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> Cookies et traceurs que dit la loi ? 01 octobre 2020En application de la directive ePrivacy, les internautes doivent ĂȘtre informĂ©s et donner leur consentement prĂ©alablement au dĂ©pĂŽt et Ă la lecture de certains traceurs, tandis que dâautres sont dispensĂ©s du recueil de ce consentement. Que recouvrent les termes cookie » ou traceur » ? Les termes de cookie » ou traceur » recouvrent par exemple les cookies HTTP, les cookies flash », le rĂ©sultat du calcul dâune empreinte unique du terminal dans le cas du fingerprinting » calcul d'un identifiant unique du terminal basĂ©e sur des Ă©lĂ©ments de sa configuration Ă des fins de traçage, les pixels invisibles ou web bugs », tout autre identifiant gĂ©nĂ©rĂ© par un logiciel ou un systĂšme d'exploitation numĂ©ro de sĂ©rie, adresse MAC, identifiant unique de terminal IDFV, ou tout ensemble de donnĂ©es qui servent Ă calculer une empreinte unique du terminal par exemple via une mĂ©thode de fingerprinting ». 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Tout le monde est mort, sauf Johnny. La rĂ©alitĂ© est encore plus cruelle que dans "les Diaboliques", ce film qui marqua d'un trait macabre l'histoire du cinĂ©ma français au mitan des annĂ©es 1950. Paul Meurisse, interprĂšte de ce salopard de Michel Delassalle, vrai-faux noyĂ© par sa femme et sa maĂźtresse ? EmportĂ© en 1979 par une crise cardiaque. Simone Signoret l'amante, succombera six ans aprĂšs d'un cancer du pancrĂ©as. Quant Ă son Ă©pouse de fiction et directrice d'Ă©cole VĂ©ra Clouzot, tout Ă la fois meurtriĂšre et victime, elle n'a survĂ©cu que cinq ans Ă ce succĂšs planĂ©taire une crise cardiaque comme dans le film ! la terrasse en 1960 â Henri-Georges, son cinĂ©aste de mari, frappĂ© du mĂȘme mal, casse littĂ©ralement sa pipe en 1977. Tout le monde est mort, on vous dit. MĂȘme l'acteur campant Moinet, le gamin mythomane haut comme trois pommes qui jure, Ă la fin du film, avoir vu "Madame la directrice bien vivante" contrairement au spectateur dix secondes plus tĂŽt n'est plus de ce monde. Yves-Marie Maurin frĂšre de Patrick Dewaere, mort lui aussi nous a quittĂ©s en 2009, Ă 65 suite aprĂšs la publicitĂ© Johnny H enfin Jean-Philippe Smet, 11 ans, derriĂšre Simone Signoret dans "les Diaboliques" 1955 On le rĂ©pĂšte seul Johnny tient toujours Ă la verticale. En 1954, il a 11 ans, possĂšde dĂ©jĂ un rudiment de mĂ©tier pour avoir suivi des cours de comĂ©die au théùtre du Grand-Guignol. Assez pro en tout cas pour ĂȘtre choisi parmi 300 candidats en culotte courte, et garnir ainsi les classes du Cours privĂ© Dellassalle oĂč se dĂ©roule l'intrigue des "Diaboliques". On le distingue derriĂšre Simone Signoret lors de la sĂ©quence de la photo collĂ©giale. "Le mois de tournage au chĂąteau de L'Etang-la-Ville ressemble Ă des vacances dorĂ©es et turbulentes" raconte-t-il dans son autobiographie "Destroy". Nous Ă©tions dorlotĂ©s et chouchoutĂ©s par VĂ©ra Clouzot. Mais le plus fascinant, pour des gamins, c'Ă©tait de se retrouver avec les grandes stars des annĂ©es 1950 Simone Signoret, Charles Vanel, Paul Meurisse⊠De figurant, je fus mĂȘme Ă©levĂ© au rang d'acteur. On me confia une rĂ©plique. Pour moi tout seul. La scĂšne fut coupĂ©e au montageâŠ"A Samuel Blumenfeld, journaliste au "Monde", intervenant en bonus de la nouvelle Ă©dition DVD du film, Johnny balance par ailleurs le mĂȘme souvenir qu'Ă peu prĂšs toute l'Ă©quipe des "Diaboliques" "Henri-Georges Clouzot n'Ă©tait pas trĂšs sympa." Avec les enfants du film, comme avec le reste du monde. VĂ©ra et Henri-Georges, l'amour-Ă©mulation Avec sa femme VĂ©ra, c'est une autre histoire, plus complexe. Le cinĂ©aste s'est entichĂ© de cette BrĂ©silienne au visage d'Ă©ternelle Lolita dopĂ©e au Guronsan alors qu'elle Ă©tait mariĂ©e au secrĂ©taire particulier de Louis Jouvet, son acteur de "Quai des OrfĂšvres" 1947. Ils entretiennent une relation passionnĂ©e basĂ©e sur une Ă©mulation de tous les instants. Au dĂ©but des annĂ©es 1950, la rĂ©putation tyrannique de Clouzot n'est dĂ©jĂ plus Ă faire. Sur "Quai des OrfĂšvres", il a giflĂ© Bernard Blier quelques secondes avant une prise, et sans le prĂ©venir, de maniĂšre Ă obtenir le degrĂ© nĂ©cessaire de surprise et de panique dans les yeux de l' suite aprĂšs la publicitĂ© VĂ©ra passe elle aussi pour une femme de caractĂšre. Tous deux ont les nerfs sensibles, se savent cardiaques, et, pour tirer le meilleur d'eux-mĂȘmes, se plaisent Ă installer une atmosphĂšre Ă©lectrique. VĂ©ra n'est pas vraiment actrice, pas du tout mĂȘme. Sauf pour Clouzot, qui s'entiche d'en faire une star. Ce dĂ©fi amoureux n'en demeure pas moins sacrĂ©ment Ă©gotiste car le cinĂ©aste se targue d'ĂȘtre capable de transcender le Marlon Brando qui sommeille en chacun de nous. AprĂšs lui avoir confiĂ© le petit rĂŽle de Maria dans "le Salaire de la peur" personnage qu'au passage, il chĂ©rit autant qu'il brutalise, Clouzot veut lui Ă©crire une partition majeure. DĂšs lors, sa quĂȘte d'un nouveau sujet est articulĂ©e Ă ce dĂ©sir fiĂ©vreux. Il a pensĂ© tourner un film sur la tauromachie. Echec. Puis un autre sur la guerre d'Indochine, toujours en cours Ă l'Ă©poque. Mais l'armĂ©e se mĂ©fie trop de ce cinĂ©aste pessimiste qui carbure au mauvais esprit. Le projet fait pssshiit. Pierre Boileau et Thomas Narcejac en 1983 UNIVERSAL PHOTO/SIPA Le couple dĂ©vore des livres, guettant une bonne adaptation. Puis, une nuit d'insomnie commune, VĂ©ra pousse Henri-Georges du coude, lui tend le volume de "Celle qui n'Ă©tait plus", un roman signĂ© par Pierre-Louis Boileau et Thomas Narcejac, leur premier Ă©crit Ă deux. "ll y a un truc lĂ -dedans !" s'Ă©crit-elle. Le cinĂ©aste croyant avoir devinĂ© Ă mi-parcours l'issue de l'intrigue, propose d'Ă©teindre la lumiĂšre. VĂ©ra insiste "Continue." Clouzot reprend sa lecture. L'insomnie se prolonge jusqu'au matin. A 9h30, il appelle l'Ă©diteur DenoĂ«l et achĂšte les droits du suite aprĂšs la publicitĂ© Hitchcock tournicote autour du script Boileau-Narcejac croient rĂȘver. C'est la premiĂšre fois qu'un cinĂ©aste, qui plus est de renom, ambitionne d'adapter un de leurs livres. Le premier contact avec le rĂ©alisateur, aurĂ©olĂ©e du frais succĂšs mondial du "Salaire de la peur" 1952, est certes positif, mais prend les atours d'un entretien branchĂ© sur volts. Dans leur livre ,"Tandem, ou 35 ans de suspense", Boileau se souvient "Il aimait se tenir perchĂ©, sur le bras d'un fauteuil, sur le coin d'une table, balançant une jambe, toujours plus ou moins en mouvement, maĂźtrisant mal une certaine trĂ©pidation intĂ©rieure."Narcejac parle, lui, "d'une salle des machines toujours sous pression", phosphorant derriĂšre les sourcils en brosse de ce type brillant, inquisiteur, fĂ©lin, prĂȘt Ă vous piquer au moindre coup de faiblesse "Il vous guettait et on se sentait un peu idiots." AprĂšs la tension, le monde du silence. Pendant des mois, les deux auteurs s'inquiĂštent quant Ă l'enthousiasme rĂ©el de Clouzot, dont ils ne reçoivent plus la moindre nouvelle. D'autant plus contrariant qu'entre-temps, Alfred Hitchcock manifeste son intĂ©rĂȘt pour le roman. Boileau et Narcejac ont bien appris que Clouzot lançait des auditions pour caster des enfants, mais il doit s'agir d'un autre film dans "Celle qui n'Ă©tait plus", il n'y a pas d'enfant. C'est qu'entre-temps, leur roman est devenu la trame ultraremaniĂ©e du script des "Diaboliques" Mireille, l'Ă©pouse acariĂątre endormie puis noyĂ©e dans une baignoire est devenue Michel ; et Fernand, son mari, se prĂ©nomme dĂ©sormais Christina, une jeune femme d'origine vĂ©nĂ©zuĂ©lienne, tout proche du BrĂ©sil natal de VĂ©ra. L'action se passait entre Enghien et Nantes ? Clouzot la dĂ©place dans une banlieue parisienne et dans une rue de Niort oĂč se dĂ©roule le crime, la ville dont il est suite aprĂšs la publicitĂ© Mais le cinĂ©aste peine Ă s'approprier le film. Il a toutes les peines du monde Ă se dĂ©barrasser d'une des intrigues du roman qui ne l'intĂ©resse guĂšre l'arnaque Ă l'assurance, puis tente de transposer le rĂ©cit dans une clinique. En vain. L'idĂ©e de l'Ă©cole privĂ©e surgit et ranime enfin son enthousiasme en berne "Elle me donnerait Ă la fois une atmosphĂšre sinistre et, grĂące aux enfants, un univers un peu fĂ©erique. Et la piscine..." confie le cinĂ©aste au "Figaro littĂ©raire" lors de la sortie du film. Coaching intensif Clouzot Ă©crit les dialogues avec son frĂšre Jean, Ă qui il demande, comme pour "le Salaire de la peur", de signer sous pseudo JĂ©rĂŽme GĂ©ronimi â il ne doit y avoir qu'un seul Clouzot au gĂ©nĂ©rique. Son Ă©quipe technique est prĂȘte la mĂȘme que sur "le SalaireâŠ", Armand Thirard directeur de la photo, William Robert Sivel son, Madeleine Gug montage et Michel Romanoff assistant. Ce dernier est chargĂ© de trouver l'internat. AprĂšs avoir sillonnĂ© le dĂ©partement des Yvelines appelĂ© Ă l'Ă©poque Seine et Oise, il flashe sur le chĂąteau de l'Etang-la-Ville, et ses intĂ©rieurs dĂ©catis. DĂ©cor validĂ©. Reste le casting. Clouzot voulant sĂ©curiser son apprentie comĂ©dienne de femme, il souhaite l'associer Ă une professionnelle chevronnĂ©e, qui plus est une amie. Ce sera Simone Signoret sa cote est au plus haut depuis qu'elle vient d'enchaĂźner les rĂŽles-titres de "Casque d'or" Jacques Becker, 1951 et de "ThĂ©rĂšse Raquin" Marcel CarnĂ© 1953. Mieux, elle connaĂźt bien les Clouzot depuis le "Salaire de la peur". Henri-Georges a relancĂ© la carriĂšre d'acteur autant que le moral de son compagnon, Yves Montand, en le soumettant Ă un coaching intensif composĂ© d'exercices de prononciation et d'apprentissage de textes classiques en vue d'incarner Mario, le camionneur. Par ailleurs, durant la prĂ©production de la future palme d'or, les deux couples cohabitaient Ă la mythique auberge de la Colombe d'or, de Saint-Paul-de-Vence. Arrogance folle et amitiĂ© toxique Parler d'amitiĂ© entre eux demeure un tantinet rĂ©ducteur. Dans son autobiographie parue en 1975, "La nostalgie n'est plus ce qu'elle Ă©tait", Signoret Ă©voque tout Ă la fois son admiration pour le "grand metteur en scĂšne", son arrogance folle le cinĂ©aste lui avoue considĂ©rer "Casque d'or" comme un "non-film" et ose lui prĂ©fĂ©rer Martine Carol, leurs asticotages perpĂ©tuels auxquels participe aussi VĂ©ra qui "arbitrait ou mettait de l'huile sur le feu, ça dĂ©pendait de son humeur". Plus largement dit-elle, "ces relations ambiguĂ«s et agressives, [âŠ] dans le fond, nous amusaient beaucoup."La suite aprĂšs la publicitĂ© Outre les deux actrices, le cinĂ©aste s'entoure de tĂȘtes connues et aimĂ©es. Charles Vanel, qui prĂȘte ses traits burinĂ©s au commissaire de police Ă la retraite une sorte de prototype de Columbo, est un intime de Clouzot. Depuis que les deux hommes ont aplani leurs diffĂ©rends lors d'une bonne engueulade sur "le Salaire de la peur " leur relation s'avĂšre sereine. Retenu pour le rĂŽle de Michel, le mari odieux, Paul Meurisse est une lointaine connaissance au tout dĂ©but des annĂ©es 1940, pas encore cinĂ©aste, le jeune Clouzot Ă©crivait des chansons et tentait de les vendre Ă Edith Piaf, ex-compagne de l'acteur. NoĂ«l Roquevert, en voisin niortais pipelette et les dĂ©butants Jean Lefebvre en troufion bourrĂ© et Michel Serrault en pion pince-sans-rire complĂštent la distribution. Pierre Larquey et Michel Serrault 26 ans, employĂ©s du sinistre internat Delassalle capture d'Ă©cran AgĂ© de 26 ans, la future star de "la Cage aux folles" vit quasiment lĂ son baptĂȘme du feu au cinĂ©ma. De Clouzot, il garde le souvenir d'un supĂ©rieur lointain, peu prĂ©occupĂ© par ses propositions de jeu, du fait de la trop grande modestie de son rĂŽle. Mais la petite main qu'il est dĂ©tecte aisĂ©ment ce qui se trame au premier plan. Dans son autobiographie "Vous avez dit Serrault ?" 2007, il dĂ©crit une ambiance "pas Ă la rigolade". "Il y avait un cĂŽtĂ© ciel plombĂ© qui alimentait mon trac plus qu'il n'aurait fallu. On avait l'impression que tout Ă©tait d'une gravitĂ© extrĂȘme, qu'on engageait son existence par le moindre geste, mais on craignait par-dessus tout de dĂ©clencher les foudres du maĂźtre-d'Ćuvre."NoĂ«l Roquevert ne dit pas autre chose. Il raconte dans son livre "l'Eternel rouspĂ©teur" une anecdote surrĂ©aliste. Lors d'une scĂšne, il doit aider Simone Signoret Ă porter, dans un escalier en colimaçon, une malle supposĂ©e contenir le cadavre de Paul Meurisse. Par souci de rĂ©alisme, un cascadeur est rĂ©quisitionnĂ© pour donner son poids au bagage. Les prises se multiplient, et sans broncher, Signoret et Roquevert montent et descendent "cette putain de malle quatre ou cinq fois."La suite aprĂšs la publicitĂ© "Quand Monsieur Clouzot a jugĂ© la descente de l'escalier Ă son goĂ»t, nous avons poussĂ© un soupir de soulagement. Et au mĂȘme instant, venant de l'intĂ©rieur de la malle, nous avons entendu un rĂąle [âŠ] On avait oubliĂ© le pauvre gars. Il se trouvait lĂ depuis une demi-heure, et il ne disait rien."Signoret craque C'est clair, la maniaquerie du cinĂ©aste, son perfectionnisme du moindre dĂ©tail, sa propension Ă pousser les acteurs dans leurs retranchements en multipliant les prises, le dispute Ă son penchant pervers pour lui alimenter la tension sur le plateau est un mal nĂ©cessaire. Simone Signoret peine Ă s'Ă©panouir dans cet enfer. Se sentant dĂ©laissĂ©e au profit de VĂ©ra, mal-aimĂ©e par son cinĂ©aste, dĂ©semparĂ©e par la faiblesse de sa partenaire, elle n'adresse bientĂŽt plus la parole Ă l'un comme Ă l'autre. De son cĂŽtĂ©, Clouzot craint sans cesse que son autoritĂ© soit possiblement sapĂ©e sur le plateau par sa relation d'amitiĂ© avec l'actrice "Dans le fond, on se connaissait trop. Les gens devraient se dĂ©couvrir dans le travail", regrettait-elle. Henri-Georges Clouzot en doublure cascade de circonstance sur le tournage des "Diaboliques" capture d'Ă©cran L'actrice date un point de non-retour sur le plateau le "jour oĂč Clouzot me dit trĂšs mĂ©chamment "je n'aurais jamais dĂ» vous laisser lire la fin du scĂ©nario." Il avait dit lĂ une chose formidablement intelligente et c'est moi qui ne l'ai pas comprise. J'ai assez dit Ă quel point le tournage avait Ă©tĂ© pĂ©nible pour assumer complĂštement le blĂąme Ă ce moment-lĂ . La femme que je jouais Ă©tait une coupable, une tueuse, et la complice de son amant, que jouait Paul Meurisse. Elle prĂ©tendait ĂȘtre l'alliĂ©e du personnage que jouait VĂ©ra. J'avais malgrĂ© moi tendance Ă la jouer en coupable, alors que tout le suspense tenait au fait que le public devait la croire innocente jusqu'aux derniĂšres minutes du film. Quand il m'a dit ça, je l'ai mal pris. J'ai eu tort."La torture se prolonge Ă cause des retards dus Ă la mĂ©ticulositĂ© obsessionnelle de son rĂ©alisateur, son temps de prĂ©sence sur le tournage, prĂ©vu au dĂ©part pour huit semaines est finalement doublĂ©. FrustrĂ©e que ses heures supplĂ©mentaires ne soient pas rĂ©munĂ©rĂ©es, Simone Signoret doit Ă©galement jongler avec deux rĂŽles celui de Nicole, la maĂźtresse-tueuse-complice des "Diaboliques" qu'elle tient dans la journĂ©e, et celui qu'elle interprĂšte dans "les SorciĂšres de Salem", le soir au suite aprĂšs la publicitĂ© Avec Paul Meurisse, durant la sĂ©quence mythique de la noyade capture d'Ă©cran Pendant que Jean Renoir, rĂ©putĂ© bon vivant, tourne "French Cancan" sur le plateau d'Ă cĂŽtĂ© "c'Ă©tait la rĂ©crĂ©, eux s'amusaient bien" racontait Signoret, chacun assiste, impuissant, Ă l'incomprĂ©hension qui gangrĂšne le trio. Selon l'assistant Michel Romanoff, "VĂ©ra avait du mal Ă pĂ©nĂ©trer son rĂŽle. L'Ă©quipe le ressentait mais selon l'usage 'fermait sa gueule'". Serrault note que Clouzot "aiguillonnait" ses deux partenaires, estimant que "pareille situation ne pouvait que servir l'histoire et le film". Paul Meurisse, qui entend dĂ©zinguer la lĂ©gende d'un Clouzot tortionnaire pour finalement l'enduire de fiel Ă la moindre occasion, prend faits et cause pour Signoret. Dans son autobiographie "les Eperons de la libertĂ©", publiĂ©e la veille de sa mort, il dit "Sa femme VĂ©ra [âŠ] Ă©tait comĂ©dienne comme moi je suis nĂšgre sic. [âŠ] Que d'Ă©clairages savants, Ă©laborĂ©s pendants des heures, pour donner Ă ce visage un soupçon d'expression ! Que de grincements de dents et de rĂ©voltes rentrĂ©es de la part de Simone Signoret, qui voyait son talent servir de support au vide absolu de sa partenaire. SuprĂȘme astuce, on "tramait" la lumiĂšre pour que sa beautĂ© ne puisse Ă©craser davantage l'insignifiance du visage de VĂ©ra."Paul Meurisse et ses prothĂšses oculaires dans le final flippant. Capture d'Ă©cranLa suite aprĂšs la publicitĂ© Dans son livre, Meurisse foule au pied un autre mythe le tournage de la noyade dans la baignoire, atroce Ă mettre en boĂźte d'aprĂšs la rumeur, fut au contraire une partie de plaisir. ImmergĂ© dans une eau tempĂ©rĂ©e que la lĂ©gende disait glaciale, les oreilles bouchĂ©es par des boules Quies, l'acteur communique avec Clouzot par le biais d'une ficelle fixĂ©e Ă sa cheville. Et Ă chaque fois qu'il sort de l'eau, la production lui sert un grog au whisky. La sĂ©quence est pourtant l'occasion de son seul accrochage personnel avec Clouzot. Ce dernier exige qu'il ait les pupilles rĂ©vulsĂ©es. Il l'a dĂ©jĂ demandĂ© Ă CĂ©cile Aubry dans "Manon", et elle s'Ă©tait exĂ©cutĂ©e. Oui, mais voilĂ , Meurisse a beau essayer, il n'y arrive pas. AprĂšs "4 secondes de suspense [âŠ] l'Ă©quipe technique attendait, dos courbĂ©, le tonnerre de Zeus." Mais le cinĂ©aste, pour une fois s'incline, et lui commande des lentilles de contact. Le trucage renforcera mĂȘme l'horreur de la scĂšne de "rĂ©surrection", lorsque le personnage de Meurisse retire lentement ses prothĂšses avec ses doigts. Sorti le 19 janvier 1955, "les Diaboliques" fait mieux que conforter la gloire internationale de Clouzot, acquise trois ans plus tĂŽt avec "le Salaire de la peur" il s'impose comme son plus grand triomphe public et critique, au point d'ĂȘtre dĂ©sormais perçu comme le nouvel Hitchcock. Clouzot va mĂȘme inventer un coup marketing en or dont le maĂźtre anglais saura se souvenir lorsqu'il sortira "Psychose" en 1962. Outre un carton au dĂ©but du gĂ©nĂ©rique, suppliant le public de ne pas rĂ©vĂ©ler la teneur du twist final, le cinĂ©aste ordonne aux exploitants d'interdire les spectateurs retardataires dans les salles quelques secondes aprĂšs le dĂ©but de chaque suite aprĂšs la publicitĂ© Le carton anti-spoilers des "Diaboliques" capture d'Ă©cran La comparaison avec Hitchcock ne durera pas en dehors du "MystĂšre Picasso" 1956, fascinant documentaire enregistrant en temps rĂ©el le gĂ©nie du peintre, la suite de la carriĂšre de Clouzot baisse d'un ton. VĂ©ra rejouera dans "les Espions", autre film de son mari. Mais elle ne tournera jamais avec un autre rĂ©alisateur. Sa brouille dĂ©finitive avec Signoret inspirera Ă celle-ci un authentique regret "Sur VĂ©ra Clouzot, on pourrait Ă©crire trois volumes. Elle Ă©tait drĂŽle, insupportable, gĂ©nĂ©reuse, folle, malheureuse et capable de rendre les gens malheureux elle Ă©tait trĂšs malade aussi ; je l'ai adorĂ©e et dĂ©testĂ©e et, curieusement, elle me manque.""Les Diaboliques" vient de ressortir en Edition Digibook DVD-Blu-ray, dans la collection "HĂ©ritage" chez TF1 VidĂ©o.
202 - Dites-le avec des fleurs The Greenhouse Jungle Pour reconquĂ©rir sa femme qui lui est infidĂšle, Tony Goodland simule son enlĂšvement avec l'aide de son oncle Jarvis Goodland, un collectionneur de plantes rares et exotiques. L'oncle espĂšre pouvoir ainsi toucher l'argent de la rançon, qui serait dĂ©bloquĂ© des fonds de placement oĂč il
Les temps changent. Câest Mc Solaar qui le disait Ă lâĂ©poque oĂč il Ă©tait cool. Eh oui on se fait vieux mes pâtits potes et Ă force de voir le temps qui passe, on est bien obligĂ© de constater quâil y a un paquet de trucs qui nous semblaient trop cheum, trop ridicules, et globalement trop nuls auparavant et qui claquent du string aujourdâhui lâavantage avec lâexpression claquer du string » câest quâelle nâexiste pas et quâon nâa donc aucune raison de la trouver ringarde un jour, ainsi ce top pourra sâinscrire dans la postĂ©ritĂ©. 1. La banane MĂȘme Renaud le dit toujours la banane ». Bah ouais, câest trop pratique une banane. On peut y mettre tout ce quâon veut, mĂȘme un K-way. Si on mâavait dit en 2005 quâon reporterait des bananes en 2020/2021, jâaurais ri. Tout simplement. 2. Les pulls de NoĂ«l Dans Bridget Jones 2001, Colin Firth porte un pull de NoĂ«l moche, maniĂšre de signifier au spectateur que câest un gros tocardo Ă sa mĂŽman. Jâai vu une interview rĂ©cemment dâun leader dâun groupe trop hipster qui portait un pull de NoĂ«l. La terre est ronde, les enfants. 3. Les sonneries de tĂ©lĂ©phone pourries Toutoulouloulou loulouloulou⊠On nâen pouvait plus de ces sonneries insupportables en deux bits. On nâen pouvait tout simplement plus. Aujourdâhui, elle nous manquent. Nostalgie de lâenfance et des petits bilibibips. 4. Le Minitel Objet infini de moqueries avec lâavĂšnement dâInternet, le Minitel est redevenu cool Ă partir du moment oĂč il avait perdu dĂ©finitivement la bataille. Avoir un minitel qui ne marche pas chez soi, câest la hype, tout simplement. La preuve il y a mĂȘme une sĂ©rie qui vient de sortir sur lâavĂšnement de cet outil de gĂ©nie 3615 Monique. 5. Les grosses lunettes En 2001, une personne qui portait des lunettes immenses Ă monture zĂ©brĂ©e Ă©tait soit un Allemand, soit Michel Fourniret, soit un vieux. En 2021, une personne qui ne porte pas des lunettes immenses Ă monture zĂ©brĂ©e est un naze. CrĂ©dits photo Topito 6. Les sites de rencontre Dans les annĂ©es 2000, lâidĂ©e mĂȘme de sâinscrire sur Meetic ou Ă©tait un aveu dâĂ©chec social et la porte ouverte Ă toutes les moqueries possibles. Depuis lâexplosion du marchĂ© et sa normalisation avec Tinder, le premier rĂ©flexe quand des gens se sĂ©parent est de demander Pourquoi tu tâinscris pas sur Tinder ? » Si tu dis parce que ça me fait chier », tu passes pour un coinços. 7. Les poils pour les mecs Aux derniers feux des Boys Band, le visage Ă©tait glabre et les corps Ă©pilĂ©s. DĂ©sormais, 100 % des 20-30 ans portent la barbe et avoir des poils sur les Ă©paules nâest plus un motif dâexclusion sociale. 8. Avoir un chat 2001 Tâas un chat ? Tâes une vieille fille triste. » 2021 Tas un chat ? Trop cool, tâas trop de chance, tu devrais le filmer et en faire une star dâInternet » CrĂ©dits photo Topito 9. La musique des annĂ©es 1980 En 15 ans, Ă©couter Niagara a pris 15000 points de coolitude. Soit mille par an. 10. Aimer la BD Aimer la BD Ă©tait autrefois une habitude de nerd triste, habituĂ© Ă se palucher sur des planches de Manara en vivant des aventures spatiales par la pensĂ©e Ă dĂ©faut de les vivres pour de vrai. On te considĂ©rait comme un dĂ©bile trop con pour lire des vrais livres. Ta collection faisait rire et tes sĂ©rigraphies pleurer. DĂ©sormais, tu es le pourvoyeur de conseils avant chaque cadeau dâanniversaire et les gens se pressent pour passer lâaprĂšs-midi chez toi Ă lire toutes tes BD. 11. Les sĂ©ries tĂ©lĂ© Columbo ? Ringard. Chapeau melon et bottes de cuir ? IncomprĂ©hensible. Amicalement vĂŽtre ? ManiĂ©rĂ©. Sous le soleil ? De la merde. La petite maison dans la prairie ? Un enfer. MacGyver ? Tocardos. Dallas ? Ne me fais pas rire. La tĂ©lĂ©, câĂ©tait de la crotte et les sĂ©ries lâapanage des incultes qui la regardaient. Aujourdâhui, si tâas pas vu Breaking bad tâes un OVNI. CrĂ©dits photo Topito 12. La taille haute Est-il besoin de rappeler le regard que lâon posait sur une personne portant un jean taille haute en 2000 ? 13. Nagui En 2000, Nagui Ă©tait au milieu du dĂ©sert. Maintenant, câest lâanimateur-producteur le mieux payĂ© de toute la tĂ©lĂ©vision et il a 371 000 abonnĂ©s sur Instagram. La vie, hein. 14. Matthew McConaughey Quelquâun devra un jour rĂ©vĂ©ler le processus ayant conduit lâacteur trentenaire le plus tocard des annĂ©es 2000, habituĂ© des comĂ©dies romantiques nulles et des films Ă muscles sous-produits, Ă devenir le quarantenaire avec la meilleure filmographie des annĂ©es 2010. Un jour, nous obtiendrons des rĂ©ponses. GĂ©nĂ©ration rĂ©gressive.
cb2xm. gu9x988nw7.pages.dev/410gu9x988nw7.pages.dev/864gu9x988nw7.pages.dev/203gu9x988nw7.pages.dev/502gu9x988nw7.pages.dev/148gu9x988nw7.pages.dev/161gu9x988nw7.pages.dev/494gu9x988nw7.pages.dev/704gu9x988nw7.pages.dev/44gu9x988nw7.pages.dev/158gu9x988nw7.pages.dev/936gu9x988nw7.pages.dev/298gu9x988nw7.pages.dev/429gu9x988nw7.pages.dev/109gu9x988nw7.pages.dev/393
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