EXEMPLE1 « L’argent change tout en concepts, l'argent est désagréablement rationnel. Quand je vois de l'argent, je pense immanquablement à des doigts méfiants, à beaucoup de criailleries et de raisonnements », note Robert Musil (L'Homme sans qualités, 1930-1933). Vous direz dans quelle mesure on peut souscrire à ce jugement en vous aidant des œuvres au programme.

Durée totale 97 minutesNote Cet article vous offre également la possibilité de télécharger le fichier mp3 de l’enseignement sélectionner Enregistrer la cible du lien sous… » avec le clic droit. Relation paisible avec les biens temporels Avant même la révélation du Seigneur, l’argent était vu comme un obstacle pour aller vers le bonheur et la perfection cf. Antigone de SophocleDans 1 Timothée 6 10 la racine de tous les maux c’est l’amour de l’argent ». Nous sommes là face à une épreuve liée à l’argent, autrement dit, l’argent est ce qui révèle à l’extérieur de nous-même ce que nous portons en nous. L’argent est donc cette épreuve et cette attitude qui révèle le cœur ! Face à l’argent ou à la possession des biens, il y a une partie positive et une partie sert à révéler le cœur de l’homme et dans son sens positif il sert l’échange, il permet la communion entre les hommes et valorise le travail…En soi, l’argent est neutre ; tout dépend d’où il vient et à quoi il sert. Et finalement ce sont les personnes qui sont bonnes ou mauvaises, qui en font une bonne ou une mauvaise utilisation. Que fait-on de l’argent ? cf. Luc 6, 20 ; 25 Jésus aussi a eu des amis riches Lazare, Nicodème, le parfum de 300 deniers de Marie-Madeleine… Dans ce dernier cas, Judas a voulu opposer l’amour de Jésus à l’amour des pauvres… Nous avons encore l’exemple de Nicodème qui a offert un tombeau creusé dans la pierre pour la sépulture de Jésus. L’Eglise aussi possède des biens ; la possession des biens en elle-même ne pose pas de problèmes. Le problème qui se pose est de savoir où est mon cœur ? Qu’est-ce qui me fait vivre ? Veut-on avoir le maximum ou bien est-ce l’amour du Seigneur qui me fait vivre ? Cf. la parabole du semeur » en Matthieu 13, 22. Posséder de l’argent ne veut pas dire se laisser posséder par lui. L’argent est au service des personnes et non l’inverse ; il faut donc remettre les choses dans leur finalité cf. le sabbat au service de l’homme… Où en suis-je avec l’argent ? Est-ce que je suis libre face aux réalités matérielles ? Notre vie quotidienne est modelée par les biens matériels. Le reproche de Jésus se fait sévère quand les biens matériels deviennent le repos de l’âme cf. Luc 12, 15-21 On cherche alors le repos dans quelque chose qui n’est pas apte à le donner car on peut en avoir toujours plus de par sa nature ! Avec l’argent on peut toujours plus et une chose ne peut donner le repos de l’âme que seule une personne peut donner que ce soit une repos humain ou divin. Mais à perdre la présence de Dieu, on perd la notion de personne et on demande alors même à des animaux de donner ce repos ! Jésus est venu redire à l’homme ce pour quoi il est fait pour la gloire de Dieu. Invitation à remettre dans le Seigneur sa confiance cf. Luc 18, 24-27 Ce passage concernant le danger des richesses Il est plus facile à un chameau de passer par un trou d’aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu" signifie que seuls les pauvres de cœur sont capables d’accueillir la Bonne Nouvelle cf. Luc 4, 18. Ces pauvres ne sont pas repus ! Ils sont toujours en état de désir, en attente de quelque chose. Le repos dans les choses matérielles est synonyme d’idolâtrie, qui est le fait de donner aux choses ou aux personnes ce qui appartient à Dieu seul. Et en dehors de Dieu il n’y a pas le repos cf. St Augustin En Dieu seul est le repos de l’âme. Jésus lui-même a utilisé les Biens matériels pour nous apprendre à les utiliser. L’homme ne sait plus et Jésus vient rouvrir l’oreille de l’homme pour qu’il redécouvre sa propre vocation. Le Seigneur a choisi de se faire pauvre pour nous enrichir de cette pauvreté à la crèche, et sur la croix cf. 2 Corinthiens VIII 9 et pour refaire découvrir à l’homme qu’il est une créature. Le Curé d’Ars disait L’homme est un pauvre qui doit tout demander à Dieu ». L’argent peut entretenir une autosuffisance ; il en donne les moyens, comme une certaine forme de toute-puissance cf. Matthieu 6, 24 orgueil de la chair, des richesses et de l’esprit. L’argent donne les moyens à l’orgueil de la chair et à l’orgueil de l’esprit de s’exercer. C’est plus exigeant d’être saint avec beaucoup de moyens qu’avec peu ! Prenons la patience sans moyen on dépend, on doit attendre… Dans les pays pauvres, on redécouvre un autre rythme plus humain. Cet argent n’est plus alors dans un dimension communautaire cf. Evangile du riche et du pauvre Lazare en Luc 16, 19-30 le riche est responsable du pauvre. Quand on possède des biens c’est pour les autres sinon nous risquons l’enfermement. La doctrine sociale de l’Eglise affirme la propriété privée mais aussi la destination universelle des biens C’est à moi mais c’est pour tous ». Le droit absolu n’est pas dans la propriété privée mais dans le bien des personnes. C’est un moyen au service de l’homme. L’homme a été mis sur la terre comme gérant, c’est-à-dire qu’il doit posséder comme s’il ne possédait rien. Cela engendre une attitude de grande liberté intérieure. C’est l’homme qui est la mesure de l’utilisation des biens et la finalité en est le bonheur de l’humanité. L’Eglise rappelle toujours cette question de solidarité. Jésus lui-même réapprend à utiliser les biens en fonction du bonheur de l’humanité. Il y a un devoir de solidarité de ceux qui ont, face à ceux qui n’ont rien cf. le Tsunami Naturellement on se sent responsable les uns des autres. C’est à moi mais c’est pour tous au contraire du marxisme qui détermine que c’est à tous et c’est pour tous ! », et provoque alors des divisions entre les hommes, même si cela a été fondé sur une réalité. Dans l’Ancien Testament existait déjà cette dimension communautaire. La richesse était perçue comme signe de bénédiction cf. Abraham, le roi David, Salomon… et la description de Terre Promise ne tarit pas d’abondance de richesse en tout genre. Pour Israël, être béni de Dieu c’est être comblé de richesse car pour le peuple hébreu il n’y a pas d’au-delà ; les âmes vont dans le shéol qui est le lieu des morts et la bénédiction de Dieu est donc pour cette terre. Jésus va donner une autre dimension à l’argent comme aspect de signe du royaume qui vient. La pauvreté est le signe du royaume qui vient Mon Royaume n’est pas de ce monde" Les choses de ce monde ne peuvent pas nous combler. Pour le Seigneur, l’affirmation de la pauvreté est le signe d’un appel à vivre pour l’éternité avec Dieu. On ne vit pas pour soi-même ! L’homme prend alors conscience qu’il est dépendant. C’est dans la relation qu’est le bonheur et non dans l’indépendance cf. autonome signifie se donner à soi-même sa propre loi » car alors cela conduirait tôt ou tard à la négation de l’homme les individualités s’affrontent. La vraie richesse Actes 20, 35 est celle que l’on donne et non celle que l’on reçoit. C’est un appel à vivre, abandonné à la divine Providence. Le pauvre n’est pas celui qui n’a pas mais celui qui ne peut pas, celui qui vit d’une impossibilité. La pauvreté est le lieu de l’abandon ; Jésus ne fait pas seulement une question monétaire de l’argent, Il invite à une conversion dans le sens d’un enracinement dans une vie de prière, une dépendance face au Seigneur. Sans Toi, je ne peux rien faire ! Dans le concret dès qu’il est question d’argent il y a souvent un malaise un grand fossé entre le moi » idéal et le moi » concret. Il y a toujours un fossé entre le cliché et la réalité et ce problème existe aussi du point de vue religieux. Le passé peut re-surgir avec un certain mépris des richesses au moins dans le discours à cause de la culture. Il faudrait faire une théologie des biens comme celle qui a été faite pour le corps. Pour ne pas que l’argent demeure un tabou, il faut mettre à l’honneur les biens et l’expérience que l’on peut en faire. Quel est notre rapport à l’argent ? L’argent est-il dans sa finalité ? Le fait de posséder est une expérience fondamentale de l’homme qui le construit, qui l’aide à être plus… C’est une bonne expérience. cf. Genèse 12 Abraham qui doit tout quitter, parenté, culture… mais avec tout ce qu’il possède et en Genèse XIII il revient d’Egypte comblé de biens. Mais cette richesse n’est pas sans conséquences en l’occurrence éclate une dispute entre les bergers de Lot et ceux d’Abraham. Ce dernier prend une décision importante pour éviter la dispute. Nous voyons alors deux attitudes différentes celle d’Abraham qui a tout quitté et pour qui n’importe que le fait de chercher son Dieu et de le servir intériorité tandis que Lot est mené par son profit il arrive à Sodome soumis à une loi qui va en tout contre lui et il n’est plus capable d’utiliser sa liberté. Moins on exerce la liberté et moins on la possède. Ce passage de l’Ecriture nous montre ce à quoi nous sommes appelés Comment continuer à être nous-mêmes et libre ? Regardons les dix commandements dans leur majorité ils concernent des actes sauf les derniers qui portent sur la convoitise ; les premiers engagent à faire des actes qui donnent la vie et non la mort mais les derniers regardent le désir. Les biens sont faits pour communiquer ! Ils sont faits pour donner la vie à condition de ne pas asservir son cœur. C’est l’enseignement de Jésus. cf. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon » Revenons à la question de l’idolâtrie l’idole surgit quand l’homme ne se donne ni interdits ni limites quand on veut tout, tout de suite, et à soi. L’idole est une force qui nous renvoie à notre avidité on ne supporte pas la distance, la différence, les limites ; il faut que ce soit tout de suite à portée de notre vie et notre société, il est souvent difficile de résister à l’idolâtrie car nous sommes dans l’immédiat et la Blaise PASCAL et sa distinction entre les trois ordres matériel, intellectuel, et spirituel. Il montre qu’il n’y a pas vraiment de communication dans l’ordre matériel on peut être riche sans toucher à l’intellectuel et on peut être pauvre de même. Dans cet ordre, si l’on s’enrichit, alors on appauvrit les l’ordre intellectuel, si on enseigne, on s’enrichit la communication est plus grande mais on peut aussi appauvrir les autresAlors que dans l’ordre spirituel, les biens spirituels sont toujours transmissibles et communicables ; ce qui vient du Seigneur ne divise pas mais unit ces trois ordres il faut agir de façon différente pour se guérir de la convoitise et des tentations du tout, tout de suite ». Première tentation se laisser définir par ce que l’on a, s’identifier à ce que l’on a et à ce que l’on fait. Pourquoi l’argent est-il appelé dieu » par Jésus ? Parce que Dieu est le maître de l’impossible et l’argent donne l’impression de pouvoir tout avoir sauf le plus important.On peut gagner beaucoup de choses avec l’argent… mais le cœur ? Deuxième tentation la vanité, le visible en tant qu’apparence, image de soi que l’on donne, que l’autre voit… cf. Pierre et ses appels à l’intériorité dans ses lettres Troisième tentation la fièvre acheteuse » autrement dit le test des grands magasins qui nous montre les choses par lesquelles nous sommes spontanément attirés ce besoin impérieux d’ l’acte d’acheter il y a une impression d’être et c’est bien alors d’y mettre un peu de raison sinon cela peut devenir pathologique. On exerce là encore une toute puissance. Quatrième tentation se laisser prendre au jeu du cadeau ». Le cadeau est un langage de l’amour mais on peut voir dans le cadeau surtout le bien au détriment de ce qu’il signifie ! Le cadeau doit traduire en vérité l’amour et ne pas être un mensonge. Le cadeau doit être proportionné. Cinquième tentation la comparaison. Cette tendance fait naître des désirs et si on n’a pas, on n’existe pas ; comme si je devais recevoir mon existence de l’extérieur cf. phénomène des marquesComment choisir la liberté intérieure ? Comment apprendre à utiliser les biens pour communiquer, donner la vie aux autres ? cf. la parabole du gérant malhonnête qui, pour une fois, se sert des biens pour entrer en relation avec les autres en Luc 16, 1-8 Les remèdes que Jésus donne Il nous montre la nécessité de remettre les biens dans leur finalité, se faire des amis dans les tentes éternelles… » Le premier principe est le partage et il faut savoir en parler car c’est un thème souvent tabou. Il ne faut pas non plus calculer les conséquences de ses actes Il y a un temps pour tout et pour économiser et pour dépenser ! C’est une question de prudence mettre un peu de raison et de liberté dans ses choix Le partage ou l’aumône c’est savoir donner ce que l’on a décidé dans son cœur. Cf. 2 Corinthiens dans les années 50 après JC il y eut une grande famine et les apôtres organisent une collecte pour une œuvre de communion et chacun donne ce qu’il a décidé dans son cœur. A travers le don matérialisé, on marque son appartenance et Jésus, dans ce don, rajoute une petite chose. cf. l’obole de la veuve apprendre à donner de notre nécessaire et non pas seulement du superflu ; c’est un des meilleurs antidotes contre Mammon » et donc contre l’idolâtrie et l’envie. C’est une pratique nécessaire ! cf. Malachie Au Seigneur, on apporte les plus belles brebis il faut savoir donner le meilleur de soi ; c’est l’objet de notre éducation et de celle que nous voulons transmettre. Quand on donne, on se donneComme Dieu dans l’Eucharistie ! Et pour donner quelque chose, il faut connaître la personne. De quoi a-t-il besoin vraiment ? cf. Philippiens 2Quand on donne est-ce que cela se fait sans retenue, sans peur ? cf. Abraham qui choisit la liberté et l’intérioritéCela nous engage à une éducation à l’intériorité vivre comme sujet libre, confiant et s’offrir, se donner.

10versets clés sur l’argent Publié le 13 janvier 2014 par La Bible C’est à moi qu’appartient tout l’argent et tout l’or. Voilà ce que déclare le Seigneur des armées célestes. (
Entretien avec un chrétien À qui appartient l’argent ? L’or et l’argent et Dieu, le chrétien face à l’argent, autant de question pour tenter de répondre à la problèmatique suivante, à qui appartient l’argent ? Télécharger PDF, 1 MB Visualiser avec le lecteur PDF Nous suivrons dans ce document la retranscription écrite d’un entretien fictif entre deux chrétiens que nous nommerons Quentin et René. Au cours de leur échange, les deux interlocuteurs essaieront, à la lumière de la Bible, de répondre à la problématique à qui appartient l’argent ?
FrArmando - Que veut dire l'or et l'argent appartiennent à Dieu? LA SEIGNEURIE DE JÉSUS-CHRISTÉcouter la version audioJésus-Christ détient la Seigneurie de Dieu. Il est le Maître absolu. En hébreu, adon » est un mot ancien signifiant le droit de propriété, celui qui exerce un pouvoir absolu. Si ce terme s’applique d’abord à Dieu, Adonai » en hébreu, s’applique à Jésus-Christ qui est le gouverneur de la 114 7 Tremble devant le Seigneur, ô terre ! Devant le Dieu de Jacob,Jésus-Christ est le Seigneur de la terrePsaumes 97 5 Les montagnes se fondent comme la cire devant l’Éternel, Devant le Seigneur de toute la est Celui à qui appartient l’or et l’argentAggée 28 L’argent est à moi, et l’or est à moi, Dit l’Éternel des est le Messie, le Fils de l’homme, le Fils de Dieu et l’OintPsaumes 110 1 De David. Psaume. Parole de l’Éternel à mon Seigneur Assieds–toi à ma droite, Jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis ton est supérieur aux angesHébreux 29 Mais celui qui a été abaissé pour un peu de temps au–dessous des anges, Jésus, nous le voyons couronné de gloire et d’honneur à cause de la mort qu’il a soufferte, afin que, par la grâce de Dieu, il souffrît la mort pour est Seigneur parce qu’Il est propriétaire de la créationPsaumes 50 10-12 Car tous les animaux des forêts sont à moi, Toutes les bêtes des montagnes par milliers ; 11 Je connais tous les oiseaux des montagnes, Et tout ce qui se meut dans les champs m’appartient. 12 Si j’avais faim, je ne te le dirais pas, Car le monde est à moi et tout ce qu’il est Seigneur parce qu’il a des serviteursJean 1313 Vous m’appelez Maître et Seigneur ; et vous dites bien, car je le 13 27 Les serviteurs du maitre de la maison vinrent lui dire Seigneur, n’as–tu pas semé une bonne semence dans ton champ ? D’où vient donc qu’il y a de l’ivraie ?Jésus-Christ est Seigneur parce qu’Il a une ÉpouseJean 329 Celui à qui appartient l’épouse, c’est l’époux ; mais l’ami de l’époux, qui se tient là et qui l’entend, éprouve une grande joie à cause de la voix de l’époux aussi cette joie, qui est la mienne, est est Seigneur parce qu’Il dirigeMatthieu 2818 Jésus, s’étant approché, leur parla ainsi Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la grec du mot adon » ou adonai » est Kurios ». Il désigne le maitre et s’applique en particulier à Dieu ho Kurios ».Il ne fait aucun doute que Jésus-Christ est Seigneur, qu’Il est Dieu et HommeEsaïe 96 Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, Et la domination reposera sur son épaule ; On l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la 1 20-23 Comme il y pensait, voici, un ange du Seigneur lui apparut en songe, et dit Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre avec toi Marie, ta femme, car l’enfant qu’elle a conçu vient du Saint–Esprit ; 21 elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus ; c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. 22 Tout cela arriva afin que s’accomplît ce que le Seigneur avait annoncé par le prophète 23 Voici, la vierge sera enceinte, elle enfantera un fils, et on lui donnera le nom d’Emmanuel, ce qui signifie Dieu avec est Seigneur et le maitre de la moissonMatthieu 9 38 Priez donc le maitre de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa est Seigneur et le maitre de la maisonMarc 13 27 Alors il enverra les anges, et il rassemblera les élus des quatre vents, de l’extrémité de la terre jusqu’à l’extrémité du est Seigneur le maitre du sabbatMatthieu 12 8 Car le Fils de l’homme est maître du le verset précédent, le terme kurios » s’applique à Jésus-Christ dont l’autorité est au-dessus de la Loi, puisqu’Il est Lui-même la Parole et l’Esprit de 814 Le conseil et le succès mappartiennent ; Je suis l’intelligence, la force est à adon », kurios » est un mot grec et un titre d’honneur. Quiconque nomme Jésus-Christ comme étant son Seigneur doit respecter et honorer Sa Parole par l’ 6 46 Pourquoi m’appelez–vous Seigneur, Seigneur ! et ne faites–vous pas ce que je dis ?Jean 1423 Jésus lui répondit Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera ; nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez 1 2
Car malgré tout ce que l’argent peut faire, il y a toujours plus que ce que nous demandons à Dieu, il y a toujours plus que ce que nous attendons recevoir de Lui ; et ce plus est de loin supérieur à tout ce que nous pouvons Lui demander ou attendre de Lui. Je ne pense pas que Jean et Pierre manquaient d’argent à donner en aumône à cet homme. Mais c’étaient des hommes spirituels
La Bible répond clairement à la question posée dans le titre Oui, Jésus se méfie de l’argent. Il va même jusqu’à le diaboliser puisqu’il lui donne un nom démoniaque, Mamon Nul ne peut servir deux maîtres ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon » Mt 6,24.Le chameau et l’aiguilleSi Dieu et Mamon sont inconciliables, c’est qu’ils appartiennent à deux logiques qui sont non seulement différentes mais exclusives l’une de l’autre. La dynamique de l’Évangile est un appel au don, au partage et à la gratuité alors que la logique de l’argent est celle de l’accumulation, de l’achat et de la vente au meilleur prix. Entre les deux démarches la contradiction est irréductible. En inscrivant l’argent dans le registre du démoniaque, Jésus insiste sur le pouvoir de fascination de l’ rapport à l’argent n’est pas neutre, ni transparent. L’argent a un magnétisme,un pouvoir d’attraction qui nous touche tous. Comme le dit un proverbe oriental, entre la soif d’eau et la soif d’argent il y a une grande différence quand on a bu de l’eau, on est désaltéré. L’argent est une force spirituelle qui a tendance à nous attirer dans sa propre logique. Regardons autour de nous. Nous connaissons tous des hommes qui ont tout sacrifié – leurs principes et leur éthique, leur honneur et leur bonheur – pour augmenter leurs le récit de la rencontre de Jésus avec l’homme riche Mc 10,17-34, l’Évangile présente un homme admirable qui a obéi à tous les commandements de Dieu depuis sa jeunesse. Mais lorsque Jésus lui a demandé de donner son argent, il s’est trouvé en impasse en se heurtant aux limites de sa vertu. Il était prêt à tout pour suivre Jésus… sauf à renoncer à ses biens, ce qui était pour lui l’ rencontre a permis à Jésus de théoriser son rapport à l’argent dans une de ces sentences radicales dont l’Évangile est parsemé "Mes enfants, qu’il est difficile d’entrer dans le Royaume de Dieu ! Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le Royaume de Dieu." Même si on conçoit un tout petit chameau et une très grosse aiguille, nous nous trouvons devant une impossibilité. Les disciples l’avaient bien remarqué puisqu’ils ont dit Alors qui peut être sauvé ? » Et Jésus a répondu Aux hommes, c’est impossible, mais pas à Dieu, car tout est possible à Dieu. » Selon cette réponse, c’est en Dieu que nous pouvons trouver le moyen d’échapper à la fascination de l’ l’argent à sa stricte utilitéSi Jésus se méfie de l’argent, il ne s’est pas retiré du monde pour autant. S’il a vécu comme un pauvre, il n’a pas été un miséreux. Il a vécu parmi les hommes et nous savons que l’argent est totalement nécessaire et indispensable à la marche du monde. Il est un moyen d’échange et un outil utile pour favoriser les relations entre les humains. Il peut favoriser la croissance économique et le développement des n’a jamais condamné l’argent comme instrument d’échange. Il a payé ses impôts Mt 17,27, il était soutenu financièrement par des sympathisants Lc 8,3, il a nommé un trésorier dans le groupe des disciples Jn 12,6 et il n’a pas hésité à enseigner qu’on pouvait se servir de l’argent pour se faire des amis Lc 16,9.L’argent est démoniaque et l’argent est nécessaire comment sortir de cette aporie ? Un texte nous aidera à répondre à cette question. Lorsque des pharisiens et des hérodiens ont interrogé Jésus pour savoir s’ils devaient payer l’impôt, il leur a demandé de lui montrer une pièce. Constatant que cette dernière portait l’effigie de César, il a conclu Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu » Mc 12,17. Jésus n’est pas contre l’argent mais il le dédivinise en le cantonnant à sa stricte utilité – le domaine de César. Lorsqu’il s’insinue dans le domaine du divin, l’argent devient Mamon dans sa prétention à nous trésor, c’est ce que nous donnonsUn proverbe dit que l’argent est un bon serviteur et un mauvais maître. Le problème est que lorsque nous essayons d’en faire notre serviteur, il a tendance à devenir notre maître. Alors Jésus propose une solution Vendez ce que vous possédez et donnez-le en aumône. Faites-vous des bourses inusables, un trésor inaltérable dans les cieux ; là ni voleur n’approche, ni mite ne détruit » Lc 12,33.Notre vrai trésor, ce n’est pas ce que nous possédons mais ce que nous avons partagé. Comme le remarque très justement ce verset, demain nous pouvons connaître un revers de fortune qui mangera notre patrimoine, alors que personne ne pourra nous ôter ce que nous avons déjà de donner est une désacralisation puisqu’il utilise l’argent pour le contraire de ce pour quoi il est fait. Alors que la logique de l’argent est l’accumulation, le don casse la fascination de l’argent en en faisant un outil non plus de thésaurisation mais de partage. Le don dépouille Mamon de son pouvoir pour nous permettre de suivre notre vrai maître.
Situ veux réellement être riche, l or et l argent appartient à Dieu, Kolwezi. 510 J’aime. Au-delà de toutes choses Dieu règne . Celui qui as le dernier Au-delà de toutes choses Dieu règne .
L’auteur, né en 1909 et décédé en 1986, a exercé plusieurs ministères, dont ceux de pasteur et d’enseignant aux Institut Biblique de Nogent-sur-Marne et à la Faculté de Théologie évangélique de Vaux-sur-Seine. Cet article, paru initialement dans la revue Ichthus 1984, no 127, 25 ans avant la crise économique que nous connaissons, est un complément utile et fort actuel en marge des passages de l’Épître de Jacques consacrés au thème de la richesses et de la pauvreté. Il est très important pour le chrétien de savoir ce qu’il doit faire de son argent, surtout si par argent » nous parlons de tout ce qu’il possède ses biens meubles et immeubles. En effet, nous vivons dans une société où la place d’une personne dépend, de façon considérable, de son argent. C’est un problème actuel pour nous qui sommes dans un système capitaliste », mais c’est un problème qui a toujours existé, car malgré ce qu’affirment certains démagogues, l’homme a toujours eu le sens de la propriété. D’ailleurs c’est un sens que la plupart des animaux possèdent aussi. Les hommes et les femmes ont toujours eu des objets leur appartenant. Ceux qui vivaient dans les sociétés les plus simples avaient des ornements des colliers ou des bagues. Dans les sociétés plus compliquées, ils ont eu des troupeaux et des esclaves, et puis des vergers et des maisons. Et puis le commerce est venu remplacer les échanges et a permis à certains hommes d’amasser du métal de l’or ou de l’argent qui représentait la possibilité d’acheter ce qu’on désirait. L’histoire nous apprend que ce n’est pas seulement l’habileté qui enrichit le commerçant mais aussi la ruse ou le mensonge. Et le guerrier par sa violence peut aussi entasser le butin chez lui. Dans ce monde où il est placé, que doit faire le chrétien pour acquérir et conserver les biens qu’il désire ? Tournons-nous vers la Bible pour résoudre ce TestamentDans l’Ancien Testament, la loi de Moïse, résumée dans les Dix Commandements donnés par Dieu sur le Sinaï, établit le droit de propriété de façon rigoureuse. Nous trouvons deux commandements sur dix qui protègent la propriété Tu ne déroberas pas », Tu ne convoiteras pas le bien de ton prochain, quel qu’il soit ». On peut y assimiler celui qui condamne l’ Testament dans son ensemble considère que la richesse est une bénédiction de Dieu. Nous le voyons dans le cas d’Abraham, de Jacob, de Job, de Salomon, et de beaucoup d’autres. Mais les lois d’Israël sont ainsi faites par Dieu pour que les richesses ne s’accumulent pas chez la même personne. La terre, par exemple, une des formes principales de la richesse, appartient à Dieu qui la répartit équitablement entre des familles, selon leurs besoins en location. Dieu dit Le pays est à moi et vous êtes chez moi comme des hôtes étrangers… » Lév La Bible condamne le péché du roi Achab qui veut prendre à Naboth sa vigne 1 Rois 21. Ce dernier dit au roi Je ne te donnerai pas l’héritage de mes pères ! »Pour bien montrer que l’homme n’est qu’un locataire de Dieu, il doit lui donner un pourcentage de tous ses revenus, qu’ils soient en argent ou en nature. C’est la dîme. En outre, les personnes que l’on possédait, enfants ou esclaves, devaient être rachetées » à Dieu Ex 13 ; No Le droit de propriété en Israël est donc tempéré par l’affirmation sans cesse répétée que Dieu est le détenteur de toute ces lois, la société se transforma en Israël au point que la richesse s’accumula dans les mains de quelques hommes riches et que les pauvres perdirent le peu qu’ils avaient. Les prophètes s’élevèrent alors vivement contre les richesses égoïstes – Ils ont confiance en leurs biens / Et se félicitent de leur grande richesse. / La libération de leur âme est chère / Et n’aura jamais lieu. » Ps – Je le sais, vos crimes sont nombreux / Et vos péchés énormes. / Vous opprimez le juste, vous le rançonnez, / Et vous évincez le pauvre… » Amos – Je m’approcherai de vous pour juger… / Ceux qui retiennent le salaire de l’employé, / Qui oppriment la veuve et l’orphelin… » Mal TestamentCertains commentateurs pensent que le Nouveau Testament offre un autre enseignement. Le professeur Jacques Ellul, par exemple, dit que l’Ancien Testament voit l’argent comme une bénédiction alors que le Nouveau Testament y voit une malédiction. C’est inexact. L’enseignement des deux est le même. Seulement, au temps de Jésus, la société a évolué, et la Paix Romaine assure la sécurité du commerce. De grosses fortunes ont pu se constituer, le niveau de vie s’est considérablement élevé, et l’écart entre les pauvres et les riches s’est élargi. À côté des gens très riches, une masse de pauvres souffre dans la est particulièrement sévère pour les riches. Dès sa naissance, il est du côté des pauvres. Sa mère, Marie, annonce que Dieu va renvoyer les riches à vide. » Luc Il ne choisit pas de naître dans un palais mais comme un pauvre parmi les plus son ministère, à maintes reprises, le Christ condamne les riches. Il déclare qu’un chameau passe plus facilement par le trou d’une aiguille qu’un riche par la porte du Royaume de Dieu Mat Il dit Malheur à vous, riches, car vous avez votre consolation. » Il raconte la parabole du riche insensé Luc et l’histoire du mauvais riche et de Lazare Luc Il parle de la séduction des richesses qui étouffe la parole de Dieu » Mat apôtres, à leur tour, prendront la même attitude. Ainsi Jacques dira Le riche se flétrira dans ses entreprises. » Jac A vous maintenant, les riches ! Votre richesse est pourrie, vos vêtements sont mités. Votre or et votre argent son rouillés ; et leur rouille s’élèvera en témoignage contre vous et dévorera votre chair comme un feu. Voici, le salaire des ouvriers qui ont moissonné vos champs et dont vous les avez frustrés crie… » Jac pourrait citer bien d’autres passages, mais nous ne devons pas commettre l’erreur de penser que la richesse est un péché en soi et la pauvreté une vertu, aux yeux de Jésus et de ses disciples. Il n’y a pas de condamnation systématique de la propriété. Jésus a raconté des paraboles où l’homme riche est l’image de Dieu le Père, par exemple dans l’histoire de l’enfant prodigue, dans celle des ouvriers loués à différentes heures, ou dans celle des mines et des talents. Le Bon Samaritain a de l’argent et s’en sert bien. Jésus ne condamne pas le fait de chercher un trésor ou une perle rare. Il porte une robe sans couture, un vêtement de luxe, il va manger chez les publicains, qui sont hommes d’argent ; il loge chez n’y a pas de différence fondamentale entre l’Ancien et le Nouveau Testaments ; l’un et l’autre mettent en garde contre le danger que représente la richesse. D’abord parce que la richesse fait naître un dangereux sentiment de fortune est une ville forte pour le riche Prov On a l’impression d’être abrité à l’ombre de l’argent Eccl L’argent semble répondre à tout Eccl On aime à croire Je suis riche, je n’ai besoin de rien… » Ap la richesse donne l’impression qu’on peut tout acheter, que l’on est tout-puissant. À tort Que ton argent périsse avec toi, toi qui as cru que le don de Dieu s’achetait à prix d’argent ! » Act la richesse donne soif d’en avoir davantage, même par des moyens malhonnêtes. Mais …quand les richesses s’accroissent, n’y attachez pas votre cœur. » Ps La Bible nous met donc en garde contre l’amour de l’argent. Attention ! cet amour, nous pouvons l’éprouver même si notre portefeuille est vide. L’amour de l’argent, c’est la racine de tous les maux. » 1 Tim Ne vous livrez pas à l’amour de l’argent. » Hébr. Ne nous confions pas dans les biens que nous avons, comme le riche insensé. La solution n’est pas de dilapider, de gaspiller l’argent que nous avons, comme le fils prodigue Luc 15. La solution est d’administrer, de gérer les biens qui appartiennent à Dieu en réalité. Nous sommes tous dans la situation de serviteurs qui ont reçu plus ou moins de talents de leur Maître et doivent les administrer sagement Mat Ceux qui en ont reçu beaucoup doivent veiller particulièrement à les gérer selon la volonté de leur Maître, sachant qu’ils auront des comptes à que devons-nous faire pour obéir à la Parole de Dieu ?Nous devons savoir que l’argent est une nécessité qu’il faut utiliser sans lui permettre de devenir une obsession. Je crois qu’il faut faire nôtre la prière de Proverbes 30 Ne me donne ni pauvreté, ni richesse. » v. 8 Méfions-nous du pouvoir de séduction de l’ restons toujours conscients du fait que notre argent appartient à Dieu, même si nous croyons l’avoir gagné ». Il est un père tendre et miséricordieux qui veut notre joie et notre bonheur. Il sait que nous avons besoin de détente et de loisir. Toutefois, méfions-nous des efforts de notre société de consommation qui nous pousse à gaspiller notre argent, à tout dépenser sans compter. Nous sommes les gérants des biens de Dieu, responsables devant notre Maître des biens qui nous ont été confiés. Demandons-lui la sagesse qui nous manque pour être fidèles, et nous n’aurons pas à rougir quand nous devrons lui rendre nos comptes, et que nous l’entendrons dire Cela va bien, bon et fidèle serviteur, entre dans la joie de ton Seigneur. »
Lor et l'argent appartiennent au Seigneur
L’argent – comme la santé, l’amour, le bonheur et toutes les formes de succès que vous voulez créer pour vous-même – est le résultat d’une vie délibérée. Ce n’est pas un but en soi. » Dr. Dyer L’argent n’est qu’un instrument de travail entre les mains d’un chrétien. L’écriture nous met en garde contre L’AMOUR DE L’ARGENT et non l’argent en tant que tel. La bible nous enseigne que l’or et l’argent appartiennent à Dieu. L’argent est à moi, et l’or est à moi, Dit l’Eternel des armées. » Agée 28 Tout ce que Dieu a créé est bon et Il l’a mis à notre disposition pour que nous puissions en jouir. Dieu vit tout ce qu’il avait fait et voici, cela était très bon. Gen 131 N’oubliez pas! L’argent n’est pas DIEU; simplement qu’un instrument pour bâtir et construire le monde selon le coeur de Dieu.
Aggée 2 :8 – L’or et l’argent appartiennent à Dieu. Y compris le vôtre. Même si c’est par votre labeur et vos efforts que vous l’avez gagné. Tout appartient à Dieu. En tant que créateur, il est le véritable propriétaire de tout. Savez vous qu’en Hébreu le verbe « avoir » n’existe pas, ainsi que l’idée de propriété, parce que pour le juif tout appartient à Dieu
L’idée d’une incompatibilité entre le service du Dieu de Jésus Christ et la quête de richesses est développée à de multiples reprises dans les récits des Évangiles synoptiques. Elle est énoncée par Jésus lui-même Vous ne pouvez servir deux maîtres Dieu et l’Argent littéralement Mammon », terme araméen pour argent, possession » — formule retrouvée dans deux Évangiles Mt 6,24 ; Lc 16,13 — et est illustrée par de multiples récits. Les deux exemples qui sont ici développés établissent clairement un lien entre idolâtrie et règne de l’argent. Dans l’Evangile de Luc Lc 12,16-21 Le riche insensé 16 Et il leur dit cette parabole Il y avait un homme riche, dont le domaine avait bien rapporté. 17 Il se demandait “Que vais-je faire ? Car je n’ai pas de place pour mettre ma récolte.” 18 Puis il se dit “Voici ce que je vais faire je vais démolir mes greniers, j’en construirai de plus grands et j’y mettrai tout mon blé et tous mes biens. 19 Alors je me dirai à moi-même Te voilà donc avec de nombreux biens à ta disposition, pour de nombreuses années. Repose-toi, mange, bois, jouis de l’existence.” 20 Mais Dieu lui dit “Tu es fou cette nuit même, on va te redemander ta vie. Et ce que tu auras accumulé, qui l’aura ?” 21 Voilà ce qui arrive à celui qui amasse pour lui-même, au lieu d’être riche en vue de Dieu. L’homme riche, dans cette parabole, perd la notion de ses propres limites. Le lieu de son bonheur est sa propre existence, dont il ne voit pas le terme. Toute son énergie se déploie au service de son propre plaisir, qu’il croit garanti par ses richesses v. 19. Tout se passe comme si l’homme riche avait fait de sa vie et de sa personne sa propre idole. Au-delà de l’oubli des limites de toute vie humaine, le discours de l’homme riche de la parabole n’accorde aucune place aux plus pauvres ni à Dieu lui-même. L’idolâtrie de la richesse, et de ce qu’elle rend possible sur le plan matériel, a effacé toute autre préoccupation. Dans l’Evangile de Matthieu Rendez à César… Mt 22,17-21 Donne-nous ton avis Est-il permis, oui ou non, de payer l’impôt à César, l’empereur ? »18 Connaissant leur perversité, Jésus dit Hypocrites ! pourquoi voulez-vous me mettre à l’épreuve ? 19 Montrez-moi la monnaie de l’impôt. » Ils lui présentèrent une pièce d’un denier. 20 Il leur dit Cette effigie et cette inscription, de qui sont-elles ? » 21 Ils répondirent De César. » Alors il leur dit Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. » Le discours de Jésus, qui intervient dans le cadre d’un dialogue tendu avec les Hérodiens, venus le mettre à l’épreuve, est parfois interprété comme une distinction entre deux registres, entre deux domaines différents le domaine spirituel, où l’on peut situer la relation de tout homme à Dieu, et le domaine politique ou mondain, qui obéit à une autre logique. Jésus suggèrerait que le paiement de l’impôt est une affaire qui relève de l’organisation de la cité ou de l’empire, et qui, à ce titre, ne le concerne pas directement. Pourtant, une autre interprétation, plus radicale, de ce discours de Jésus est possible l’empereur romain est divinisé de son vivant, et représente donc une idole qui exige soumission et révérence. Or, toute la tradition d’Israël, dont Jésus est l’héritier, souligne l’illégitimité des idoles, dont le culte est vain voir en particulier le Deutéronome. Selon la perspective théologique d’Israël, tout appartient à Dieu, et rien n’appartient aux idoles. Dès lors, le logion de Jésus apparaît très provocateur Rendez à Dieu ce qui est à Dieu » selon la tradition d’Israël, le monde créé provient tout entier de Dieu, et il appartient à tous les croyants de reconnaître ce don de Dieu, et d’y répondre en s’engageant dans une logique de don et de gratuité. C’est le sens de l’invitation répétée de Jésus à l’amour gratuit du prochain. Les biens de ce monde proviennent de Dieu et tout croyant est invité à entrer dans une logique du don », conforme à la théologie de la création. Rendez à César ce qui est à César » l’empereur revendique une autorité divine. Mais cette divinisation est illégitime. Elle est idolâtre. Ainsi, le propos de Jésus apparaît ironique, car, en réalité, rien n’appartient en propre à César. Rien ne lui est dû. Autrement dit, la symétrie qui semble établie entre Dieu et César dans le discours de Jésus n’est qu’apparente tout provient de Dieu, et tout lui appartient ; l’autorité de nature divine que revendique César n’est qu’une illusion. Ces différents textes mettent ainsi en évidence l’enjeu éthique de la lutte contre l’idolâtrie c’est en reconnaissant l’origine divine de tous les biens mondains », que l’on peut en affirmer la destination universelle. Dieu crée l’univers au profit de toute l’humanité sans exclusive. Au contraire, l’idolâtrie conduit à un usage exclusif des biens au profit des idoles qu’il s’agisse d’une autorité politique divinisée l’empereur, ou qu’il s’agisse, d’une manière plus banale, d’un oubli de Dieu et d’une absolutisation d’intérêts particuliers ou privés, qui se trouvent pour ainsi dire idolâtrés ». Cet article est extrait du Cahier des EDC La destination universelle des biens Lor et l'argent appartiennent à Dieu. See more of Chrétiens lifestyle on Facebook. Log In VOUS NE POUVEZ SERVIR DIEU ET MAMMON Matt. 624 Argent et Richesses Philippe Laügt ME 1984 p. 151 Table des matières 1 - Un grand danger — De mauvais exemples - Le riche qui échafaudait des plans d’avenir - Balaam ou l’amour de l’argent sous couvert de religion - Guéhazi un amour de longue date pour l’argent - Judas enchaîné par son idole - Le jeune homme riche 2 - Les vraies richesses du croyant, son trésor - Dans le Nouveau Testament - Dans l’Ancien Testament - Abraham et le roi de Sodome 3 - La piété avec le contentement 4 - Christ le modèle — Les Macédoniens 5 - Un coeur large 6 - Des administrateurs fidèles 1 - Un grand danger — De mauvais exemples À ses disciples groupés autour de lui sur la montagne, le Seigneur déclare Nul ne peut servir deux maîtres ; car, ou il haïra l’un et aimera l’autre, ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre vous ne pouvez servir Dieu et Mammon ». Il parle de Mammon comme d’une puissance inique, capable de prendre possession du coeur de l’homme, de le plier à sa loi et de devenir son idole. L’homme prétend se servir de l’argent, il se trompe lourdement. C’est Mammon ou plutôt Satan qui, caché derrière l’idole, asservit l’homme. Les terribles effets d’un tel esclavage ne sont que trop visibles dans ce monde, dominé, depuis la chute, par l’Ennemi. Tout se vend ou s’achète, y compris des âmes d’hommes Amos 86 ; Ézéchiel 2713 ; Apoc. 1813. Le Prince de ce monde séduit par des biens périssables, de l’argent ou de l’or, ceux qui habitent sur la terre et les entraîne vers la perdition. Étrangers à la vie de Dieu, ce sont des proies faciles. Dans leur folie, ils s’agitent beaucoup pour satisfaire des convoitises toujours renaissantes, assouvir leur soif de puissance ou se forger des assurances pour l’avenir Les biens du riche sont sa ville forte et, comme une haute muraille, dans son imagination » Prov. 1811. Pourtant le coeur reste vide, insatisfait, Dieu seul pourrait le remplir. Celui qui aime l’argent n’est pas rassasié par l’argent, et celui qui aime les richesses ne l’est pas par le revenu » Eccl. 510. - Le riche qui échafaudait des plans d’avenir L’homme dont parle le Seigneur dans l’évangile de Luc 1216-21 était de ceux que le monde respecte et admire ses champs avaient beaucoup rapporté ! Quel mal y a-t-il, dira-t-on, à être un bon agriculteur ou un habile négociant ? Et pourtant observons les progrès du mal dans ce coeur égoïste et avare. Car il s’agissait bien d’avarice, si aisément nommée prévoyance, et d’égoïsme, cette recherche exclusive et de notre plaisir et de notre intérêt. Face à l’abondance de ses biens, cet homme comblé raisonne en lui-même — car le rassasiement du riche ne le laisse pas dormir » Eccl. 512 — et le moi » seul est au centre des plans qu’il échafaude J’abattrai mes greniers et j’en bâtirai de plus grands, et j’y assemblerai tous mes produits et mes biens ; et je dirai à mon âme Mon âme, tu as beaucoup de biens assemblés pour beaucoup d’années ; repose-toi, mange, bois, fais grande chère » Luc 1218, 19. N’avons-nous jamais raisonné comme lui, cherchant à organiser notre vie d’une manière plus confortable, plus attrayante ? Beaucoup d’années, voilà tout ce que cet homme est capable d’envisager. Il rejette cette réalité pressante, l’ÉTERNITÉ, dans laquelle il lui faudra pourtant entrer. Il oublie que l’argent est sans valeur pour racheter une âme Ps. 496, 7 ; seul le sang de Christ peut racheter un pécheur 1 Pier. 118, 19. Au jour de la colère de Dieu, les richesses ne profitent de rien Prov. 114. Cet homme avait voulu oublier Dieu, mais Dieu soudain l’arrête Insensé ! cette nuit même ton âme te sera redemandée ; et ces choses que tu as préparées, à qui seront-elles ? » Il avait cherché à amasser des trésors pour lui-même, mais il n’était pas riche quant à Dieu Luc 1221. En un instant les illusions dont sa vie était tissée sont dissipées ; il a tout perdu. La vanité de ce que le monde adore, ouvertement ou secrètement, se mesure à la lumière de l’éternité. - Balaam ou l’amour de l’argent sous couvert de religion L’amour de l’argent se dissimule parfois sous un manteau religieux. C’était le cas pour Balaam, le devin Jos. 1322. Il se prétendait en relation avec Dieu, ne craignant pas d’affirmer quand Balak me donnerait plein sa maison d’argent et d’or, je ne pourrais transgresser le commandement de l’Éternel, mon Dieu, pour faire une chose petite ou grande » Nomb. 2218. En fait ce n’était qu’une manière déguisée de fixer son prix ; il aurait bien voulu maudire Israël, car il aimait le salaire d’iniquité ». Mais Dieu vient à sa rencontre et le contraint à bénir ce peuple qu’il avait choisi Nomb. 238 ; Deut. 77, 8. Les yeux de Balaam sont ouverts, mais la cupidité l’entraîne vers sa perte. Pour une récompense, il enseigne à Balak comment jeter une pierre d’achoppement devant les fils d’Israël, afin qu’ils mangent des choses sacrifiées aux idoles et commettent la fornication Apoc. 214. Ce mal est dénoncé tout au long de l’Écriture. Michée déclare Ses chefs jugent pour des présents, et ses sacrificateurs enseignent pour un salaire, et ses prophètes devinent pour de l’argent et s’appuient sur l’Éternel » 311. L’apôtre Paul met aussi en garde contre ces hommes corrompus dans leur entendement et privés de la vérité, qui estiment que la piété est une source de gain » 1 Tim. 65. Ils feront venir sur eux une prompte destruction 2 Pier. 21-3. - Guéhazi un amour de longue date pour l’argent Chez Guéhazi, indigne serviteur d’Élisée, la cupidité n’avait, sans doute, pas eu l’occasion pendant longtemps de se manifester l’activité du prophète s’exerçait surtout en faveur des pauvres du troupeau. Mais, à la vue des riches présents apportés par Naaman, la convoitise latente surgit. Peu importe à Guéhazi si sa conduite met en péril l’oeuvre de Dieu chez Naaman. Pour justifier, s’il le pouvait, son forfait, il ose se réclamer, lui aussi, de l’Éternel. Après tout, les biens dont il veut s’emparer n’appartiennent-ils pas à un étranger, à un Syrien ? 2 Rois 520. Retenons les paroles d’Élisée, elles sont toujours de saison. Est-ce le temps de prendre de l’argent, et de prendre des vêtements, et des oliviers et des vignes, et du menu et du gros bétail, et des serviteurs et des servantes ? » 2 Rois 526, 27. La fraude n’a pas permis à Guéhazi d’échapper au jugement. La lèpre de Naaman, la conséquence du péché, s’est attachée à lui et à sa semence pour toujours. - Judas enchaîné par son idole L’exemple de Judas est plus solennel encore. Il y avait probablement peu de chose dans la bourse qui lui était confiée. Mais il aimait secrètement l’argent et ce terrible maître l’entraînait irrésistiblement. Quand, six jours avant la Pâque, Marie vient oindre les pieds de Jésus avec une livre de nard de grand prix, Judas aussitôt interroge Pourquoi ce parfum n’a-t-il pas été vendu trois cents deniers et donné aux pauvres ? » Jean 125. Il suppute en connaisseur la valeur de ce don, mais il est incapable de comprendre le rafraîchissement que cet acte d’amour apportait au coeur du Seigneur, et les autres disciples, à qui les motifs de Judas paraissent valables, s’indignent à leur tour À quoi bon cette perte ? » Matt. 268. Mais la Parole met à nu les motifs réels de cet homme Il dit cela, non pas qu’il se souciât des pauvres, mais parce qu’il était voleur, et qu’il avait la bourse et portait ce qu’on y mettait » Jean 126. Il n’est pas besoin de beaucoup posséder pour être un idolâtre, il suffit de convoiter. Cette terrible passion, plus que toute autre, ouvre la porte à Satan. Dans un instant, Judas livrera le Seigneur pour une somme bien moindre. Puis, saisi de remords, le fils de perdition » ira se pendre. - Le jeune homme riche La même idole dominait le coeur de ce jeune homme accouru vers le Seigneur Marc 1017-26. Les apparences étaient aimables, il était respectueux de la loi, il avait une bonne moralité ; mais Christ apporte partout la lumière. Il montre le véritable état de ce coeur. Cet homme, hélas, va préférer ses aises, ses richesses, au salut de son âme et au Seigneur lui-même. 2 - Les vraies richesses du croyant, son trésor - Dans le Nouveau Testament Si telle est la terrible condition de ceux que Satan tient enchaînés, comment doivent se comporter les enfants de Dieu appelés à vivre dans une atmosphère aussi délétère, tout imprégnée de l’influence de l’argent ? Ils sont encore dans le monde, mais ils ne sont plus du monde. Ils ont été achetés à prix, ils appartiennent à Christ, mort et ressuscité pour eux 1 Cor. 620. Leurs bénédictions ne sont plus terrestres et donc fugitives Prov. 234, 5. Elles sont liées à un Christ glorifié, assis dans les lieux célestes, ce sont d’inépuisables trésors, conservés pour l’éternité Éphés. 118 ; 1 Pier. 14. Le Seigneur Jésus met les siens en garde Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où la teigne et la rouille gâtent, et où les voleurs percent et dérobent ; mais amassez-vous des trésors dans le ciel… car là où est ton trésor, là sera aussi ton coeur » Matt. 619-21. Allons-nous donc chercher à acquérir ici-bas un trésor quelconque, au risque de voir notre coeur s’y laisser prendre ? Et si des biens nous ont été confiés pour un temps, comment convient-il d’en user ? - Dans l’Ancien Testament Il est vrai que dans l’Ancien Testament les biens terrestres étaient un signe de la faveur de Dieu. Au point que le fidèle Asaph était plongé dans une grande perplexité devant la prospérité des méchants. Pour comprendre, il lui faudra entrer dans le sanctuaire Ps. 7317. Mais si Dieu accordait aux siens de telles bénédictions temporelles, il poursuivait toujours un but spirituel. Israël, en quittant l’Égypte, avait dépouillé ses habitants Ex. 321, 22 ; 1235, 36. C’est ainsi que ceux dont l’esprit était libéral, que leur coeur y portait, furent en mesure d’apporter les matériaux nécessaires à la construction du tabernacle Ex. 3520-29. Leur bétail aussi pouvait être offert en sacrifice sur l’autel d’airain Ex. 1025, 26 ; plus tard, dans le pays de la promesse, Dieu se proposait d’ouvrir son bon trésor en leur faveur Deut. 281-14. Mais chacun dès lors était responsable de Lui offrir de l’abondance de son grenier et de ce qui coulait de son pressoir Ex. 2229. Cette prospérité matérielle n’était pourtant pas sans danger, même si elle venait récompenser la piété 2 Chron. 3227-29. Même un roi fidèle, comme Ézéchias, s’éleva en faisant admirer ses trésors, et la fin de son règne s’en trouva ternie És. 393-7. - Abraham et le roi de Sodome Bien différente avait été l’attitude d’Abraham, l’ami de Dieu. Il vit par la foi, comme un étranger dans ce pays que Dieu lui a pourtant donné en héritage. Il se sait observé par les habitants et comprend qu’il doit se séparer de Lot, pour éviter de donner le spectacle, déshonorant pour la gloire de Dieu, de disputes entre frères. Mais il ne fait pas valoir ses droits et s’en remet à Dieu. Il laisse délibérément son neveu choisir ce qui attire son coeur, la meilleure portion, le pays le plus riche Gen. 1310, 11. Aussi Dieu veille sur lui. Melchisédec vient le fortifier à la veille d’une épreuve plus dangereuse encore. Le roi de Sodome, figure frappante du Prince de ce monde, lui propose un séduisant marché Donne-moi les personnes littéralement les âmes et prends les biens pour toi » Gen. 1421. Combien sont tombés dans ce terrible piège ! Mais Abraham répond J’ai levé ma main [= j’ai juré] vers l’Éternel, le Dieu Très haut, possesseur des cieux et de la terre si depuis un fil jusqu’à une courroie de sandale, oui, si de tout ce qui est à toi, je prends quoi que ce soit » Gen. 1422, 23. Sa véritable richesse, Abraham l’a compris, c’est Dieu lui-même Job 2224, 25. Et si un chrétien a une appréciation claire de sa position, il suivra assurément le même sentier. 3 - La piété avec le contentement Il sait qu’aujourd’hui les richesses matérielles NE SONT PLUS la récompense divine, accordée à ceux qui font le bien. Au contraire, elles mettent sérieusement à l’épreuve ceux qui les possèdent, car il est difficile de ne pas se confier, tant soit peu, en elles. Allons-nous garder notre caractère d’étranger dans ce monde qui a rejeté Christ, résister aux séductions de l’Ennemi qui emploie les mêmes moyens qu’avec les incrédules ? Là où le Seigneur, notre Seigneur, n’avait pas un lieu pour reposer sa tête, pourrions-nous chercher à vivre dans les délices de la terre ? Cet or et cet argent rouillés dont parle Jacques 53-5, ont-ils encore de l’attrait pour nos coeurs ? Combien de temps passons-nous à poursuivre la satisfaction de besoins artificiels que l’Ennemi a réussi à nous présenter comme indispensables ? Ceux qui veulent devenir riches tombent dans la tentation et dans un piège, et dans plusieurs désirs insensés et pernicieux… c’est une racine de toutes sortes de maux que l’amour de l’argent ce que quelques-uns ayant ambitionné, ils se sont égarés de la foi et se sont transpercés eux-mêmes de beaucoup de douleurs » 1 Tim. 69, 10. L’apôtre nous met en garde, mais il nous indique aussi le remède La piété avec le contentement est un grand gain » 1 Tim. 66 ; Héb. 135. Le chrétien a des biens meilleurs et permanents, ses besoins sur la terre devraient être vite satisfaits Ayant la nourriture et de quoi nous couvrir, nous serons satisfaits » 1 Tim. 68. Bien des carrières chrétiennes auront été, sinon ruinées, du moins très appauvries par l’amour de l’argent et l’amitié du monde Jacq. 44. L’action sanctifiante de la Parole est étouffée par la tromperie des richesses Matt. 1322 et le croyant reste sans fruit pour Dieu. Quelqu’un appelé frère peut devenir un avare, ou même en venir à enseigner ce qui ne convient pas, pour un gain honteux 1 Cor. 511 ; Tite 111. Seule une communion constante avec le Seigneur pourra nous garder de si terribles dangers. Si au lieu de chercher nos propres intérêts, nous avons vraiment les siens en vue, il pourvoira à tous nos besoins Matt. 625, 30-32 ; Phil. 419. Tout ce qui paraît nous appartenir, nos capacités, notre temps, nos richesses même, est Sa propriété. Le chrétien est donc un économe [= intendant, gérant], il gère les biens de son Maître. Il devrait toujours avoir devant lui le tribunal de Christ et s’appliquer avec ardeur à lui être agréable 2 Cor. 59, 10. S’il est fidèle dans les petites choses, qui sans cesse mettent à l’épreuve la réalité du coeur, son Seigneur pourra lui confier les vraies richesses, les trésors du sanctuaire Luc 1610-12. 4 - Christ le modèle — Les Macédoniens Notre modèle, c’est Christ, dans son dévouement complet au Père et son immense amour vis-à-vis de sa créature coupable. Vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus Christ, comment, étant riche, il a vécu dans la pauvreté pour vous, afin que par sa pauvreté vous fussiez enrichis » 2 Cor. 89. De la gloire éternelle, il a daigné s’anéantir. Il a été ici-bas le Pauvre Ps. 4017 ; 411 pour que nous puissions partager avec lui ses richesses insondables. La contemplation de ce merveilleux travail de la grâce de Dieu en Christ sera la source et le motif de notre libéralité. Il en était ainsi pour ces Macédoniens qui s’étaient donnés premièrement au Seigneur ». C’est la première chose qu’il convient de faire, car Il s’est acquis tous les droits sur nous à la croix 2 Cor. 85 ; 1 Cor. 619, 20. Puis, dépassant les espérances de l’apôtre, ils s’étaient donnés aux saints, par la volonté de Dieu 2 Cor. 85. Leurs circonstances étaient pourtant des plus difficiles. À vue humaine, tout se liguait pour les empêcher d’être libéraux. Une profonde pauvreté matérielle s’accompagnait d’une grande épreuve de tribulation comme à Smyrne Apoc. 28-10. Mais une si grande joie se liait chez eux au privilège de donner voir aussi 1 Chron. 299, qu’ils avaient demandé avec de grandes instances la grâce et la communion de ce service envers les saints. Cette grâce leur avait été accordée et, le moment venu, ils avaient agi avec diligence, selon leur pouvoir et au-delà de leur pouvoir ! 2 Cor. 83, 4. Pendant l’année de la sécheresse, ils ne cessaient de porter du fruit Jér. 178. Les épreuves, les privations produisent-elles de tels effets de la grâce dans nos vies ? 5 - Un coeur large Ne donnons pas à regret ou par contrainte Deut. 1518 ; Philémon 14. Dieu aime celui qui donne joyeusement. Ce doit être un fruit spontané de la grâce arrivant à maturité dans un coeur bien disposé. Si nous éprouvons du regret à donner, c’est que nous sommes encore sous la puissance de Mammon. Beaucoup de croyants se plaignent de manquer de joie, de fraîcheur spirituelle. N’est-ce pas parfois par manque de libéralité ? Sous divers prétextes, le coeur et la main restent fermés, nous montrons notre égoïsme foncier Deut. 157-10. Demandons à Dieu un coeur large, comme celui de cette veuve dont parlent Marc 1241-44 et Luc 211-4. Il y avait là plusieurs riches qui jetaient beaucoup et avec ostentation dans le trésor du temple. Cette pauvre femme aurait pu penser J’ai si peu, qu’est-ce à côté de tout cet argent ?… Mais non, elle a tout donné. Ce n’étaient que deux pites qui font un quadrant… Le Seigneur regardait comment la foule jetait au trésor. Il agit toujours ainsi, rien ne Lui échappe et c’est le comment » qui lui importe. Pour les hommes, cette veuve agissait d’une manière imprévoyante, incompréhensible. Mais Celui qui sonde les coeurs et les reins donne son estimation, la seule qui vaille, mesurée avec le sicle du sanctuaire Lév. 2725. En vérité, je vous dis que cette pauvre veuve a plus jeté au trésor que tous ceux qui y ont mis ; car tous y ont mis de leur superflu, mais celle-ci y a mis de son indigence, tout ce qu’elle avait, toute sa subsistance ». Elle était riche en foi Jacq. 25, elle se confiait entièrement en Dieu, il était tout pour elle. Où en sommes-nous à cet égard ? Ce n’est pas l’importance de nos dons, mais le sacrifice qu’ils impliquent qui a du prix pour le Seigneur. Soyons attentifs à ne pas le frustrer Mal. 38-10. Il sait ce que nous gardons pour nous-mêmes ; que de fois peut-être Lui avons-nous offert un sacrifice qui ne coûtait rien 2 Sam. 2424 ; Mal. 17, 8 ? Marie de Béthanie aussi était de ceux qui donnent avec joie. Elle était fortement critiquée, nous l’avons vu, par son entourage, mais quelle joie pour le Seigneur de dire Ce qui était en son pouvoir, elle l’a fait » Marc 148 ! Quel encouragement ! Notre adoration, nos dons, notre service recevront de Lui leur véritable appréciation 1 Cor. 43-5 et cette pensée suffit au chrétien dévoué Héb. 1315, 16. Quelle grâce, s’il peut être dit Le Seigneur en a besoin », Lui, le Créateur de toutes choses ! Montrerions-nous moins de promptitude que cette personne dont Jésus pouvait dire et aussitôt il les enverra » ? Matt. 211-3. La Parole de Dieu nous donne de tels exemples pour nous stimuler. Les saints à Corinthe étaient beaucoup plus favorisés que ceux de Macédoine. Mais leur libéralité serait-elle à la mesure de leur aisance ? Trop souvent, dans la prospérité, les coeurs se dessèchent trop occupés des choses de la terre. L’apôtre, dirigé par le Seigneur, sent le besoin de mettre à l’épreuve la sincérité de l’amour des Corinthiens Vous avez été prompts à vouloir, leur dit-il, eh bien, maintenant, achevez aussi de faire 2 Cor. 811. Nos bonnes intentions ne peuvent suffire. Il convenait devant Dieu que leur abondance supplée aux besoins des pauvres en Judée, de sorte qu’il y ait égalité. Il convient aussi que celui qui enseigne participe à nos biens temporels. L’ouvrier est digne de son salaire 1 Cor. 914 ; 1 Tim. 518 ; Gal. 66. Celui qui sème chichement moissonnera aussi chichement, et celui qui sème libéralement moissonnera aussi libéralement » 2 Cor. 96 ; Prov. 1125. Accumuler les biens que Dieu met à notre disposition, c’est les détourner du but pour lequel il les place entre nos mains. Ceux qui sont riches » 1 Tim. 617-19 sont responsables d’en user selon Dieu, sans s’enorgueillir Jér. 923. Ce n’est pas dans l’argent ou dans les plaisirs de ce monde que l’on peut saisir ce qui est vraiment la vie », mais dans la connaissance de Dieu et à son service. 6 - Des administrateurs fidèles Pour être un administrateur fidèle 1 Cor. 42, demandons à Dieu du discernement, un esprit de prière. Agir au gré de nos préférences, ce ne serait pas servir le Seigneur. Ceux auxquels l’assemblée confie une responsabilité particulière dans l’administration des dons, ne veilleraient-ils pas avec le plus grand soin à ce qui est honnête devant Dieu, mais aussi devant les hommes ? Dans cette abondance qu’il administrait, avec ses compagnons de service, l’apôtre s’y appliquait 2 Cor. 818-24. N’oublions pas que Dieu est puissant pour faire abonder toute grâce envers celui qui donne avec générosité. Il le bénit Prov. 2827 et augmente les fruits de sa justice. Il s’agit de la justice pratique, d’une marche fidèle qui est par Jésus Christ à la gloire et à la louange de Dieu » 2 Cor. 910 ; Phil. 111. Ceux qui sont au bénéfice de cette libéralité en discernent la vraie source et glorifient Dieu Matt. 516 ; 2 Cor. 913. Ainsi l’administration de cette charge, non seulement comble les besoins des saints, mais aussi abonde par beaucoup d’actions de grâces rendues à Dieu » 2 Cor. 912. Paul peut se réjouir d’un tel effet de la grâce et c’est notre part aussi. Ses pensées s’élèvent tout naturellement vers le Dispensateur de tout don parfait. Il s’écrie dans un élan joyeux du coeur Grâces à Dieu pour son don inexprimable ! » Ainsi le plus simple don du plus simple croyant, s’il est offert en Son nom, est un parfum d’agréable odeur, un sacrifice acceptable pour Dieu, et produit la louange dans le coeur de ceux qui en sont les objets ou les témoins. Ne vaut-il pas la peine pour chacun de cultiver avec soin cette grâce » de donner ? Faisons toutes choses dans le sentiment de la présence de Dieu et à la lumière de l’éternité. Quand le Seigneur était ici-bas, ses pieds étaient sur la terre, mais, en esprit, il était toujours dans le ciel. Il avait constamment devant lui les intérêts et la gloire de son Père. Soyons ses imitateurs. Ne nous laissons détourner ni par l’amour de l’argent ni par aucune autre convoitise. Nous disons volontiers que notre bourgeoisie est dans les cieux Phil. 320. Comment alors nous laisserions-nous troubler du trouble de ceux qui ont leur part sur la terre, comment serions-nous absorbés à poursuivre les mêmes buts ? Soyons fidèles dans ce qui est très petit. Ne désirons-nous pas que notre Sauveur et Seigneur nous dise tout à l’heure Entre dans la joie de ton Maître » Matt. 2521 ?
CommeDieu avait dit par le prophète Aggée : « L’argent est à moi, et l’or est à moi » (Ag. 2.8). Le roi David reconnut cette vérité quand il présentait à Dieu une offrande de la part de son peuple : « Éternel, notre Dieu, c’est de ta main que viennent toutes ces richesses que nous avons préparées pour te bâtir une maison, à toi, à ton saint nom, et c’est à toi que
Méditation de l’évangile du samedi 6 novembre Jésus le sait et nous le dit Le cœur humain ne peut s’attacher qu’à un seul maître. Si l’argent devient notre maître, il chassera Dieu de notre cœur. Jésus le contrôlera par une expérience personnelle, combien cruelle la trahison d’un ami, pour de l’argent ! Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 16, 9-15 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples Moi, je vous le dis Faites-vous des amis avec l’argent malhonnête, afin que, le jour où il ne sera plus là, ces amis vous accueillent dans les demeures éternelles. Celui qui est digne de confiance dans la moindre chose est digne de confiance aussi dans une grande. Celui qui est malhonnête dans la moindre chose est malhonnête aussi dans une grande. Si vous n’avez pas été dignes de confiance pour l’argent malhonnête, qui vous confiera le bien véritable ? Et si, pour ce qui est à autrui, vous n’avez pas été dignes de confiance, ce qui vous revient, qui vous le donnera ? Aucun domestique ne peut servir deux maîtres ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’argent. » Quand ils entendaient tout cela, les pharisiens, eux qui aimaient l’argent, tournaient Jésus en dérision. Il leur dit alors Vous, vous êtes de ceux qui se font passer pour justes aux yeux des gens, mais Dieu connaît vos cœurs ; en effet, ce qui est prestigieux pour les gens est une chose abominable aux yeux de Dieu. » Méditation de l’évangile du samedi 6 novembre Les chemins de liberté chrétienne passent par le mépris de l’argent. La liberté de l’homme, c’est justement de ne pas se donner de maître en dehors de Dieu. Personne ne peut servir deux maîtres. En effet, ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un, et ne fera pas de cas de l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et l’argent » Or, si aujourd’hui on ne fait plus aucun cas de Dieu, c’est que notre maître, aussi bien à l’Ouest qu’à l’Est, c’est l’argent. Des deux côtés, nous en sommes arrivés à une définition matérialiste du sens de l’homme un homme ne vaut que le poids de son salaire, en dollars ou en roubles. Jésus connaît l’unité du cœur humain pris par une passion, par un seul maître. Le cœur humain se donne entièrement. N’est-ce pas une des causes profondes de l’apostasie actuelle on sert l’argent et l’on méprise Dieu. Jésus le sait et nous le dit Le cœur humain ne peut s’attacher qu’à un seul maître. Si l’argent devient notre maître, il chassera Dieu de notre cœur. Jésus le contrôlera par une expérience personnelle, combien cruelle la trahison d’un ami, pour de l’argent ! Père Gabriel A propos Père Gabriel Responsable de la Fondation des Orphelins d’Auteuil pendant de nombreuses années, religieux spiritain, il est l’auteur des méditations d’Evangile proposées chaque jour sur Oraweb. Le Père Gabriel a médité l’Evangile pendant les cinquante années de son ministère avec le grand désir de faire découvrir à tous la personnalité fascinante de Jésus. Il est reparti vers Dieu en juillet 2006.
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  • l or et l argent appartiennent à dieu