ă  l'assureur », et cela dans leur intĂ©gralitĂ©, la logique du prorata temporis Ă©tant Ă©cartĂ©e. Dans un objectif moralisateur, le lĂ©gislateur indique que cet amĂ©nagement intervient Ă  titre de dommages-intĂ©rĂȘts ».NullitĂ© en droit commun ou des assurances, Ă  chacun sa logique Les autres dispositions du droit des assurances qui prĂ©voient l'application de la nullitĂ© sont spĂ©cifiques Ă  la logique assurantielle. L'article L. 121-3 envisage l'hypothĂšse de la surassurance, c'est-Ă -dire la situation dans laquelle un contrat d'assurance a Ă©tĂ© consenti pour une somme supĂ©rieure Ă  la valeur de la chose assurĂ©e ». Ce cas de figure pouvant ĂȘtre accidentel et non volontaire, la nullitĂ© est seulement encourue en cas de dol ou de au premier texte invoquĂ©, on note que le lĂ©gislateur n'a pas seulement envisagĂ© la tromperie de l'assurĂ©, mais qu'il vise de maniĂšre gĂ©nĂ©rale l'une des parties » qui aurait commis la surassurance frauduleuse. Si cela reste heureusement exceptionnel, l'assurĂ© peut donc Ă©galement ĂȘtre la victime d'un assureur indĂ©licat qui, pour recevoir un montant de prime supĂ©rieur, aurait surĂ©valuĂ© le renvoi de texte, la nullitĂ© de l'article L. 121-3 est Ă©galement applicable dans les circonstances de l'article L. 121-4 relatif aux assurances cumulatives. Cela correspond Ă  l'hypothĂšse oĂč une personne est assurĂ©e auprĂšs de plusieurs assureurs par plusieurs polices, pour un mĂȘme intĂ©rĂȘt, contre un mĂȘme risque ». La logique du principe indemnitaire, applicable aux assurances de dommages, interdit tout cumul d'indemnitĂ©s. En pratique, ces situations sont cependant assez frĂ©quentes chez l'assurĂ© de bonne foi. Cela explique que le code des assurances ait limitĂ© l'application de la sanction aux seuls cas de cumuls dolosifs ou frauduleux. DĂšs lors, l'assureur est tenu d'Ă©tablir que l'assurĂ© indĂ©licat poursuivait un but d'enrichissement en cas de au titre des causes de nullitĂ©, on peut citer, de maniĂšre plus anecdotique, l'article L. 121-15. Ce texte traite de ce que l'on peut appeler le risque putatif. La nullitĂ© du contrat est prĂ©vue lorsqu'au moment de la souscription, la chose assurĂ©e a dĂ©jĂ  pĂ©ri ou ne peut plus ĂȘtre exposĂ©e aux risques ». Lorsque la survenance de cet Ă©tat de fait est accidentelle, la nullitĂ© devra s'accompagner d'une restitution des primes Ă  l'assurĂ©. En revanche, lorsque la mauvaise foi est avĂ©rĂ©e, il est prĂ©vu le paiement d'une somme double de la prime d'une annĂ©e ». De maniĂšre Ă©galitaire, le lĂ©gislateur vise la partie dont la mauvaise foi est prouvĂ©e ». De la part de l'assurĂ©, cela consistera Ă  vouloir faire prendre en charge un risque dĂ©jĂ  rĂ©alisĂ© et, pour l'assureur connaissant cette situation, de recevoir une prime sans comme on l'a indiquĂ©, les manquements justifiant la nullitĂ© peuvent aussi bien provenir de l'assureur que de l'assurĂ©, l'expĂ©rience montre que c'est ce dernier qui est majoritairement en dĂ©faut. Pour cette raison, la prĂ©sente Ă©tude envisagera exclusivement l'invocation de cette sanction par l' conclusion de ce rappel des causes de nullitĂ©, prĂ©cisons que les dispositions Ă©voquĂ©es sont d'ordre public art. L. 111-2, ce qui interdit aux parties de les amĂ©nager, et que la nullitĂ© peut ĂȘtre invoquĂ©e par voie d'action c'est-Ă -dire par le demandeur ou d'exception comme moyen de dĂ©fense, gĂ©nĂ©ralement par l'assureur.La nĂ©cessitĂ© de la preuve de la mauvaise foi Comme on l'aura notĂ©, la nullitĂ© n'est pas encourue du seul fait du constat de la situation redoutĂ©e mauvaise apprĂ©ciation du risque, surassurance.... À chaque fois, la sanction ne tombe que si est Ă©tablie la rĂ©ticence ou la fausse dĂ©claration intentionnelle art. L. 113-8, le dol ou la fraude art. L. 121-3 et 4 ou encore la mauvaise foi art. L. 121-15. La jurisprudence n'est pas entrĂ©e dans le dĂ©tail de la diffĂ©renciation des terminologies utilisĂ©es. Par consĂ©quent, nul n'est besoin de s'attarder sur la dĂ©finition de la rĂ©ticence, du dol ou de la fraude. L'esprit du texte, bien compris par le juge, est d'appliquer la sanction de la nullitĂ© chaque fois que, de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, l'assurĂ© aura Ă©tĂ© considĂ©rĂ© de mauvaise foi. Cette notion peut en effet ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme englobant toutes les autres. Pour preuve, s'il en Ă©tait besoin, l'article L. 113-9 envisage, par opposition Ă  l'article L. 113-8, la fausse dĂ©claration de l'assurĂ© dont la mauvaise foi n'est pas Ă©tablie », l'article L. 113-8 mentionnant quant Ă  lui la rĂ©ticence ou la fausse dĂ©claration notion de bonne foi renvoie traditionnellement Ă  l'exigence d'un comportement honnĂȘte et loyal, requis pour tout contractant. En matiĂšre d'assurance, la Cour de cassation est plus exigeante et identifie la mauvaise foi dans l'intention de tromper », le dessein mensonger » ou encore l'intention malicieuse ». Cette rigueur particuliĂšre s'explique par le caractĂšre essentiel de la bonne foi dans le contrat d'assurance, d'ailleurs construit sur ce prĂ©cepte. En effet, l'assureur Ă©labore sa proposition de garantie sur la base des seules dĂ©clarations de l'assurĂ©, et bien souvent sans vĂ©rification prĂ©alable, aucune obligation ne lui incombant de contrĂŽler les informations fournies. Le contrat d'assurance est ainsi l'archĂ©type du contrat de confiance, ce qui suppose, quand elle est rompue, de recourir Ă  la nullitĂ© afin d'anĂ©antir la relation Ă  savoir Ă  qui incombe la charge de la preuve en la matiĂšre. Est-ce Ă  l'assurĂ© de prouver qu'il est de bonne foi ou Ă  l'assureur d'Ă©tablir la mauvaise foi ? La rĂ©ponse est bien connue, et doublement donnĂ©e par le code civil. L'article 1315 dispose en effet que celui qui se prĂ©tend libĂ©rĂ© doit justifier le fait qui a produit l'extinction de son obligation ». De maniĂšre plus explicite encore, l'article 2274 prĂ©voit que la bonne foi est toujours prĂ©sumĂ©e, et c'est Ă  celui qui allĂšgue la mauvaise foi Ă  la prouver ».TransposĂ©s Ă  notre matiĂšre, ces textes imposent Ă  l'assureur qui invoque la nullitĂ© d'Ă©tablir la mauvaise foi de l'autre partie. Il devra ainsi prouver que l'assurĂ© a agi sciemment, avec la volontĂ© de le tromper et afin d'en tirer un bĂ©nĂ©fice, ou, tout du moins, une couverture avantageuse du risque. Le constat d'une simple erreur ou d'une omission dans l'information donnĂ©e ne suffira Ă©videmment pas Ă  l'application de la sanction. Seul l'Ă©tablissement de l'intention frauduleuse de l'assurĂ© permettra de convaincre de sa mauvaise principes Ă©tant rappelĂ©s, on peut ĂȘtre surpris de constater que les juges ont parfois tendance Ă  prĂ©sumer la mauvaise foi, mais seulement dans les espĂšces oĂč l'assurĂ© a indiscutablement conscience de l'incidence de sa fausse dĂ©claration. Il en va ainsi du mensonge portant sur l'identitĂ© du conducteur, lorsque l'utilisateur vĂ©ritable du vĂ©hicule est un novice. En effet, nul n'ignore l'impact du manque d'expĂ©rience sur la tarification de la garantie. Toute fausse dĂ©claration pourra alors ĂȘtre prĂ©sumĂ©e intentionnelle, donc rĂ©vĂ©latrice d'une mauvaise l'Ă©tablissement de la mauvaise foi suffit Ă  l'application de la nullitĂ©, mais, parfois, comme dans le cadre de l'article L. 113-8, d'autres conditions doivent encore ĂȘtre Ă©tablies. Avant d'envisager ces exigences propres Ă  la fausse dĂ©claration, dĂ©taillons les modalitĂ©s de preuve de la mauvaise modalitĂ©s de preuve de la mauvaise foi S'agissant d'Ă©tablir un comportement dĂ©loyal, donc un fait juridique, la preuve peut se faire par tout moyen. On Ă©chappe ici Ă  la traditionnelle exigence de l'Ă©crit, exclusivement rĂ©servĂ©e Ă  l'existence du contrat en tant qu'instrumentum [NDLR support matĂ©riel qui constitue la preuve du contenu des conventions conclues entre les parties]. L'assureur est donc en mesure d'invoquer tout fait de nature Ă  Ă©tablir la mauvaise foi de l' partir des divers Ă©lĂ©ments rapportĂ©s, les juges disposent d'un pouvoir souverain d'apprĂ©ciation de l'intention frauduleuse Civ. 1re, 23 avril 1969, RGAT 1969, p. 520 en l'espĂšce, un vĂ©hicule d'occasion avait Ă©tĂ© assurĂ© pour trois fois sa valeur.Avant de dĂ©tailler les diverses modalitĂ©s de preuve offertes Ă  l'assureur, prĂ©cisons que l'assurĂ© est Ă  l'abri de toute suspicion de fausse dĂ©claration lorsque l'apprĂ©ciation du risque aura Ă©tĂ© effectuĂ©e sur la base d'une inspection rĂ©alisĂ©e par le mandataire de l'assureur Civ. 2e, 13 mai 2004, n° surassurance peut aisĂ©ment ĂȘtre Ă©tablie au moyen d'une contre-expertise du bien, mais toute la difficultĂ© rĂ©sidera alors dans la preuve du caractĂšre frauduleux de la la mĂȘme maniĂšre, s'agissant de l'assurance cumulative, le seul constat du cumul d'assurances, malgrĂ© l'absence de dĂ©claration prĂ©alable auprĂšs des assureurs, ne peut suffire Ă  Ă©tablir la mauvaise foi. En revanche, la preuve rapportĂ©e de la dĂ©claration d'un mĂȘme sinistre auprĂšs des diffĂ©rents assureurs sera indiscutablement un indice pour Ă©tablir la volontĂ© frauduleuse de cumuler les indemnitĂ©s. Une prĂ©cision doit cependant ĂȘtre apportĂ©e s'agissant de cette cause particuliĂšre de nullitĂ©. La sanction est ici rĂ©servĂ©e aux seuls cas de fraude commise au moment de la conclusion du contrat, l'article L. 121-4 visant en effet les assurances contractĂ©es » de maniĂšre dolosive ou frauduleuse. Il est pourtant tout Ă  fait envisageable qu'un assurĂ©, initialement de bonne foi, prenne conscience d'une possibilitĂ© d'enrichissement frauduleux au moment de la rĂ©alisation du sinistre. Faute de pouvoir prouver la mauvaise foi au moment de la souscription, les assureurs ne sauraient alors prĂ©tendre Ă  l'application de la nullitĂ© et seront seulement en droit de faire usage d'une Ă©ventuelle dĂ©chĂ©ance pour exagĂ©ration frauduleuse des consĂ©quences du sinistre. Il importera cependant que cette cause de dĂ©chĂ©ance soit expressĂ©ment prĂ©vue au contrat. Toutefois, on se reportera Ă  Civ. 1re, 9 novembre 1981, D. 1983, note Berr et Groutel, qui applique la nullitĂ© malgrĂ© l'apparition de la fraude aprĂšs la rĂ©alisation du sinistre. Notons que cet arrĂȘt indique aussi que, s'agissant d'une nullitĂ© lĂ©gale, elle n'a pas besoin de faire l'objet d'une stipulation expresse dans le questionnaire de dĂ©claration des risques, mais pas seulement ? En ce qui concerne l'Ă©tablissement de la fausse dĂ©claration frauduleuse du risque art. L. 113-8, le questionnaire rempli par l'assurĂ© au moment de la souscription du contrat aura une portĂ©e consĂ©quente. En vertu de l'article L. 113-2, 2°, la rĂ©ponse Ă  ce formulaire constitue une obligation contractuelle pour l'assurĂ©. La loi du 31 dĂ©cembre 1989 n° 89-1014 a heureusement abandonnĂ© le systĂšme dit de la dĂ©claration spontanĂ©e », qui imposait Ă  l'assurĂ© de fournir toute information susceptible d'ĂȘtre utile Ă  l'Ă©tablissement du contrat. Aujourd'hui, c'est l'assureur qui a la charge de formuler des interrogations sur des points qui lui semblent essentiels Ă  l'apprĂ©ciation de son risque. La jurisprudence prĂ©cise en outre qu'il doit s'agir de questions importera Ă  l'assureur de soigner la formulation des questions, celles-ci devant ĂȘtre claires et prĂ©cises. L'article L. 112-3 alinĂ©a 4 dispose ainsi que l'assureur ne peut se prĂ©valoir du fait qu'une question exprimĂ©e en termes gĂ©nĂ©raux n'a reçu qu'une rĂ©ponse imprĂ©cise ». Ainsi, la Cour de cassation a pu estimer que l'obligation de dĂ©claration d'une infirmitĂ© ou d'une maladie grave... Ă©tait de nature Ă  prĂȘter Ă  confusion » Civ. 1re, 15 octobre 1991, n° Un questionnaire complexe ou ambigu dans ses termes sera alors fortement prĂ©judiciable Ă  l'assureur et rendra difficile la dĂ©monstration de la mauvaise le cadre de cette apprĂ©ciation de la formulation des questions, le juge pourra ĂȘtre amenĂ© Ă  prendre en compte les capacitĂ©s intellectuelles de l'assurĂ©. Ainsi, la moindre difficultĂ© de comprĂ©hension permettra d'excuser la fausse dĂ©claration d'une personne Ă  l'intelligence limitĂ©e Civ. 1re, 20 octobre 1993, n° À l'inverse, un professionnel ou un assurĂ© disposant d'un bon niveau d'Ă©tudes ne pourra que difficilement arguer du manque d'intelligibilitĂ© des questions pour Ă©chapper Ă  la nullitĂ© Civ. 1re, 28 avril 1986, RGAT 1986Au-delĂ  de la formulation, l'assureur doit Ă©galement veiller Ă  la complĂ©tude de ses questions. La jurisprudence considĂšre en effet que l'assurĂ© n'a pas Ă  fournir une information, mĂȘme importante pour l'apprĂ©ciation du risque, dĂšs lors qu'il n'aura pas Ă©tĂ© interrogĂ© dessus Civ. 2e, 15 fĂ©vrier 2007, n° L'assurĂ© n'a donc pas l'obligation de faire une dĂ©claration spontanĂ©e, mais seulement celle de rĂ©pondre aux questions qui lui sont posĂ©es. Cependant certaines juridictions du fond, invoquant la nĂ©cessaire bonne foi contractuelle, ont reprochĂ© Ă  des assurĂ©s de s'ĂȘtre limitĂ©s au questionnaire, en ne rĂ©vĂ©lant pas des informations qu'ils savaient pouvoir influer sur l'opinion de l'assureur CA Toulouse, 15 mai 1995, D. 1996, B. Beignier.La recherche de la mauvaise foi ne doit normalement pas se limiter au seul questionnaire. Lorsque l'article L. 113-2 impose Ă  l'assurĂ© de rĂ©pondre aux questions posĂ©es, il cite notamment » le questionnaire, ce qui signifie qu'il pourra y avoir fausse dĂ©claration en dehors de celui-ci. Toute mauvaise rĂ©ponse Ă  une question posĂ©e oralement peut donc ĂȘtre utilement invoquĂ©e. Cependant, il reste la difficultĂ© pour l'assureur de prouver l'intention frauduleuse en dehors de tout Ă©crit. En outre, dans un mouvement d'excessive faveur Ă  l'Ă©gard de l'assurĂ©, la Cour de cassation indique que faute de produire un questionnaire, l'assureur n'apporte pas la preuve d'une fausse dĂ©claration intentionnelle » Crim., 18 septembre 2007, n° Cette dĂ©cision discutable semble faire de la production du questionnaire la condition sine que non de la reconnaissance de la fausse dĂ©claration, en ne respectant pas la possibilitĂ© de rapporter par tout moyen la preuve de la mauvaise foi. EspĂ©rons que cette prise de position s'explique par les circonstances particuliĂšres de l'espĂšce et reste dĂšs lors le cadre de la garantie du conducteur, l'Ă©ventuelle fausse dĂ©claration, portant sur un Ă©lĂ©ment relatif Ă  la santĂ© de l'assurĂ©, pose une problĂ©matique particuliĂšre. Si l'expertise mĂ©dicale est Ă©videmment envisageable, l'assureur risque de se voir opposer le sacro-saint principe du secret mĂ©dical. À plusieurs reprises, la Cour de cassation a rappelĂ© le caractĂšre absolu de son respect, mais elle indique aussi qu'il doit ĂȘtre justifiĂ© par un motif lĂ©gitime et qu'il ne peut nullement ĂȘtre un moyen de couvrir une fraude Ă  l'assurance. MalgrĂ© cette heureuse prĂ©cision, la jurisprudence montre combien le secret mĂ©dical peut ĂȘtre un outil redoutable Ă  la disposition des assurĂ©s de mauvaise foi » article de P. Bichot, Droit civil », Lamy, janvier 2005.La fausse dĂ©claration pendant la vie du contrat Il a jusqu'alors Ă©tĂ© fait mention d'une nullitĂ© pour fausse dĂ©claration au moment de la souscription, mais il ne faut pas oublier que celle-ci peut Ă©galement intervenir durant la vie du contrat. Notons au prĂ©alable que s'agissant ici d'un manquement au stade de l'exĂ©cution, il serait plus juste de parler de rĂ©siliation plutĂŽt que de en vertu de l'article L. 113-2, mais cette fois en son troisiĂšme alinĂ©a, il incombe Ă  l'assurĂ© de dĂ©clarer, en cours de contrat, les circonstances nouvelles qui ont pour consĂ©quence soit d'aggraver les risques, soit d'en crĂ©er de nouveaux et qui rendent inexactes ou caduques les rĂ©ponses faites Ă  l'assureur » pour une application Civ. 1re, 10 mai 2000, n° mise en oeuvre de la nullitĂ© est ici quelque un peu diffĂ©rente s'agissant de la charge de la preuve. En effet, il incombe en amont Ă  l'assureur de convaincre de la rĂ©alitĂ© de l'aggravation du risque, le juge apprĂ©ciant souverainement les Ă©lĂ©ments qui lui sont fournis Civ. 1re, 2 novembre 1966, RGAT 1967, p. 334, note A. Besson. Quant Ă  lui, l'assurĂ© doit normalement Ă©tablir qu'il a bien informĂ© l'assureur des changements intervenus. Le code des assurances lui impose mĂȘme de le faire par lettre recommandĂ©e et dans un dĂ©lai de quinze jours suivant la connaissance. NĂ©anmoins, cette prĂ©cision technique sera de peu de consĂ©quences. Le noeud du litige porte en effet sur le mĂȘme Ă©lĂ©ment qu'en cas de fausse dĂ©claration au moment de la souscription l'obtention de la nullitĂ© reste conditionnĂ©e par la preuve de la mauvaise foi de l'assurĂ©. L'assureur devra Ă©tablir que l'absence de dĂ©claration de l'aggravation du risque Ă©tait intentionnelle. S'il n'y parvient pas, il sera alors, et seulement dans ce cas, fait usage de la rĂšgle proportionnelle de on peut le constater, la jurisprudence rend assez mal aisĂ© l'Ă©tablissement de la mauvaise foi de l'assurĂ©. Mais les choses se compliquent encore s'agissant de l'invocation de la fausse dĂ©claration, car d'autres Ă©lĂ©ments doivent encore ĂȘtre preuve de la portĂ©e de la fausse dĂ©claration Pour obtenir le prononcĂ© de la nullitĂ© du contrat pour fausse dĂ©claration, il ne suffit pas d'Ă©tablir celle-ci. Le juge doit Ă©galement ĂȘtre convaincu que cette information erronĂ©e a changĂ© l'objet du risque ou a diminuĂ© l'opinion de l'assureur. Un mensonge sur l'identitĂ© du conducteur est aisĂ©ment admis comme ayant perturbĂ© l'apprĂ©ciation de l'assureur Civ. 1re, 8 novembre 1994, n° de mĂȘme que le dĂ©faut de mention de sinistres la portĂ©e de cette fausse dĂ©claration fait, elle aussi, l'objet d'une apprĂ©ciation souveraine Civ. 2e, 7 avril 2005, n° tout arrĂȘt n'ayant pas rĂ©alisĂ© cette recherche complĂ©mentaire encourt la cassation Civ. 1re, 18 octobre 1978, n° En effet, les preuves de la fausse dĂ©claration et de sa portĂ©e sont des exigences cumulatives. En revanche, La cour de rĂ©gulation a eu l'occasion de prĂ©ciser qu'il suffit d'Ă©tablir que cette information erronĂ©e a soit changĂ© l'objet du risque, soit diminuĂ© l'opinion de l'auteur, ces deux Ă©lĂ©ments Ă©tant quant Ă  eux alternatifs Civ. 2e, 4 juillet 2007, n° encore que l'article L. 113-8 indique qu'il est indiffĂ©rent que le risque omis ou erronĂ© ait eu une influence sur le sinistre. De mĂȘme, dĂšs lors que le juge aura Ă©tĂ© convaincu de la portĂ©e de la fausse dĂ©claration, il importe peu qu'elle soit relative Ă  un risque expressĂ©ment exclu de la garantie Civ. 1re, 22 mai 2002, n° La Cour de cassation semble aussi ne pas exclure qu'une fausse dĂ©claration portant sur l'omission de dĂ©clarer un sinistre de bris de glace puisse avoir une influence sur l'opinion de l'assureur s'agissant de la garantie vol Civ. 1re, 7 mai 1998, n° de la fausse dĂ©claration dans les assurances multirisques Ces deux derniers arrĂȘts abordent en filigrane la dĂ©licate question de la portĂ©e de la fausse dĂ©claration dans le cadre des assurances multirisques. La sanction de la nullitĂ© doit-elle ĂȘtre gĂ©nĂ©ralisĂ©e Ă  tout le contrat, ou doit-elle porter sur le seul risque concernĂ© par la fausse dĂ©claration ? AprĂšs en avoir considĂ©rĂ© autrement, la Cour de cassation estime aujourd'hui que l'apprĂ©ciation doit se faire in concreto, par rapport Ă  chaque risque, et indĂ©pendamment des circonstances du sinistre. DĂšs lors, la fausse dĂ©claration sur un risque n'Ă©tend pas nĂ©cessairement la nullitĂ© Ă  l'ensemble contractuel. Cependant, si les juges estiment que le manquement de l'assurĂ© a eu une incidence sur l'Ă©quilibre gĂ©nĂ©ral du contrat, l'annulation intĂ©grale de ce dernier est concevable Civ. 1re, 3 janvier 1996, n° JCP, G, 1996, II, 22584, rapp. P. Sargos ici fausse dĂ©claration de l'identitĂ© du conducteur ayant justifiĂ© la nullitĂ© de la garantie incendie. Il semble que l'on puisse faire Ă©tat d'une tendance majoritaire en faveur de l'anĂ©antissement du contrat. Notons d'ailleurs que cette solution s'impose lorsqu'une stipulation d'indivisibilitĂ© est intĂ©grĂ©e lire Ă©galement Ă  ce sujet l'article suivant.L'examen des solutions lĂ©gislatives et jurisprudentielles en matiĂšre de preuve des nullitĂ©s dans le contrat d'assurance d'une automobile confirme l'impression premiĂšre la sanction applicable Ă©tant trĂšs lourde de consĂ©quences pour l'assurĂ©, le droit positif veille Ă  ce que les exigences probatoires rendent assez restrictive sa mise en oeuvre.
Avecla rĂ©forme de la prescription civile, il ne dispose plus que de 5 ans. Le dĂ©lai Ă©tant rĂ©duit, l’article 2222 du Code Civil prĂ©voit qu’il court Ă  compter du jour de l’entrĂ©e en vigueur de la loi nouvelle (soit Ă  compter du 19 juin 2008). En consĂ©quence, l’agent gĂ©nĂ©ral d’assurance pourra donc agir jusqu’au 19 juin 2013. RĂ©silier > Contrat d'assurance RĂ©silier votre contrat d'assurance Vous souhaitez rĂ©silier votre assurance ? Les contrats sont en gĂ©nĂ©ral Ă  reconduction automatique, et vous devrez respecter des rĂ©gles strictes pour bien rĂ©silier. DĂ©couvrez dans ce guide ces informations claires et concises, des liens vers nos guides de rĂ©siliation pour la plupart des types d'assurances, et des outils pratiques modĂšle gratuit de lettre, adresses, service de rĂ©siliation en ligne. Comment rĂ©silier votre contrat d'assurance ? - Le droit de renonciation - RĂ©silier Ă  l'Ă©chĂ©ance du contrat - RĂ©silier aprĂšs 12 mois d'engagement Ă  tout moment loi Hamon - RĂ©silier son contrat avant l'Ă©chĂ©ance pour un motif lĂ©gitime ModĂšles gratuit de lettres Nos guides de rĂ©siliation Service de rĂ©siliation en ligne Liste assureurs et courtiers Questions/RĂ©ponses Comment rĂ©silier votre contrat d'assurance ? Les contrats d'assurances de biens et de personnes auto, habitation, multimedia, santĂ©, prĂ©voyance... comportent en gĂ©nĂ©ral une pĂ©riode d'engagement de 12 mois et sont Ă  reconduction tacite si vous ne faites rien, ils sont renouvelĂ©s automatiquement Ă  leur Ă©chĂ©ance. Plusieurs cas de figure peuvent se prĂ©senter suivant votre situation. Tout d'abord vous pourrez dans certains cas exercer votre droit de renonciation pour annuler votre contrat et ĂȘtre remboursĂ©. Dans le cas gĂ©nĂ©ral vous ne pourrez ensuite rĂ©silier qu'Ă  l'Ă©chĂ©ance de votre contrat. Dans des situations particuliĂšres dĂ©mĂ©nagement, vente de votre vĂ©hicule pour une assurance auto, changement de situation... vous pourrez parfois rĂ©silier votre contrat sans attendre cette Ă©chĂ©ance. Une fois votre pĂ©riode d'engagement de 12 mois terminĂ©e, vous pourrez invoquer la Loi Hamon pour rĂ©silier certains contrats d'assurance auto, habitation, complĂ©mentaire santĂ©, affinitaire. ConformĂ©ment Ă  l'article L113-12 du code des assurances votre lettre devra ĂȘtre envoyĂ©e en courrier recommandĂ©. Le droit de renonciation ou droit de rĂ©tractation Droit de renonciation suite Ă  un dĂ©marchage ConformĂ©ment Ă  l'article L112-9 du code des assurances, si vous avez souscrit votre contrat suite Ă  un dĂ©marchage Ă  domicile ou Ă  votre lieu de travail, vous disposez d'un dĂ©lai 14 jours calendaires Ă  partir de la date de souscription pour l'annuler. Droit de renonciation suite Ă  une souscription Ă  distance internet, fax, tĂ©lĂ©phone ConformĂ©ment Ă  l'article L112-2-1 du code des assurances vous bĂ©nĂ©ficiez Ă©galement d'un droit de renonciation pour une souscription effectuĂ©e Ă  distance. Cependant ce dernier article ne s'applique pas aux assurances autos vous ne pouvez donc pas annuler une assurance auto souscrite par internet en gĂ©nĂ©ral, sauf si vous avez Ă©tĂ© dĂ©marchĂ© avant, via une newsletter commerciale ou un appel tĂ©lĂ©phonique par exemple. Cas particulier des assurances vie, assurances dĂ©cĂšs, assurance emprunteur et assurances obsĂšques ConformĂ©ment Ă  l'article L132-5-1 du code des assurances, vous pouvez renoncer Ă  un contrat d'assurance vie, une assurance dĂ©cĂšs, une assurance emprunteur et certaines assurances obsĂšques dans un dĂ©lai de 30 jours suivant la souscription. Ce droit de renonciation est valable quelque soit le canal de distribution. Exemples Le droit de renonciation s'applique dans les cas ci-dessous - souscription d'un contrat d'assurance habitation, de santĂ©, de prĂ©voyance par internet - souscription suite au passage d'un vendeur chez vous, ou Ă  votre travail - souscription suite Ă  un appel tĂ©lĂ©phonique - souscription suite Ă  la rĂ©ception d'un email commercial Le droit de renonciation ne s'applique pas dans les cas suivants - souscription en agence sauf assurance vie ou assurance capital dĂ©cĂšs - souscription d'un contrat pour un professionnel ou une sociĂ©tĂ© - vous avez dĂ©jĂ  sollicitĂ© une garantie du contrat - souscription d'une assurance auto par internet de votre propre initiative - souscription assurance voyage ou bagage pour une durĂ©e infĂ©rieure Ă  1 mois Comment exercer son droit de renonciation Si le dernier jour tombe un week-end, le dĂ©lai est prolongĂ© au lundi suivant. S'il tombe un jour fĂ©riĂ©, il est prolongĂ© au jour d'aprĂšs. Votre renonciation devra ĂȘtre effectuĂ©e par courrier recommandĂ© avec accusĂ© de rĂ©ception, et c'est la preuve de dĂ©pĂŽt, attestant de la date d'envoi, qui fait foi pour le respect du dĂ©lai. L'assureur dispose de 30 jours, Ă  compter de la rĂ©ception de votre lettre recommandĂ©e papier ou Ă©lectronique, pour vous rembourser. RĂ©siliation Ă  l'Ă©chĂ©ance du contrat ConformĂ©ment Ă  l'article L113-12 du code des assurances, l'assurĂ© peut rĂ©silier son contrat Ă  chaque Ă©chĂ©ance en respectant un prĂ©avis de 2 mois. Notez que l'Ă©chĂ©ance de votre contrat pourra ĂȘtre la date anniversaire de la souscription du contrat, mais aussi une date fixe dans l'annĂ©e, par exemple le 31 dĂ©cembre ou le 31 mai pour une mutuelle. Vous avez peur d'oublier de rĂ©silier ? ConformĂ©ment Ă  la loi Chatel article L113-15-1 l'assureur est obligĂ© de vous informer de cette possibilitĂ© de rĂ©silier au moins 15 jours avant la date limite de rĂ©siliation. Si vous avez reçu l'avis d'Ă©chĂ©ance en retard, le cachet de la Poste faisant foi, alors vous avez 20 jours pour rĂ©silier votre contrat Ă  son Ă©chĂ©ance. Si vous n'avez pas reçu d'avis d'Ă©chĂ©ance, vous pouvez rĂ©silier alors Ă  tout moment, la date effective de rĂ©siliation de votre contrat d'assurance sera le lendemain de la rĂ©ception de votre lettre. Mr Dupont a souscrit un contrat d'assurance d'habitation le 1er juin 2008. Alors qu'il souhaite rĂ©silier, il oublie d'envoyer une lettre de rĂ©siliation Ă  l'Ă©chĂ©ance en respectant le dĂ©lai de prĂ©avis de 2 mois, soit avant le 1er avril date d'envoi faisant foi. Toutefois Il reçoit le 10 mai 2009 un courrier de son assureur indiquant la prime pour l'annĂ©e Ă  venir. Mr Dupont connait ses droits et est devenu un homme vigilant, il lit donc le courrier avec attention et dĂ©couvre en petit caractĂšre, en bas de la page, une mention indiquant qu'il peut rĂ©silier son contrat dans les 20 jours suivant la date d'expĂ©dition du courrier. Il envoie donc un courrier recommandĂ© le 12 mai voir ici modĂšle de lettre de rĂ©siliation. La rĂ©siliation effective de son contrat sera donc le 1er juin. L'avis d'Ă©chĂ©ance pourra ĂȘtre notifiĂ© en petits caractĂšres, au bas de votre courrier indiquant le montant de la prime pour l'annĂ©e Ă  venir. Il faut ĂȘtre vigilant quand vous recevez un courrier de la part de votre assureur, et conserver prĂ©cieusement le courrier qui vous a Ă©tĂ© envoyĂ©, la date prise en considĂ©ration etant celle du cachet de la poste figurant sur la lettre. Sources - article L113-15-1 du code des assurances - article L221-10-1 du code de la mutualitĂ© - article L932-21-1 du code de la sĂ©curitĂ© sociale RĂ©silier Ă  tout moment aprĂšs le premier anniversaire ConformĂ©ment Ă  la loi Hamon, vous pouvez rĂ©silier certains contrats d'assurance Ă  tout moment 12 mois aprĂšs la premiĂšre souscription. Contrats d'assurances concernĂ©s - Assurances habitation - Assurances auto - complĂ©mentaires santĂ© - assurances affinitaires et notamment les assurances mobiles et multimedia. La rĂ©siliation de votre contrat d'assurance sera effective 1 mois aprĂšs la rĂ©ception de la notification par l'assureur. Pour les assurances obligatoires assurance auto, assurance habitation pour les locataires, c'est le nouvel assureur qui se charge de la rĂ©siliation. Vous pouvez donc, en rĂ©alitĂ©, non pas rĂ©silier mais changer d'assureur Ă  tout moment. A titre d'exemple les contrats ci-dessous n'entrent pas le pĂ©rimĂštre de la loi Hamon - protection juridique - assurances de prĂ©voyance dĂ©cĂšs, dĂ©pendance, obsĂšque, garantie accidents de la vie - assurance voyage - assurance multimedia non affinitaire il peut s'agir par exemple d'une assurance proposĂ©e par votre banque pour couvrir les dommages de vos appareils multimedia. Ce n'est pas une assurance affinitaire car elle n'est pas proposĂ©e en lien avec la vente d'un produit par un distributeur - contrat d'assistance article 113-15-12 du code des assurances loi Hamon RĂ©silier son contrat avant l'Ă©chĂ©ance pour un motif lĂ©gitime ConformĂ©ment Ă  l'article L113-16 du code des assurances, en cas de dĂ©mĂ©nagement, mariage, divorce, changement de profession, retraite, et Ă  condition que ce changement implique une modification du risque garanti Ă  vĂ©rifier avec l'assureur, vous pouvez rĂ©silier votre contrat dans les 3 mois suivant l'Ă©vĂšnement et sans pĂ©nalitĂ©. Il vous faudra fournir Ă  votre assureur les piĂšces justificatives. Le dĂ©lai de rĂ©siliation est de 1 mois aprĂšs rĂ©ception du courrier. Vous serez remboursĂ© au prorata de la cotisation dĂ©jĂ  acquittĂ©e. Perte du bien assurĂ© La perte de l'objet que vous avez assurĂ©, par exemple dans le cadre d'une assurance couvrant un tĂ©lĂ©phone mobile, un appareil multimedia, est un motif de rĂ©siliation lĂ©gitime Ă  condition qu'elle ne soit pas couverte par l'assurance Article L121-9 du code des assurances. En pratique ce motif peut ĂȘtre utilisĂ© surtout pour les assurances mobiles et multimedia, les assurances affinitaires, les assurances de biens et d'Ă©quipement, et les mutuelles animaux en cas de fugue de votre animal par exemple. Si vous l'avez payĂ©e par avance, L'assureur est tenu de vous rembourser la portion de cotisation pour la pĂ©riode ou le risque n'a pas couru, c'est Ă  dire entre le jour de la perte du bien ou de l'animal, et la date d'Ă©chĂ©ance du contrat. Vente, donation, ou destruction d'un vĂ©hicule ou bateau ConformĂ©ment Ă  l'article du Code des Assurances, en cas de vente, donation, ou destruction de votre auto, moto, camion scooter et autres vĂ©hicules, ou bateau, l'assurance est suspendue Ă  minuit. Le dĂ©lai de rĂ©siliation est de 10 jours aprĂšs rĂ©ception de la lettre. Vous serez remboursĂ© au prorata de la cotisation dĂ©jĂ  acquittĂ©e. Vous pouvez consultez notre guide sur la rĂ©siliation d'une assurance auto pour plus de prĂ©cisions et des exemples. Cession du bien assurĂ© sauf vĂ©hicule ou bateau Dans le cas de la vente ou le don cession Ă  titre gratuit d'un bien assurĂ© tĂ©lĂ©phone mobile, ordinateur, animal de compagnie, l'assurance est maintenue et transfĂ©rĂ©e au nouveau propriĂ©taire. Afin de ne plus payer les cotisations Ă  venir ou ĂȘtre remboursĂ©, vous devez prĂ©venir votre assureur dĂšs que possible, en joignant Ă  votre lettre une attestation de cession. Si vous avez dĂ©jĂ  payĂ© la cotisation, vous devez ĂȘtre remboursĂ© pour la pĂ©riode allant de la date de rĂ©ception de votre lettre Ă  la date d'Ă©chĂ©ance du contrat. Article L121-10 du code des assurances "... En cas d'aliĂ©nation de la chose assurĂ©e, celui qui aliĂšne reste tenu vis-Ă -vis de l'assureur au paiement des primes Ă©chues, mais il est libĂ©rĂ©, mĂȘme comme garant des primes Ă  Ă©choir, Ă  partir du moment oĂč il a informĂ© l'assureur de l'aliĂ©nation par lettre..." Augmentation de la cotisation non justifiĂ©e Une augmentation de votre prime d'assurance non justifiĂ©e hors indexation sur indice de rĂ©fĂ©rence, modification du bonus-malus pour une assurance auto/moto, augmentation des taxes pourra ĂȘtre un motif de rĂ©siliation anticipĂ©e de votre contrat. Modification du risque ConformĂ©ment Ă  l'article du code des Assurances, vous pouvez rĂ©silier votre contrat dans les situations ci-dessous Ă  condition que le risque assurĂ© soit modifiĂ© - changement de domicile dĂ©mĂ©nagement - changement de situation matrimoniale PACS, mariage, divorce - changement de rĂ©gime matrimonial sĂ©paration de biens, communautĂ© de biens... - retraite professionnelle - cessation dĂ©finitive des activitĂ©s professionnelles - changement de profession Notez que vous devrez informer votre assureur dans un dĂ©lai de 3 mois suivant l'Ă©vĂšnement. La rĂ©siliation prend effet 1 mois aprĂšs la rĂ©ception de votre lettre recommandĂ©e, l'accusĂ© de rĂ©ception faisant foi. L'assureur devra vous rembourser, si vous les avez payĂ© par avance, les cotisations pour la pĂ©riode courant entre la date effective de rĂ©siliation et la date d'Ă©chĂ©ance initiale. DĂ©cĂšs du titulaire du contrat En cas de dĂ©cĂšs du titulaire du contrat, le contrat est automatiquement transfĂ©rĂ© Ă  ou aux hĂ©ritiers qui peuvent le rĂ©silier Ă  tout moment, ou dĂ©cider de le conserver en accord avec l'assureur. Il faudra joindre par exemple un acte de dĂ©cĂšs Article L121-10 du code des assurances La rĂ©siliation de votre contrat devra ĂȘtre effectuĂ©e par l'assureur Ă  la date d'envoi de votre lettre ou autre notification, le preuve de dĂ©pĂŽt faisant foi. Vous devrez fournir un acte de dĂ©cĂšs. Vous serez remboursĂ© pour la pĂ©riode de cotisation allant de la date effective de rĂ©siliation Ă  la date d'Ă©chĂ©ance initiale du contrat. ModĂšle de lettre de rĂ©siliation de votre contrat d'assurance ExpĂ©diteur Fait Ă  le Adresse Destinataire Adresse SiĂšge Social Contrat NumĂ©ro Type d'assurance Lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception Madame, Monsieur, J'ai l'honneur de vous informer que par la prĂ©sente lettre recommandĂ©e, j'entends faire cesser les effets de la Police d'Assurance dont les rĂ©fĂ©rences sont portĂ©es ci-dessus [choisissez la situation qui vous concerne] - - > A l'Ă©chĂ©ance annuelle de mon contrat, soit le ..../..../.... - - > Ă  compter du ..../..../.... suite Ă  l'absence d'information relative Ă  la date limite d'exercice par l'assurĂ© du droit Ă  renonciation du contrat selon les dispositions du premier alinĂ©a de l'article L'113-15-1 du Code des Assurances. - - > Le ..../..../.... pour vente, donation, destruction de mon vĂ©hicule article du Code des Assurances - - > ConformĂ©ment Ă  la loi Hamon un mois suivant la rĂ©ception de cette notification, ayant souscrit mon contrat il y a plus de 12 mois article 113-15-12 du code des assurances - - > Dans un dĂ©lai de 1 mois, Ă  compter de la prĂ©sente notification en application des dispositions de l'article du code des Assurances, pour le motif suivant - - > changement de domicile * - - > changement de rĂ©gime matrimonial * - - > changement de situation matrimonial * - - > retraite professionnelle * - - > cessation dĂ©finitive des activitĂ©s professionnelles * - - > changement de profession * - - > A dater de ce jour, conformĂ©ment aux dispositions de l'article du Code des Assurances appliquĂ©es Ă  ma qualitĂ© de propriĂ©taire des biens assurĂ©s, rĂ©sultant - - > d'un achat - - > d'une succession - - > Par suite de l'augmentation de votre tarif, dans un dĂ©lai de 30 jours Ă  compter de ce jour, soit le ..../..../.... Je vous remercie de m'adresser dans les plus brefs dĂ©lais un relevĂ© d'informations. Veuillez agrĂ©er l'expression de mes salutations distinguĂ©es. * joindre les justificatifs RĂ©siliation en ligne Nous mettons Ă  votre disposition un service de rĂ©siliation en ligne de votre assurance vous personnalisez votre lettre via un formulaire de rĂ©siliation prĂ©-rempli avec un modĂšle de lettre et l'adresse postale de l'assureur. Votre lettre sera imprimĂ©e dans la journĂ©e, envoyĂ©e par la Poste en courrier recommandĂ© avec accuĂ© de rĂ©ception, et distribuĂ©e dans un dĂ©lai moyen de 72h par la Poste contre signature. Vous pouvez choisir Ă©galement de l'envoyer en LRE lettre recommandĂ©e Ă©lectronique. Assurance Auto / Motos / deux-roues Assurance Camping-Car Assurance Bateau Assurance habitation Assurance mobile Assurance affinitaire Assurance santĂ© Assurance hospitalisation Garantie accidents de la vie Garantie dĂ©pendance / autonomie PrĂ©voyance dĂ©cĂšs PrĂ©voyance obsĂšques Assurance scolaire Assurance emprunteur Assurance loisirs Protection juridique Assurance vie Guides de rĂ©siliation par type d'assurance Consultez nos guides pour plus de prĂ©cisions Assurance Habitation ComplĂ©mentaire SantĂ© assurance hospitalisation Assurance Auto/Moto Assurance Mobile Assurance Vie Assurance voyage Assurance Emprunteur Assurance scolaire Protection juridique Assurance Animaux Assurance deces Assurance obseques Assurance GAV Assurance DĂ©pendance et autonomie Assurance loisirs Assurance affinitaire assurance mobile, multimedia, moyens de paiement.. Extension de garantie Assurance VĂ©lo Assureurs et courtiers + Assurances courtier Adrea Advise / Parachut Aesio Mutuelle AG2R La Mondiale & ViasantĂ© Allianz ex AGF Alptis AMV Apicil Apivia April Asaf & AFPS ATM Assurances Aviva Axa Auxia Banque Populaire BNP Paribas Caisse d'Epargne Carrefour Assurance Cegema CIC Chapka Assurances Cocoon assurances La Banque Postale Le CrĂ©dit Agricole Le CrĂ©dit Mutuel ACM, Suravenir Assurance Direct Assurance DMA Assurances ECA Assurances Electro DĂ©pĂŽt Eovi Mcd Mutuelle Eurodatacar Eurofil FMA Assurances GAN Assurances Garantie PrivĂ©e courtier Generali Groupama GMF Identicar Harmonie Mutuelle Henner Karapass KSM L'EquitĂ© L'Olivier Assurance LCL LMDE Maaf Macif MAE Malakoff Humanis MAE MGS - Mutuelle GĂ©nĂ©rale SantĂ© Maif Mapa Matmut MPG MMA MNT Mutac Mutuelle CCMO Mutuelle de Poitiers Assurances Mutuelle des Motards Mutuelle Saint Christophe Mutuelle Saint Martin NĂ©oliane SantĂ© et PrĂ©voyance groupe Santiane PFG Planet Assurances Pop SantĂ© Ritchaard SantĂ© Assurance Roc Eclerc SociĂ©tĂ© gĂ©nĂ©rale SogĂ©cap, Sogessur Securycar Serenis Assurances SFAM SPB SPVIE Assurances Swiss Life Thelem Assurances + Assurances +Assurances - Service Clients Villa La Vigne Chemin de la Fauceille 66100 Perpignan contact Tel 09 72 16 39 50 Questions/RĂ©ponses Ou ma lettre de rĂ©siliation doit-elle ĂȘtre envoyĂ©e ? ConformĂ©ment Ă  l'article L113-14 du code des assurances votre lettre de rĂ©siliation doit ĂȘtre envoyĂ©e au siĂšge social de l'assureur ou chez son reprĂ©sentant. "Dans tous les cas oĂč l'assurĂ© a la facultĂ© de demander la rĂ©siliation, il peut le faire Ă  son choix, soit par une dĂ©claration faite contre rĂ©cĂ©pissĂ© au siĂšge social ou chez le reprĂ©sentant de l'assureur dans la localitĂ©, soit par acte extrajudiciaire, soit par lettre recommandĂ©e ou par envoi recommandĂ© Ă©lectronique, soit par tout autre moyen indiquĂ© dans la police." Est-la date d'envoi ou la date de rĂ©ception qui compte pour le respect du dĂ©lai de prĂ©avis ? L’article L113-12 prĂ©cise que c’est la date d’envoi qui compte "Toutefois, l'assurĂ© a le droit de rĂ©silier le contrat Ă  l'expiration d'un dĂ©lai d'un an, en adressant une lettre recommandĂ©e ou un envoi recommandĂ© Ă©lectronique Ă  l'assureur au moins deux mois avant la date d'Ă©chĂ©ance de ce contrat. »De plus, cette information est confirmĂ©e par cet article de l'INC. Le 17 dĂ©cembre, ma mĂšre 81 ans a Ă©tĂ© contactĂ©e au tĂ©lĂ©phone par une sociĂ©tĂ©. Elle ne se souvient de pas grand chose Ă  part que cela allait ĂȘtre moins cher. Elle a donnĂ© numĂ©ro Iban numĂ©ro secu, sa mutuelle, son assurance. Elle n’a pas ouvert les 4 sms, elle ne sait pas le faire. Elle n’a pas Pu communiquer les codes pour signatures des contrats. On est le 28 dĂ©cembre et pas de nouvelles. Que faire pour se rĂ©tracter quand on a aucune info ? Bertrand D. le 29 dĂ©cembre 2021 Depuis le 9 avril 2021 LOI n° 2021-402 du 8 avril 2021 un simple accord verbal ne suffit plus pour souscrire une assurance via un dĂ©marchage tĂ©lĂ©phonique. Une signature manuscrite ou Ă©lectronique est obligatoire. Pour votre mĂšre le fait qu’elle n’a pas ouvert les sms et communiquĂ© le code confidentiel qui Ă©tait probablement indiquĂ© implique qu’elle n’a pas signĂ© le contrat par ce moyen. Il faudrait vĂ©rifier Ă©galement avec elle qu’elle n’a pas signĂ© via internet mais c’est peu probable. Il ne sera alors pas nĂ©cessaire de se rĂ©tracter, vu que le contrat n’est pas souscrit. Je vous conseille nĂ©anmoins de surveiller les relevĂ©s bancaire pour identifier tout prĂ©lĂšvement frauduleux et prĂ©venir votre banque si nĂ©cessaire pour un remboursement. Est-ce que je peux, pour rĂ©silier mon assurance, simplement ne plus payer les cotisations en faisant opposition sur les prĂ©lĂšvements ? Nous ne pouvons que vous dĂ©conseiller cet option, car mĂȘme si votre contrat est rĂ©siliĂ© par l'assureur et que vous n'ĂȘtes plus assurĂ©, vous devrez quand mĂȘme payer les cotisations dues pour la nouvelle pĂ©riode. En effet, si vous ne payer pas la cotisation due dans les 10 jours suivant la date d'Ă©chĂ©ance de votre contrat, votre assureur vous enverra une lettre de rappel par courrier recommandĂ© avec accusĂ© de rĂ©ception. Vous avez dĂšs lors 30 jours pour payer, sinon votre contrat sera suspendu. L'assureur peut ensuite rĂ©silier votre contrat 10 jours aprĂšs ces 30 jours, soit 40 jours aprĂšs la date figurant sur l'accusĂ© de rĂ©ception article 113-3 du code des assurances DerniĂšre mise Ă  jour le mardi 14 juin 2022 JgKuc.
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  • article l 121 10 code des assurances