Continuerdans cette voie n’est pas une mince affaire ! Et la vie de jeune femme pleine de vitalité poursuit son libre chemin. Nous sommes en 1988-1989. Évidemment je suis loin de tout raconter dans mon Journal, j’y écris seulement quand ça me prend et puis tout n’est pas dans des cahiers, des écrits se sont perdus. Du reste le livre publié revient ensuite sur
צרפתית ערבית גרמנית אנגלית ספרדית צרפתית עברית איטלקית יפנית הולנדית פולנית פורטוגזית רומנית רוסית שוודית טורקית אוקראינית סינית עברית מילים נרדפות ערבית גרמנית אנגלית ספרדית צרפתית עברית איטלקית יפנית הולנדית פולנית פורטוגזית רומנית רוסית שוודית טורקית אוקראינית סינית אוקראינית דוגמאות אלו עשויות לכלול מילים גסות המבוססות על החיפוש שלך. דוגמאות אלו עשויות לכלול מילים בשפה מדוברת המבוססות על החיפוש שלך. N'entre pas docilement dans cette douce nuit. Disons qu'il n'est pas parti "docile, dans cette douce nuit". Honnêtement, Will, c'est l'une des créatures les plus dociles dans tout l'océan. En dansant autour de toi sens cette douce sensation "לרקוד מסביבך, להרגיש את התחושה המתוקה. לא נמצאו תוצאות עבור משמעות זו. תוצאות 58. מדויק 1. זמן שחלף 109 ms. Documents פתרונות לארגונים הטיות מילים נרדפות בדיקת איות עזרה ומידע אינדקס מילים 1-300, 301-600, 601-900אינדקס ביטויים 1-400, 401-800, 801-1200אינדקס פסוקית 1-400, 401-800, 801-1200
ACOK28 - Daenerys II Au fil des pages – liste des sujets ACOK 27, Arya VI ACOK 29, Bran IV Je n'avais pas prévu de rapporter pour ce chapitre, du coup, je vous ai rédigé un texte rapide et pas forcément très fouillé. Je compte sur vos commentaires pour étayer cette réflexion parcellaire. Les « prétentions douteuses de Qarth » Daenerys arrive à Qarth, où elle
Le film de Christopher Nolan, "Interstellar", l'a popularisé. La Colline vous propose de lire dans son intégralité ce poème du Gallois Dylan Thomas N’entre pas docilement dans cette douce nuit,Le vieil âge devrait brûler et s’emporter à la chute du jour ; Rager, s’enrager contre la mort de la lumière. Bien que les hommes sages à leur fin sachent que l’obscur est mérité, Parce que leurs paroles n’ont fourché nul éclair ils N’entrent pas docilement dans cette douce nuit. Les hommes bons, passée la dernière vague, criant combien clairs Leurs actes frêles auraient pu danser en un verre baie Ragent, s’enragent contre la mort de la lumière. Les hommes violents qui prient et chantèrent le soleil en plein vol, Et apprenant, trop tard, qu’ils l’ont affligé dans sa course, N’entrent pas docilement dans cette douce nuit. Les hommes graves, près de mourir, qui voient de vue aveuglante Que leurs yeux aveugles pourraient briller comme météores et s’égayer, Ragent, s’enragent contre la mort de la lumière. Et toi, mon père, ici sur la triste élévation Maudis-moi, bénis-moi à présent avec tes larmes violentes, je t’en prie. N’entre pas docilement dans cette douce nuit. Rage, enrage contre la mort de la lumière.
Ilsallèrent vers elle docilement, ne voulant pas s'attirer plus ses foudres presque aussi effrayantes qu'Erza. Elle leur expliqua le but de la mission -qui tait des plus banales mais bien payée- qu'elle avait choisit. Ils se mirent d'accord pour partir dans une heure, le temps de préparer les affaires. _ Mira ! On a choisi celle-là , dit
N’entre pas docilement dans cette douce nuit, Le vieil âge doit gronder, tempêter, au déclin du jour, Hurler, hurler à l’agonie de la lumière, Si le sage sentant la fin sait que les ténèbres sont justes, Car ses mots n’ont point forgé de foudre, Il n’entre pas docilement dans cette douce nuit, Hurler, hurler à l’agonie la lumière. Version originale et suite Do not go gentle into that good night, Old age should burn and rave at close of day ; Rage, rage, against dying of the light Tough wise men at their end know dark is right, Because their words had forked no lightning they Do not go gentle into that good night. Good men, the last wave by, crying how bright Their frail deeds might have danced in a green bay Rage, rage against dying of the light Wild men who caught and sang the sun in flight, And learn, too late, they grieved it on its way, Do not go gentle into that good night. Grave men, near death, who see with blinding sight Blind eyes could blaze like meters and be gay, Rage, rage against the dying of the light. And you, my father, there on the sad height, Curse, bless, me now with your fierce tears, I pray. Do not go gentle into that good night. Rage, rage against the dying of the light. Dylan Thomas
Nentrent pas docilement dans cette douce nuit. Les justes, agonisants, qui voient d’un œil aveugle Qu’un œil aveugle peut briller, gai météore, Hurlent, hurlent, à l’agonie de la lumière. Et toi, mon père, là, sur ces tristes hauteurs, Maudis-moi, bénis-moi de pleurs durs, je le veux ! N’entre pas docilement dans cette douce nuit, Mais hurle, hurle, à l’agonie de la
Do Not Go Gentle Into That Good Night de Dylan Thomas, traduction, analyse et postérité Dylan Thomas 1914-1953, grand poète gallois et buveur formidable au point d'en mourir, écrivit en 1947 son poème Do Not Go Gentle Into That Good Night titre donné d'après le premier ver, pendant un voyage en Italie. En français, le film Interstellar a popularisé la traduction "N’entre pas docilement dans cette douce nuit". Contexte d'écriture Le poème une villanelle, voir plus bas fut publié une première fois en 1951 dans la revue littéraire internationale Botteghe Oscure, basée à Rome, qui éditait des articles en plusieurs langues dont la moitié en anglais. Il est ensuite inclus dans le recueil In Country Sleep, And Other Poems, paru en 1952. Couverture du recueil de poèmes In country sleep de Dylan Thomas. Il est souvent suggéré ici et là que Thomas écrivit "Do not go gentle into that good night" parce que son père David John Thomas était agonisant, mais d'autres font remarquer que celui-ci ne mourut pas avant Noël 1952. Le fait est que David John Thomas a longtemps été malade d'un cancer et qu'il commençait à perdre la vue quand Dylan Thomas écrivit sa villanelle, ce qui explique en partie l'importance de la lumière dans le poème. Dans une lettre à Marguerite Caetani, fondatrice de Botteghe Oscure, Dylan Thomas déclare "La seule personne à qui je ne peux montrer le poème ci-inclus est, bien entendu, mon père, qui ne sait pas qu'il est mourant."“The only person I can’t show the enclosed poem to is, of course, my father, who doesn’t know he’s dying.” Photographie de Marguerite Caetani, fondatrice de la revue Botteghe Oscure. La traduction "N’entre pas docilement dans cette douce nuit" Le poème n'est pas entièrement traduit pour le film Interstellar, dont Frédéric Cerdal, qui double Michael Caine, lit deux strophes au cours d'une scène spatiale. On les trouvera ici transcrites N’entre pas docilement dans cette douce nuit, Le vieil âge doit gronder, tempêter, au déclin du jour, Hurler, hurler à l’agonie de la lumière, Si le sage sentant la fin sait que les ténèbres sont justes, Car ses mots n’ont point forgé de foudre, Il n’entre pas docilement dans cette douce nuit, Hurle, hurle à l’agonie la lumière. Voici maintenant la version originale du poème Do not go gentle into that good night, Old age should burn and rave at close of day; Rage, rage against the dying of the light. Though wise men at their end know dark is right, Because their words had forked no lightning they Do not go gentle into that good night. Good men, the last wave by, crying how bright Their frail deeds might have danced in a green bay, Rage, rage against the dying of the light. Wild men who caught and sang the sun in flight, And learn, too late, they grieve it on its way, Do not go gentle into that good night. Grave men, near death, who see with blinding sight Blind eyes could blaze like meteors and be gay, Rage, rage against the dying of the light. And you, my father, there on the sad height, Curse, bless, me now with your fierce tears, I pray. Do not go gentle into that good night. Rage, rage against the dying of the light. Photographie de David John Thomas, père du poète Dylan Thomas. Voici maintenant une traduction personnelle de Thomas Spok, donc, datée de 2020 N’entre pas courtois dans cette bonne nuit, Le grand âge devrait s’embraser, fulminer au crépuscule ; Rage, enrage contre l’agonie de la lumière. Quoique les sages à leur terme sachent que l’obscur l’emporte, Parce que leurs mots n’ont déchaîné nulle foudre ils N’entrent pas courtois dans cette bonne nuit, Les bons, après la déferlante, s’écriant combien splendides Leurs actes frêles eussent dansé dans une baie verdoyante, Ragent, enragent contre l’agonie de la lumière. Les insensés, qui saisissaient le soleil en vol et le chantaient, Et apprennent, trop tard, qu’ils l’accablaient dans sa course, N’entrent pas courtois dans cette bonne nuit. Les hiératiques, près de mourir, qui voient aveuglément Qu’aveugles des yeux pourraient fuser tels des météores et joyeux, Ragent, enragent contre l’agonie de la lumière. Et toi, mon père, du haut de la triste altitude, Maudis, bénis-moi maintenant de tes larmes cruelles, je t’en prie. N’entre pas courtois dans cette bonne nuit. Rage, enrage contre l’agonie de la lumière. Par ailleurs, le lecteur pourra lire avec intérêt une traduction de Lionel-Édouard Martin suivre le lien pour lire sa version, lui-même poète et romancier il a choisi de transposer le pentamètre iambique anglais en alexandrin avec césure à l'hémistiche, respectant ainsi la régularité du classicisme métrique de l'original on en donnera ici qu'un extrait N’entre pas apaisé dans cette bonne nuit, Les vieux devraient tonner, gronder quand le jour tombe ; Rage, mais rage encor lorsque meurt la lumière. Si le sage à la fin sait que l’ombre est la norme, Comme aucun de ses mots n’a fourché en foudre il N’entre pas apaisé dans cette bonne nuit. Il est à noter qu'on peut lire également la version traduite par Alain Suied dans la collection poche Poésie/Gallimard nrf, dans un recueil intitulé Vision et Prière et autres poèmes la traduction du poème remonte à 1979. Le titre donne "N'entre pas sans violence dans cette bonne nuit" et la traduction N'entre pas sans violence dans cette bonne nuit,Le vieil âge devrait brûler et s'emporter à la chute du jour ;Rager, s'enrager contre la mort de la lumière. Bien que les hommes sages à leur fin sachent que l'obscur est mérité,Parce que leurs paroles n'ont fourché nul éclair ilsN'entrent pas sans violence dans cette bonne nuit. Les hommes bons, passée la dernière vague, criant combien clairsLeurs actes frêles auraient pu danser en une verte baieRagent, enragent contre la mort de la lumière. Les hommes violents qui prirent et chantèrent le soleil en plein vol,Et apprennent, trop tard, qu'ils l'ont affligé dans sa course,N'entrent pas sans violence dans cette bonne nuit. Les hommes graves, près de mourir, qui voient de vue aveuglanteQue leurs aveugles pourraient briller comme météores et s'égayer,Ragent, enragent contre la mort de la lumière. Et toi, mon père, ici sur la triste élévationMaudis, bénis-moi à présent avec tes larmes violentes, je t'en pas sans violence dans cette bonne enrage contre la mort de la lumière. Écouter Dylan Thomas lire "Do not go gentle into that good night"Après la Seconde Guerre mondiale, Dylan Thomas et sa famille ont des difficultés financières Thomas accepte alors d'écrire et enregistrer une séries d'émissions pour la BBC qui rencontrent le succès. De 1945 à 1948, plus d'une centaines d'enregistrements font entendre sa poésie, mais aussi des débats littéraires ou des critiques diverses. Lorsqu'il écrit "Do not go gentle into that good night", Thomas est une célébrité de la radio, et il est logique qu'il ait choisi d'enregistrer une lecture de son poème, que l'on peut écouter ci-dessous Éléments d'analyseLe poème de Dylan Thomas évoque la volonté d'en découdre jusque dans l'agonie, quand bien même il est impossible d'en triompher on songera sur ce sujet au poème "La tour noire" de Yeats. Les strophes montrent comment différentes personnes se comportent face à la mort, de l'homme "sage" de la deuxième strophe au propre près de Thomas dans la sixième. Il s'agit pour chacun de faire un bilan de la vie écoulée, de ce qui a été fait ou non, et dans ce dernier cas d'exprimer des regrets "words had forked no lightning" dans le cas du sage. Ce parcours de témoignage en témoignage est renforcé par le procédé de l'enjambement, par exemple dans la cinquième strophe Grave men, near death who see with blinding sight [enjambement] Blind eyes could blaze like meteors and be gay. On remarquera le passage de "blinding" à "blind", l'affaiblissement ou la perte de la vue due au grand âge permettant paradoxalement, en apparence, une meilleure vision de la vie menée. L'enjambement permet aussi de souligner le mouvement de la lecture et de la vie qui est donc aussi celui du temps qui mène, inéluctable, à la mort défiée. Celle-ci est assimilée évidemment à la nuit, image récurrente qui se décline par le biais de l'obscurité, du soleil faiblissant "The sun in flight" or elle est présentée aussi d'une façon positive, "good night" qui est aussi image d'un paradis ou du moins d'un repos. On pourra aisément faire le lien avec la maladie du père de Dylan Thomas "my father" pour qui la mort pouvait représenter la fin des souffrances dont il connaissait symboliquement les sommets, au plus près donc de la mort "sad height". Or pour le poète, ainsi que le rappelle le refrain, il est hors de question d'accepter la mort quand bien même elle apparaîtrait comme un soulagement. Un exemplaire de la revue Botteghe Oscure, avec Dylan Thomas entre autres noms prestigieux au sommaire... Dans l'ensemble, le poème développe une structure argumentative, de l'impératif de la première strophe, appliqué ensuite à différents types de personne hommes sages, bons, sauvages, sérieux... jusqu'au quatrain conclusif il s'agit toujours de refuser de se soumettre à la mort et d'inciter finalement la figure paternelle à enrager à son tour, selon les modèles qui lui sont fournis. On insistera brièvement sur l'importance de l'adjectif "gentle" dans le texte original, parfois considéré comme une faute de grammaire intentionnelle alors que l'anglais attendrait l'adverbe "gently" on peut suggérer que l'adjectif renvoie bien au sujet à qui est adressé l'injonction "do not go gentle" impliquant un "you", c'est-à-dire une adresse au lecteur, au père, tandis que l'adverbe "gently" s'appliquerait à l'action "go". L'adjectif fonctionnerait donc ici selon un principe d'ellipse grammaticale qui fait ressortir le ver. Un genre poétique, la villanelle Forme classique stricte et répandue dans la poésie anglaise, la villanelle respecte plusieurs critères - elle est constituée de dix-neuf vers répartis en cinq tercets et un quatrain final ; - elle est écrite en pentamètre iambique, ver fréquent de la poésie anglaise qui consiste à faire suivre une syllabe non accentuée d'une syllabe accentuée ; - seuls deux types de rimes sont utilisés tout le long du poème la rime en -ight "night", "light", "brigh"... et la rime en -ey "they", "day", "bay"... ; - le premier ver entier est répété aux sixième, douzième et dix-huitième vers ; - le troisième ver est répété aux neuvième, quinzième et dix-neuvième vers. Exemple de modèle, appliqué par Dylan Thomas A1 b A2 / a b A1 / a b A2 / a b A1 / a b A2 / a b A1 A2. Matthew McConaughey ému dans Interstellar. L'évolution de son personnage renvoie au poème de Dylan Thomas qui l'accompagne, en un sens, tout au long du film. On constate ainsi que dans le poème de Dylan Thomas, les vers "Do not go gentle into that good night" et "Rage, rage against the dying of the light" servent de refrain. La villanelle est traditionnellement associée aux thèmes pastoraux, à la nature, aux choses simples. De ce point de vue, le thème de la mort dans le poème de Thomas est compris comme partie du cycle naturel de la vie. Postérité musicale La popularité du poème de Dylan Thomas a conduit des musiciens à s'en inspirer pour des hommages musicaux très variés. Igor Stravinsky avait ainsi envisagé une collaboration avec Dylan Thomas pour une oeuvre de théâtre musical. Dès 1954, Stravinsky compose en mémoire du poète le chant funèbre In Memoriam Dylan Thomas. Il s'agit d'un chant pour ténor, quatre trombones et quatuor à cordes d'une durée d'environ huit minutes que l'on peut entendre sur youtube. Le deuxième mouvement est consacré à "Do not go gentle into that good night", chanté par le ténor. En 1989, c'est le musicien gallois John Cale ancien membre du groupe Velvet Underground qui utilise des poèmes de Thomas pour son album Words for the Dying, composé en réaction à la guerre des Malouines de 1982 qui oppose le Royaume-Uni à l'Argentine. Sur la face B de l'album se trouve notamment un enregistrement de "Do not go gentle into that good night" John Cale, pour la pochette de l'album Words for the Dying 1989 En 2015, le rappeur G-Eazy lit le début du poème en "Intro" de son album When It's Dark Out, gros succès de la période qui contribue encore à faire découvrir le poème plus d'un million de disques vendus ! Le rappeur G-Eazy pour la pochette de When It's Dark Out 2015. Plus récemment, le "parrain du Punk" Iggy Pop a proposé sa propre version intégralement lue du poème pour son album Free 2019, dont "Do not go gentle into that good night" occupe l'avant-dernière place. Une agence de pub avait contacté le rocker pour qu'il lise le poème en voix d'une publicité le chanteur vieillissant s'est d'abord montré peu enthousiaste, associant le poème à la scolarité "Je ne suis pas au lycée !" déclare-t-il, mais finalement n'a pas résisté au plaisir de l'intégrer à un disque... on peut entendre sa lecture ici, avec une trompette en fond entre autres. Iggy Pop, image promotionnelle pour son album Free 2019 où il chante la villanelle de Dylan Thomas. Postérité au cinéma Le cinéma également a su se souvenir du poème de Thomas... sachant d'ailleurs tirer parti de son statut de classique scolaire, par exemple pour le film Back To school 1986 d'Alan Metter, où l'on voit l'acteur comique Rodney Dangerfield, dans le rôle de Thornton Mellon, découvrir les bancs de la fac pour encourager son fils... et lui-même s'encourage en plein examen en récitant "Do not go gentle into that good night". Rodney Dangerfield récite le poème de Dylan Thomas dans Back to school, 1986. En 1996, c'est le blockbuster Independence Day de Roland Emmerich qui puise dans le poème de Thomas pour le discours patriotique du président des États-Unis joué par Bill Pullman. Celui-ci motive ses troupes avant un assaut décisif contre les envahisseurs aliens, s'exclamant très solennellement "We will not go quietly into the night" ! Curieuse utilisation, peut-être, d'un poème gallois qui n'avait rien à voir avec l'indépendance américaine... Bill Pullman incite à bouter les aliens hors du système solaire en récitant des vers de Dylan Thomas. Interstellar 2014 de Christopher Nolan a plus récemment contribué à la popularité du poème au niveau international, les vers de Thomas accompagnant en leitmotiv les différentes tentatives des personnages d'échapper à l'extinction de l'humanité l'espérance et les lumières des étoiles contrastent avec la noirceur spatiale. On peut écouter ici une lecture de l'acteur Michael Caine le professeur John Brand dans le film, ou encore une version interprétée par d'autres acteurs du film, dont Jessica Chastain ou Matthew McConaughey. La science-fiction et la poésie font bon ménage au cinéma voir Yeats et Equilibirum... Michael Caine cite plusieurs "Do not go gentle..." dans Interstellar 2014. Postérité en peintureOn ne s'étonnera pas sans doute que ce soit encore un gallois qui ait voulu rendre hommage au poème de Dylan Thomas, en l'occurrence l'artiste Ceri Richards 1903-1971. Il peignit trois peintures inspirées du poème, chacune datée respectivement de 1954, 1956 et 1965. Ceri Richards, Do not go gentle into that good night, 1956. Peinture à huile sur toile. Au sujet de la villanelle elle-même, Ceri Richards déclara "'Rage, rage against the dying of the light' est peut-être dans la nature de la contestation - mais futile. Ce ver qui revient à la fin de chaque strophe me semble affirmer la futilité de la contestation et de la proclamation. Ce sont nos oeuvres que nous laissons derrière nous." Référence dans un jeu vidéo Dans le jeu League of Legends de Riot Games, les joueurs peuvent entendre de temps à autre le personnage Aatrox citer "Rage against the dying of the light", Aatrox étant lui-même un ancien "Fils du soleil" devenu un "Darkin" fou de colère... Aatrox, personnage ténébreux du jeu League of Legends. Le poème a eu d'autres influences et continue d'inspirer au fil du temps, sous des formes diverses le premier roman de science-fiction de George R. R. Martin se nomme par exemple Dying of the light !, ce qui d'ailleurs renforce son statut de classique... ainsi que celui de Dylan Thomas dont le nom a notamment inspiré Robert Zimmerman pour devenir Bob Dylan !. Ci-dessous le poème de Thomas et une traduction au format JPG
Répliquesdu film (14) N’entre pas docilement dans cette douce nuit, Le vieil âge doit gronder, tempêter, au déclin du jour, Hurler, hurler à l’agonie de la lumière, Si le sage sentant la fin sait que les ténèbres sont justes, Car ses mots n’ont point forgé de foudre, Il n’entre pas docilement dans cette douce nuit, Hurle
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Lentrée dans la voie unitive par la nuit de l'esprit. D'après ce que nous avons dit plus haut, t. I, p. 31, au sujet de la division de cet ouvrage, pour suivre la doctrine de saint Jean de la Croix, écho fidèle de la tradition des grands spirituels, nous traiterons de la nuit de l'esprit au début de la voie unitive, car, selon le grand Docteur, elle marque l'entrée dans cette voie
N’entre pas apaisé dans cette bonne nuit, Les vieux devraient tonner, gronder quand le jour tombe ; Rage, mais rage encor lorsque meurt la lumière. Si le sage à la fin sait que l’ombre est la norme, Comme aucun de ses mots n’a fourché en foudre il N’entre pas apaisé dans cette bonne nuit. Le bon, près de la vague ultime, qui déplore Que sa vie frêle eût pu danser en verte baie, Il rage, il rage encor lorsque meurt la lumière. Le fou qui prit, chanta, le soleil en plein vol, Et conscient, trop tard, d’avoir bridé sa course, N’entre pas apaisé dans cette bonne nuit. Le juste, agonisant, qui voit d’un œil aveugle Qu’un œil aveugle peut briller, gai, météore, Il crie, il crie encor lorsque meurt la lumière. Et toi, mon père, là, sur ces tristes hauteurs, Maudis-moi, bénis-moi de pleurs durs, je le veux ! N’entre pas apaisé dans cette bonne nuit. Mais rage, rage encor lorsque meurt la lumière. Cette traduction originale, due à Lionel-Édouard Martin, relève du droit de la propriété intellectuelle. Il est permis de la diffuser, à la condition expresse que le nom du traducteur soit clairement indiqué. Do not go gentle into that good night, Old age should burn and rave at close of day; Rage, rage against the dying of the light. Though wise men at their end know dark is right, Because their words had forked no lightning they Do not go gentle into that good night. Good men, the last wave by, crying how bright Their frail deeds might have danced in a green bay, Rage, rage against the dying of the light. Wild men who caught and sang the sun in flight, And learn, too late, they grieved it on its way, Do not go gentle into that good night. Grave men, near death, who see with blinding sight Blind eyes could blaze like meteors and be gay, Rage, rage against the dying of the light. And you, my father, there on that sad height, Curse, bless me now with your fierce tears, I pray. Do not go gentle into that good night. Rage, rage against the dying of the light. in In Country Sleep [éd. New Directions, New York, 1952] D'autres poèmes de Dylan Thomas sur ce blog Dira-t-on que les dieux rouent de coups les nuages / Shall gods be said to thump the clouds Et la mort n’aura point d’empire / And death shall have no dominion
Lecrépitement du feu, les bruits des grillons, la chaleur des flammes et les bruits diverses d'animaux, tout ce vacarme harmonieux créait une atmosphére radieu
crédits art acide avatar ; dooms day, prima luce, kaotika & vocivus icons ; solosands sign.sanctuaire Southwest, avec le reste du nid. Nuages ombragés, quartier délabré, envolée de corbeaux & névroses 1m86 d'arrogance et de désinvolture, souvent les cheveux chaotiques et la barbe de trois jours. Corbeau de la tête aux pieds, dont un tatouage dans le dos qui s'étend jusqu'aux omoplates. Quelques cicatrices suite à des combats un peu trop intenses dont t'as oublié chaque emplacement. Sujet sleeping with my demons Keira ; tw langage vulgaire Mar 14 Juin - 552 Sleeping with my demons Déchéance nocturne. Les ailes brisées des corbeaux ne trouveront pas guérison ce soir. Le sang a coulé, le feu s'est déchaîné, la vengeance s'est abattue sur vous et vous n'avez rien pu faire si ce n'est répliquer avec la maladresse de combattants non préparés. Envoyés brutalement au front, tirés de la festivité chaleureuse pour tenter tant bien que mal de protéger votre territoire rongé par l'ennemi. Les italiens ont déversé leur haine, et la tienne bouillonne depuis que les tirs ont cessé. Le Shamrock a été mordu sévèrement par les flammes, ce lieu de retrouvailles, symbole d'un gang qui savait rester souder. T'as le poumon encrassé qui te fait tousser depuis que t'as retrouvé l'air frais mais intoxiqué, et c'est là que tu commences à les voir, les corps sortis et recouverts d'un drap. T'as toi-même aidé les secours, et t'as maintenant le sang d'un autre qui habille ton t-shirt. Des tâches aux allures de test de Rorschach. Marques lavables mais traumatisme dont il sera plus difficile de se débarrasser. T'en connaissais certains, d'autres non, mais aucun ne méritait de mourir ce soir. Des frères sont tombés au combat, des familles ont été brisées, et déjà tu te sens comme un chien fou gardé en laisse, et qui a hâte de pouvoir être lâché pour répandre sa rage. Parce que vous allez contre-attaquer, pas vrai ? Tu sais que ce jeu dure depuis longtemps et que vous n'avez cesse de vous renvoyer la balle, mais vous allez forcément reprendre le dessus, hein ? Impossible qu'un tel crime reste impuni. Impossible que ces gens soient morts pour rien, et encore moins pour une guerre entre deux factions ennemies dont ils ne faisaient pas parties. C'est l'un des aspects qui te torture le plus depuis toujours, les dommages collatéraux, les innocents au mauvaise endroit au mauvais moment qui deviennent les martyrs d'une cause qui n'en est pas vraiment une. T'es prêt à faire la guerre, à prendre les armes pour les Crows, mais il t'est difficile de sacrifier des familles entières sur l'autel de votre business ou de votre impétueuse gloire. Tu déambules parmi les tiens, vivants et morts, tu marches sans véritable but, si ce n'est celui de tenter de reprendre tes esprits, pendant que ceux des autres s'envolent. Silhouette fantomatique que personne ne regarde, tous trop occupés à essayer de sauver des vies, ou à, comme toi, tenter de se raccrocher à ce qu'il reste de vivant. T'as la chance de ne pas avoir été blessé, d'avoir échappé au pire, quand nombreux d'entre vous ont flirté de trop près avec les balles. Putain, ils ont aussi brûlé des maisons. Ces enfoirés ont cramé nos baraques ! » Le Crow qui s'agite a la colère contagieuse. Le désarroi t'accroche, et y a aussi cette haine gangreneuse qui n'a de cesse de s'étendre, elle est en train de pourrir ton âme déjà à l'agonie, proche du dernier souffle. T'apprends la nouvelle de ses mots balancés à la volée entre deux ambulances, prenant soudainement conscience que la bataille ne s'est pas uniquement déroulée ici. Ils ont tapé vite et extrêmement fort, assez pour vous clouer au sol, incapables de défendre ce qui vous appartenait. T'as besoin de t'asseoir, alors tu t'installes à l'arrière d'un véhicule, en profitant pour te faire examiner par un infirmier. T'as quelques entailles au visage, causées par l'éclat des vitres du bar, mais à part ça, rien de méchant. Est-ce que parmi tous ces corps il y a des italiens ? Combien vous en avez non seulement tués ? Tu ne t'es pas attardé sur leurs visages, pas par manque de respect, mais par crainte que tes nuits soient trop souvent tumultueuses. Les flics sont là. » Évidemment. Rapaces venus récolter des informations sans vous laisser le temps de faire le deuil. Tu comprends la démarche, tu sais très bien comment se déroule une enquête, mais t'aurais aimé avoir un peu de répit. Quelques minutes pour réapprendre à respirer normalement, et à t'assurer que tes camarades blessés sont sains et saufs. Les mains recouvertes de sang séché qui ne t'appartient pas, tu tires une clope de ton paquet, à l'instant même où ton regard se pose sur ta moto au loin, entièrement brûlée. Carcasse métallique allongée sans dignité sur le sol. Un sort non mérité. Bordel. » Tu l'aimais ta putain de machine. Cigarette que tu coinces entre tes lèvres mais que tu n'allumes pas. Regard perdu dans le vide, pensées qui cascadent, c'est cette présence ressentie avant même de la voir qui te tire de ta léthargie. Une odeur presque venue te chatouiller les narines. Un appel silencieux. Une évidence que tu exècres mais qu'il t'est difficile de nier. Ce lien qui n'a de cesse de te tourmenter. Tu jettes finalement avec frustration ton tube nocif, lassé des mauvais tours de la destinée. Une foutue blague qui ne te fait pas rire ce soir. T'aurais été prêt à supporter n'importe quoi, à répondre à n'importe quelle question s'il le fallait, mais pas à te confronter à Keira Thompson. Assez de fantômes rôdent par ici, t'as pas besoin de celui de ton passé tourmenté. Vos derniers échanges ont d'autant plus été houleux, de quoi te faire l'effet de l'huile jeté sur le feu. Nouvelle fréquence sur l'échelle de Richter. Magnitude d'un séisme dévastateur. T'essayes de te raccrocher à la terre ferme malgré toutes ces secousses qui cherchent à te faire sombrer. Elle ne t'a pas encore vu, elle semble valser de témoin en témoin, sans sentir ton regard appuyé la détailler avec ce mépris habituel. Est-ce qu'elle ne le sent pas ? Est-ce que t'es le seul doté de ce sixième sens dont tu te passerais bien ? Cette sensation indescriptible quand l'autre n'est pas loin. Ego piqué, nouvelle pierre à l'édifice branlant de tes émotions trop vives pour qu'elles ne puissent être contenues ce soir. Tu pourrais partir. Tu pourrais filer, te cacher dans l'obscurité sans qu'elle ne sache que t'étais là. Mais quelque chose t'oblige à rester. Une envie, un besoin, du masochisme à l'état pur peut-être. L'infirmier termine de panser les coupures de ton visage, et sagement, t'attends ton tour pour l’interrogatoire. Est-ce qu'elle osera venir elle, ou est-ce qu'elle laissera la besogne à quelqu'un pour qui il n'y aura rien de personnel. Papillon attiré par les flammes, ou instinct de survie. T'espères au moins qu'elle vous traite avec respect et compassion, qu'elle a laissé la haine à votre égard au placard. Ici vous n'êtes pas que des Crows, vous êtes des hommes et des femmes qui viennent de perdre beaucoup. Et finalement, t'as peur qu'elle ne te découvre aussi humain. Pando _________________ irish blood ☩ Who's the real you ? The person who did something awful or the one who's horrified by the awful thing you did ? Is one part of you allowed to forgive the other ? crédits Avatar Nel; Signature Astra Sujet Re sleeping with my demons Keira ; tw langage vulgaire Sam 18 Juin - 348 And there she was, desperately looking for warmth, hands close to this fire she would nourishwith pages of her own memories. 451 degrés Fahrenheit. Chaleur calcinante. Lancinante. Discorde dévastatrice entre les particules. Hantise shakespearienne. Ballet sordidement dévorant. Hypnotisant. Effervescence qui jaillit, embrase, émiette, consume d'une vive lumière l'éphémère. Température à laquelle s'imbibe des flammes les pages chiffonnées du vécu, ce bouquin au contenu maintes et maintes fois lu et relu, abîmé à force d'être balancé, maudit, répugné, ce ramassis de remembrances gribouillées pauvrement relié par vaines sutures effilées. 451 degrés Fahrenheit. Point de combustion. Point culminant auquel flambe le parchemin. Le bois. L'arbre. La vie, l'homme et bon nombre de ses accomplis. Point de non-retour. Point voulu final - malgré qu'imagé - à ce schéma narratif n'ayant cesse de faire surgir des cendres l'élément perturbateur d'une époque passée - quoique présente, quoique non - ce personnage et toute la haine que tu lui portes, lui apportes, cette incarnation vivante du point initial d'une histoire encore toute à raconter. Nouveau tome, premier tome, ne demandant qu'à être rédigé, matérialisé sur cette soie d'écorce quitte à peut-être, un jour, vouloir le condamner à la même finalité. Tome qui jamais n'aura concrétisation, tome dont tu vouerais l'idée aux gémonies si seulement tu réalisais qu'elle te traversait quelque part l'esprit. Profanait les coins obscurcis d'une pensée engourdie à l'anesthésie du déni. Scotomisation qui t'assiège, toi, l'écrivaine haïssant son protagoniste à vouloir jeter au brasier jusqu'à la dernière ligne de ces souvenirs honteusement écrits. Car il arrive parfois, souvent, la plupart du temps, qu'arracher ne suffise point pour oublier ces chapitres damnés. Parfois, souvent, la plupart du temps, mieux vaut-il tout brûler. Brûler à 451 soir, il n'y a pas que ces esquisses d'un visage aux contours détestablement retranscrits ou de ces ressentis maladroitement décrits qu'on voudra incinérer. Ce soir volent aussi en fumée maisonnées, repères, ancrages, piliers et ce, avec bien plus de facilité que tu ne pourras inconsciemment l'oublier. Vous oublier. Smog menaçant surplombant, fumigène affligeant, mais aussi déclaration ultime d'une guerre imminente, tonnante alors que familles s'effondrent désemparées devant ces zones sinistrées. Rixe funeste au bout duquel aucun n'en sortira gagnant, mais en raison duquel chacun prendra tout de même les armes demain en gueulant. Tu les tiens en horreur, ces rapaces qui logent le ciel, ceux-ci jetant de leurs ailes une ombre sur l'existence aussi sombre sinon plus que le voile funéraire qui tombe. Tombe aussi lourdement que ces plumes noires qui dansent une dernière fois au gré du vent. Or, là maintenant, il n'y a pas vautour qui plane, croassement qui assomme, âme à détester. Il n'y a que ces traits affaissés que tu ne saurais apaiser, modulés par une tristesse saignante sinon une indignation difficilement ravalée. Tu erres, entité invisible parmi celles des corps à la dignité sauvegardée par la pellicule, rattachée à la réalité par cette unique tâche ingrate de coucher sur papier l'historique de ces tragédies balbutiées. Les pas se font absents. La main douloureuse valse obstinément, s'abandonne aux déboulés se succédant au rythme des témoignages poignants. Complaisance dans l'étourdissement du mouvement. Calme chancelant. Tu t'évites de t'éloigner, t'attarder sur ces endormis dont l'anonymat te laisse tourmentée. Mais les voix brisent. Mais les identités sont peu à peu dévoilées. Noms appelés, criés, certains pleurés. Noms. Une multitude de noms. Une infinitude de noms. Coups violents contre ce détachement prétendu. Ils s'élèvent en une foule auditive que tu ne peux que bousculer, figée, incapable de résister à la quête de celui qu'il t'est inconcevable de pouvoir échapper. Nom auquel tu ne penseras pas. Que tu ne prononceras pas. Que tu ne pourrais pas. Noms. Toujours plus de noms. Ne surtout pas s'évader. Rester concentrée. Barricader, contenir la pensée qui s'agite, martèle, tempête jusqu'en n'en plus pouvoir, jusqu'à s'interrompe dans cette prise de note futile, jusqu'à ce que le corps ne s'anime d'une volonté propre et ne finisse par brusquement se retourner. Un nom. Un seul. Un visage. Un seul. Un homme. Un seul. Et dans cette cacophonie assourdissante qui te tenaille en vérité à n'en plus finir, te démange, te torture, te crucifie, enfin, émerge le silence. Une silhouette. Une seule. Étrange sérénité. Il ne sera pas agonisé ce soir, ce nom que porte l'homme sur lequel ton regard paniqué, exténué, cesse de virevolter pour se poser. Les lèvres s'entrouvrent. Silence. Mutisme. Il y a dans ce soulagement un écœurement que tu ne peux dissimuler, sentiment indigeste qui te pèse sur l'estomac alors que tu renvoies possiblement le mépris du monde entier à ce corbeau dévisagé. Peterson. Deux secondes. » Renforts sollicités pour t'épauler dans cette déroute humiliante que tu ne saurais expliquer. Quelques mots échangés. Ton regard détourné. Une tête vers lui dirigée, celle rattachée au corps policier qui s'avance pour se poster devant le blessé désigné. Hey buddy... J'vais accaparer quelques minutes de ton temps pour prendre vite fait ta déposition. Après, tu pourras rentrer chez toi. » _________________ Keira Thompson ☽ You'll always be fond of me, for I represent to you all the sins you never had the courage to commit.~†~ Moodboard ~†~ crédits art acide avatar ; dooms day, prima luce, kaotika & vocivus icons ; solosands sign.sanctuaire Southwest, avec le reste du nid. Nuages ombragés, quartier délabré, envolée de corbeaux & névroses 1m86 d'arrogance et de désinvolture, souvent les cheveux chaotiques et la barbe de trois jours. Corbeau de la tête aux pieds, dont un tatouage dans le dos qui s'étend jusqu'aux omoplates. Quelques cicatrices suite à des combats un peu trop intenses dont t'as oublié chaque emplacement. Sujet Re sleeping with my demons Keira ; tw langage vulgaire Dim 19 Juin - 538 Sleeping with my demons Du sang. De la chair. Des larmes. Des os. Des cris. Spectateur d'une humanité à vif, écorchée par l'autre versant de sa propre nature aliénée. La Mort joue sur scène ce soir, elle tient le rôle titre d'un conte macabre, dont t'es forcé d'en être le figurant. Désolation. Désespoir. Deuil. Les regards que tu croises ne te voient pas vraiment. Ils cherchent des visages familiers, des visages qu'ils redoutent de voir cachés sous un drap tâché, et tu sais que pour certain ce sera le cas, coup du sort défavorable, un hasard meurtrier qui n'a aucune pitié. Des femmes. Des hommes. Des enfants. Des frères. Des sœurs. Tous vont pleurer ce soir. Et maintenant que l'adrénaline est retombée, tu réalises que ça aurait pu être toi, les pieds devant, prêt à faire le grand voyage, celui dont on ne revient jamais. Des noms hurlés, à en déchirer le ciel étoilé, dans l'espoir chaotique d'entendre une réponse raisonner de l'autre côté. Mais toi, qui t'a appelé ? Un prénom jamais prononcé. Des yeux jamais longuement attardés. T'es l'homme oublié au bord du fossé. La silhouette fantomatique qui ne sert qu'à remplir un tableau de désolation, présence peut-être rassurante pour s'assurer que l'enfer ne s'est pas complètement matérialisé. Aucune âme ne vibre pour la tienne. Aucune amante assez amourachée pour venir te chercher. Une sœur probablement trop noyée dans ses propres tourments pour songer à te relever. Un père absent, toujours, dévoué à tout sauf à sa progéniture délabrée. Une mère à qui tu ne feras pas l'honneur de penser. Si t'étais mort ce soir, qui serait venu te voir ? Qui t'aurait cherché ? Tu les envies ces familles détruites mais soudées. Ces mondes ébranlés mais pas encore complètement effondrés. Le tien ne ressemble plus à rien, tu ne vis que pour une vengeance qui, tu le sais, ne t'apportera jamais la paix recherchée, futile Graal d'un chevalier désabusé. T'es pas bien différent des corps abîmés qui s'alignent, t'arrives plus à respirer, plus à avancer. Quel culot que de vouloir être recueilli quand on a passé sa vie à repousser quiconque osait trop s'approcher. Tu payes le prix de tes propres choix, constat déjà tiré derrière les barreaux d'acier. Qu'est-ce qui a changé depuis ? Il n'y a pas plus de personnes pour venir te trouver. Personne n'a prononcé ton nom. Personne n'y a même songé.....Ou peut-être que tu te trompes. Sourcils froncés, regard appuyé, tu dévisages la détective qui n'a rien cette nuit de son assurance redoutée. Elle chavire, s'arrête puis repart rapidement. Est-ce qu'elle cherche quelque chose – ou quelqu'un – sans jamais le trouver ? Sans vraiment se rendre compte de chercher ? Non. Impossible. La destinée ne peut pas être aussi disjonctée. Pas aussi timbrée. Pas aussi foutrement dérangée. La seule personne qui s'inquiète pour toi ne peut pas précisément celle qui cherche à te tuer. Un meurtre exécuté à travers ses prunelles enflammées, des iris incandescentes qui te laisse un temps désarmé, perturbé par ce paradoxe que t'as cru apercevoir au cœur du chaos, alors que vos regards viennent enfin de se croiser. De se trouver. Pensée déjà envolée, retour à la réalité, les pièces du puzzle n'ont pas été bousculées, tout reste inchangé. Même ici, au cœur de la tragédie, vous ne parvenez pas à baisser les armes. Tout reste personnel. Jusqu'à vouloir absolument t'échapper. Une silhouette s'avance, une voix s'élève, celle appelée pour mieux se défiler. Tu fixes l'agent Peterson, intrus dans le jeu malsain qu'elle semble vouloir freiner mais qui se joue depuis le début entre vous. Provocation. Lâcheté. Ambiguïté. T'as l'esprit qui vacille, pire que dans une machine à laver. La constante s'est barrée. Le point d'ancrage du navire en pleine tempête n'as pas bien accroché. Tu voles, tu valses, tu chavires, tu te noies. Tes ailes de corbeau ne te sauvent pas. Goudronnées, enlisées dans la marée de la haine déversée. La leur. La sienne. Hey. File-moi une bouteille d'eau steuplaît. » Tu ignores le reste de la procédure, déjà déterminé à ne rien lui donner. T'as pas envie de lui parler. Pas envie de te confier. Pas envie de te dénoncer. Car si des Crows sont morts ce soir, t'es presque certain d'avoir emporté avec eux des italiens. T'es un meurtrier. Mais tu l'es depuis tellement longtemps que t'as l'impression d'être maintenant anesthésié. Esprit qui retrouvera sa lucidité quand viendra le moment de se coucher. Le policier revient, il te tend la bouteille demandée. Quelques gorgées pour calmer ta déshydratation et tu verses le reste sur tes mains carmins. Tu ne sais pas à qui ce sang appartient, mais tu ne veux plus le porter sur toi. L'eau coule entre tes doigts, mais ne lave pas tes pêchés. Il n'y a rien de béni dans ce qui se passe ici. Dieu a foutu le camp depuis longtemps. Je veux pas te parler à toi. Je veux parler à elle. » Ton catégorique, non négociable. Hochement de menton pour désigner celle qui s'est dérobée. Qui s'est planquée. Effrayée par quoi, exactement ?Peterson hésite un instant, juge si t'es en train de plaisanter, lui qui doit se sentir comme une balle que l'on renvoie inlassablement, pris entre deux feux qui brûlent trop vivement. Mais non. Ceci n'a rien d'une blague. Tu veux chopper au vol celle qui a cru pouvoir mener la danse. Thompson ? » Qui d'autre ? C'est pas comme si votre relation était un secret. Ouais, Thomspson. » Y a un goût acide dans ta bouche quand tu prononces son nom. Y a le mépris qui coule avec fluidité dans tes veines quand tu penses à elle. L'homme ne cherche pas la confrontation, soit par réelle compréhension d'un lien qu'il pense exister entre vous, soit par compassion, pourquoi tenir tête à un pauvre type traumatisé par sa nuit quand lui-même a sûrement aussi envie d'aller au lit. Au loin, tu n'entends pas ce qu'ils s'échangent, mais tu distingues sa posture agitée. Tu peux lire son agacement. Et d'autres choses que tu ne parviens pas à identifier. Plusieurs minutes s'écoulent. Sans doute le temps de la réflexion. Ou pour te faire payer le prix de ton audace qu'elle doit vivre comme un affront. Tu te lèves de l'arrière de l'ambulance pour laisser ta place à qui en aura besoin, puis tu rejoins Keira à mi-chemin, bonne volonté factice qui révèle en vérité une énième provocation. Tu voulais pas savoir comment je vais ? » Tu prends un air faussement vexé, à moins que ton ego soit réellement blessé. T'arrives plus à réfléchir correctement quand elle est dans les parages. Pensées parasitées par la colère que tu lui portes et que t'aimerais concrètement lui asséner. Évidemment. Si tu veux envoyer Peterson faire ton boulot, fais le jusqu'au bout, et demande à ce que je sois plus ton indic. » Une invitation à faire marche arrière, une solution à cette animosité qui s'anime et s'envenime chaque fois que vous vous faites face, une proposition qu'elle va assurément refuser. Que tu espères qu'elle va refuser. Pando _________________ irish blood ☩ Who's the real you ? The person who did something awful or the one who's horrified by the awful thing you did ? Is one part of you allowed to forgive the other ? crédits Avatar Nel; Signature Astra Sujet Re sleeping with my demons Keira ; tw langage vulgaire Jeu 30 Juin - 332 Plait-il. L’homme de loi qui s’incline docilement, pas rembobinés pour retourner bredouille à l’évadée. Plait-il. Les quelques mots à l’oreille déposés, ces paroles qui s’entrechoquent comme le font, se font, dévastatrices, les plaques tectoniques d’un monde fragilisé. Élément déclencheur d’une vague d’animosité qui prend de violentes secousses cette tête tourmentée, coupable auquel elle s'oppose, la comparse qui ne demande qu'à s'y soustraire, auquel elle se rebiffe alors que le refus anime cette chevelure ballotée. Plait-il. Le hors-la-loi qui s’avance malgré tout dans les traces du défaitiste, poings de l’avidité refermés sur le fil de la destinée. Cette chaîne tirée. Cette fuyarde vers lui, ramenée. Plait-il. L'audace éloquente qui s'élance sitôt réunies les moitiés de cette même âme déchirée. Incomplétude confrontée à son reflet, ce soi aux antipodes, arraché, condamné à cet autre côté. Face à face, vous êtes pourtant à des lustres l'un de l'autre, séparés par cette glace qui altère vos réalités. Réalités perçues différemment, ressenties différemment, vécues différemment. Vous vous regardez, incapables de se voir, vous vous écoutez, incapables de s'entendre, vous vous détestez, incapables de se comprendre. Surpris? Tu dois me confondre avec quelqu'un pour qui ça importe. » Les épaules bondissent pour appuyer l'adiaphorie. En ce qui m'concerne, t'aurais pu crever que j'en aurais même pas sourcillé. » Vraiment? Elle prétend dangereusement à la vérité, cette voix détachée à laquelle manque les nuances de cette habituelle condescendance, la tiédeur de cette complicité évanouie. Il n'y a pas les indices de ce jeu subversif qui s'opère normalement entre vous, pour le meilleur et pour le pire. Il n'y a que cette indifférente qui renvoie à l'indifférent ce que l'impudente renvoie à l'impudent. Et pour ta gouverne, tu fais pas ta loi ici. T'as pas l'option de faire l'enfant-roi et ordonner qui tu veux quand tu veux. Surtout pas moi. T'as deux bras, deux jambes. La tête qui manque, mais rien à voir avec ce soir. T'aurais pu crever aujourd'hui... » Pause éclipsale que tu ne voudrais voir s'attarder. Une visiteuse indésirable que tu accueilles dans la conversation, mais que tu t'empresses de chasser aussitôt s'est-elle présentée. Ce cheval de Troie qui donne force de caractère à tes propos durement maugréés, tu ne le laisseras certainement pas durer, atteindre sournoisement cette conscience qu'on pourrait éveiller, assiéger d'une compassion que tu ne veux lui accorder. ...Mais t'es intact. À quelques égratignures près. Alors pourquoi tu m'demandes? T'as pas des potes à emmerder, des conquêtes à rassurer? La nobody, elle a d’autres priorités dont elle doit s’occuper. » Elle est outrée, non pas l’Irlandaise, non pas l’Italienne, mais la nobody, ainsi tel qu'il l'a si bien rebaptisée. Outrée qu’il la réclame comme l’on revendiquerait sa propriété délaissée. Un vulgaire bien, sans attache, mais qui, demeure-t-il, nous appartient. Un peu à la façon coïncidentielle d'un galopin qui apercevrait au loin un jouet brisé pour lequel il n’a guère intérêt dans les mains d’un autre gamin. Possessivité qu'il veut asseoir, mais qu'il feint de balayer passivement du revers d'une puérile provocation. Provocation qui ne passe pas. Pas alors que les plaies ignorées en sont encore à ruisseler sur cette peau latte. Provocation que ces prunelles accusent d'une intransigeante sévérité. Et. Plait-il? » Tu clignes des yeux trois fois plutôt qu'une, simagrée qui offre la chance à l'encéphale d'approcher l'affront d'un nouvel angle qui convaincrait ces doigts de rebrousser chemin. Extrémités qui agrippent, hissent hors du coat ce même cellulaire que t'avais nullement envie de retrouver cette nuit où la lame a éviscéré. C'est une proposition ? Une demande? Une exigence plutôt, non? » Les empreintes qui s'apposent sur l'écran tactile, composent ce numéro, appellent ton lieutenant qui pourrait exaucer ce désir éhontement soulevé, finalement tendent vers Lorcan l'appareil dès lors que la sonnerie daigne s'éveiller. Premier timbre. Elle se tient droite, la nobody. Elle le fixe, impénétrable, navire chaviré qui n'ose s'exposer. Deuxième timbre. Juste pour savoir, tu penses que t'auras autant l'envie brûlante d'la plaquer contre un mur, la prochaine? » Troisième timbre. Ou est-ce que c'est le genre de sort que tu réserves qu'à celles que tu comptes flinguer? » Quatrième et dernier timbre. L'autorité qui répond présent au combiné. Thompson? »_________________ Keira Thompson ☽ You'll always be fond of me, for I represent to you all the sins you never had the courage to commit.~†~ Moodboard ~†~ crédits art acide avatar ; dooms day, prima luce, kaotika & vocivus icons ; solosands sign.sanctuaire Southwest, avec le reste du nid. Nuages ombragés, quartier délabré, envolée de corbeaux & névroses 1m86 d'arrogance et de désinvolture, souvent les cheveux chaotiques et la barbe de trois jours. Corbeau de la tête aux pieds, dont un tatouage dans le dos qui s'étend jusqu'aux omoplates. Quelques cicatrices suite à des combats un peu trop intenses dont t'as oublié chaque emplacement. Sujet Re sleeping with my demons Keira ; tw langage vulgaire Ven 1 Juil - 543 Sleeping with my demons Braises incandescentes. Que ce soit le feu ou le soleil, à trop s'y approcher on finit par s'y brûler. On dirait de toi que tu n'as rien d'un ange, mais avant de devenir le diable, il était le plus beau d'entre eux. Jaloux et audacieux, mais ange malgré ses ratures paradoxalement humaines. Ce sont bel et bien tes ailes qui brûlent, illuminant la nuit, teintant son obscurité de rouge vermeil et de jaune ambré. Ton auréole, en revanche, a été perdue depuis longtemps, et personne n'est venu la rapporter aux objets trouvés. Un ange renié, un ange que l'on aimerait voir tomber de son ciel, trop haut perché pour être admiré. Y a le noir qui tire sur ton blanc jadis immaculé, pourtant, ce soir, face à celle qui vient d'allumer le brasier, tu ne t'es jamais senti aussi vulnérable. Ton arrogance est de trop dans ce temps arrêté sur un coup de téléphone raté. Bien sûr qu'elle ne t'a pas pardonné. Bien sûr qu'elle n'a pas oublié. Toi non plus. Mots toujours bloqués dans une gorge nouée par le regret, trop fier pour s'excuser auprès de l'ennemie blessée. Mais en as-tu seulement le droit ? Depuis son retour vous baignez dans ce statu-quo déterminé il y a des années, parfois assez téméraires pour sortir du chantier, avant de vous raviser pour retourner dans les bras rassurants de cette normalité relationnelle que vous avez encré sur un livre dépassé. Ouais, j'aurais pu crever. » Tu répètes parce que t'arrives pas y croire. Il ne peut pas y avoir que de la vérité derrière cette amertume justifiée mais qui ne reflète nullement ce que vous êtes et avez toujours été. Impossible que ta disparition hypothétique ne provoque chez elle aucune autre émotion que la froide désinvolture. Pas après tout ce temps. Pas après ce rodéo déchaîné, ces montagnes russes qui vous ont secoué jusqu'à la plus profonde intimité. Alors tu répètes, comme pour la mettre face à cette possibilité qui aurait pu arriver. Avec un peu moins de chance et un peu moins de talent, tu pourrais être sous l'un de ces draps tâché. T'as les sourcils froncés pour encaisser au mieux sa colère. C'est difficile ce soir. T'as déjà beaucoup perdu, et t'as l'impression que cette constante, aussi déglinguée soit-elle, t'échappe elle aussi. Tu veux sa haine, pas son indifférence. T'arriverais pas à vivre avec son indifférence. Keira... » Prénom relâché pour calmer la tempête endiablée de son cœur molesté. Rien de véritablement efficace pour apaiser ce que t'as toi-même provoqué, mais assez pour espérer la voir lâcher un peu de lest sur cette colère qui ébranle tes fondements pourtant bien enracinés. Elle a raison, il y a d'autres personnes auprès de qui tu pourrais essayer de trouver cette stabilité recherchée après ces minutes passées en enfer, mais c'est vers elle que t'as eu instinctivement envie d'aller. Tu peux te cacher derrière tes provocations, c'est le son de sa voix que t'as eu envie d'entendre, son regard dur d'acier que t'as voulu confronter. T'es entouré de Crows, mais aucun ne semble t'apporter ce que tu cherches réellement, sans être capable de définir ce que c'est exactement. A quoi tu t'attendais en te pointant devant elle après avoir prononcé un mot interdit qui semble tourner en boucle dans son esprit. Une nobody. Tout ce qu'elle n'est pas mais l'étiquette que t'as voulu lui coller. Qui colle beaucoup trop bien. Impossible à retirer. On dit que toute sa vie défile devant les yeux quand l'on est sur le point de mourir. Un film autobiographique qui retrace les plus grands moments de l'existence, le greathest hits d'un passage éphémère sur Terre. Toi t'as rien vu. Peut-être parce que t'es passé trop loin de la faux. Ou peut-être parce que t'avais pas assez vécu. C'est la première question que tu t'es posée, une fois en sécurité, libre de gambader dans n'importe quelles contrées de tes pensées éreintées par la peur de crever. Est-ce que tout ceci n'est que légende urbaine parmi tant d'autres, ou bien est-ce que ta vie est tellement insipide qu'elle ne mérite même pas d'être revue en accélérée. T'as pas envie de lui dire que tu vas mal, à Keira. Encore moins qu'elle est ta seule bouée pour espérer retourner sur le rivage. Pour ce que j'ai dit la dernière fois... » Non. Rien ne sert de parler. Tu la laisses aller jusqu'au bout de son animosité, trop lâche pour la couper avec ce que tu es de toute façon incapable d'avouer. T'aurais dû peser tes mots lors de cet échange maudit, car te voilà emporté dans un typhon dont tu vas avoir du mal à te dépêtrer. Fuck. A quel point t'es parvenu à l'atteindre pour qu'une telle apathie ne vienne prendre autant de place dans votre relation certes compliquée mais jamais aussi impitoyable. Et tu sombres. Tu sombres toujours plus profondément dans le tourbillon infernal de ces émotions dont tu ne sais pas quoi faire. Le téléphone en guise de pomme de la discorde, obligé d'y mordre. Des sonneries qui riment avec fatalité. Un compte à rebours lancé qui te laisse désarmé, sans possibilité de réfléchir à une sortie de secours. Les flammes continuent de monter, de paire avec ton sentiment de n'être qu'un foutu idiot. Le nom est lâché à l'autre bout du fil, et pris à ton propre piège, t'ignores comment t'en tirer sans que le pot sot entièrement cassé. Quelques secondes seulement pour réfléchir, puis tu t'empares de l'appareil pour répondre à ce temps en suspend. Non, ce n'est pas l’inspecteur Thompson, c'est Lorcan O'Connell, l'indic. » Ça te dégoûte de te qualifier ainsi, mais t'as pas d'autres options pour déclarer ton identité. Mais elle est à côté de moi. » C'est le moment ou jamais. C'est ton occasion de déballer tout le dysfonctionnel de votre relation, trop pour que le travail demandé soit à la hauteur des attentes. Il est question de ta liberté, tu peux pas te permettre de jouer. Je... Euh... » Il est rare que tu manques d'éloquence, trop qui n'a rien à envier aux sophistes les plus expérimentés. Ton regard est agité, mais il parvient à se poser dans celui de l'intéressée, trop maline pour que t'aies une chance de gagner cette énième bataille. Alors pour cette fois, tu t'avoues vaincu. Tu ne veux rien changer. Vous voulez savoir si votre logement fait partie de ceux qui ont brûlé, c'est ça ? » … Quoi ? Comment ça ? Qu'est-ce qui a brûlé ? Cette fois c'est plein d'interrogation et d'appréhension que tu la regardes, trop occupé à essayer de survivre pour envisager qu'une autre attaque puisse avoir eue lieu. Bougez pas, je vérifie. » Des secondes qui se transforment en interminables minutes. Il n'y a rien de valeur dans ton appart, mais ça reste ton domicile, ton toit, t'as aucune envie de repartir à zéro après avoir déjà eu du mal à trouver tout ça. En quête de stabilité, c'est le chaos qui s'invite dans ton quotidien déjà bancal. Désolé O'Connell, le quartier a été en partie brûlé, et votre adresse figure sur la liste des dommages qu'on a déjà pu recenser... » T'entends qu'il continue de parler, mais tu raccroches le téléphone, le rendant à sa propriétaire. Déboussolé. En quête de branches auxquelles te raccrocher dans cette chute interminable. Est-ce que tu savais ? » Ce soir, tu n'as pas assez de haine pour l'adresser à ce fantôme et aux italiens. T'as pas assez de force pour te battre contre elle. Tu peux jubiler, vas-y. J'imagine que ça te fait plaisir. J'ai perdu mon bar, ma moto, mon appart, et j'ai des potes sous ces putains de draps ! » Il ne te reste que de la colère. De la tristesse cachée derrière la colère. Tu l'as ta vengeance sur ce que j'tai dit la dernière fois. Te gênes pas pour moi, savoures l'instant, je sais que t'en crèves d'envie. » Tu peux plus t'envoler, tes ailes sont maintenant entièrement carbonisées. Tu dois rester ici, apprendre à vivre dans ces limbes sans pitié. Pando _________________ irish blood ☩ Who's the real you ? The person who did something awful or the one who's horrified by the awful thing you did ? Is one part of you allowed to forgive the other ? crédits Avatar Nel; Signature Astra Sujet Re sleeping with my demons Keira ; tw langage vulgaire Ven 15 Juil - 617 Quoi dire. Que dire. Comment dire Que celle chez laquelle la réplique se veut toujours si facilePour une toute première fois, ne trouve tristementRien à direAlors que le brûlon emplit les bronches enfumées par le deuil. Que le fard fuligineux barbouille les traits façonnés par la haine. Qu'aurais-tu à lui dire, à cet ennemi de jeunesse maudit dont le monde se répand en braises au gré de la brise? Quand les armes jamais ne se baissent, lorsque les mots meurent avant même qu'ils ne naissent, emportant avec eux dans la tombe ces élans interdits - incompris - d'empathie. Que resterait-il à lui dire? Si ce n'est rien, strictement rien qu'il ne pourrait aller quérir à l'embrasure de tes lèvres scellées. Si ce n'est tout, absolument tout qu'il pourrait pourtant cueillir au coeur de tes sournoises agates condoléancieuses dont tu ne sais supporter la silencieuse mutinerie. Fissures dans l'insensibilité que tu tardes encore à cimenter, desquelles s'échappent à ton insu les faibles rayons d'une étrange compassion, par lesquelles il pourrait, O'Connell, par mégarde, entrevoir brièvement des contrées depuis longtemps emmurées. Tu n'en as en cure, en fait, de l'ambulance non loin qui s'éveille bruyamment, mais à laquelle tu accordes néanmoins ta pleine attention par souci de préservation. Excuse bidon qui t'autorise à t'évader le temps d'un détour exorcistique de ce regard qui pèse lourd de contradictions. Prise de conscience plutôt qu'égard de quoi qui te pousse à fuir cette réalité dans laquelle l'antéchrist n'est plus qu'un simple mortel mis à nu par son inavouable vulnérabilité. Tu te protèges, égoïste, de sa faiblesse contagieuse drapée de hargne. Non. Tu ne savais pas. Tu ne jubiles pas. Mais non, tu n'en veux pas non plus, de cette humanité pestilentielle qui te forcerait les sentiments à t'en faire oublier qui se tient véritablement devant toi. Alors oui. Tu mens. Tu prétends. À la nonchalance, à l'indifférence. Obstination nauséeuse de ne surtout pas éprouver pour le corbeau la moindre sympathie à laquelle tu te raccroches énergiquement. Corde glissante empoignée à t'en rompre le derme douloureusement. Fuck, elle se voit tant que ça, mon exaltation du moment? Et moi qui croyais plutôt bien jouer le jeu de la flic préoccupée... Sérieux, pour quelle espèce d'enculée est-ce que tu m'prends? » Tu te défends, bien qu'il n'ait pas tout à fait tort. C'est vrai, normalement, tu le lui aurais arraché avec allégresse, ce bâton qu'il tend pour se faire battre. Sauf que ce soir, l'unique chose de laquelle tu t'empareras hâtivement, c'est du portable que t'aurais jamais dû lui confier. Une erreur évitée, rattrapée de justesse, une intervention de l'omnipotence lassée de vous voir perpétuellement vous éloigner. Et maintenant, elles se recroquevillent jalousement sur leur convoitise dont elles ne voudront plus se libérer, agglutinées à l'appareil par la moiteur d'une fébrilité démesurée, ces extrémités qui ne voulaient point lâcher. Qui se recluent avec leur trésor dans l'obscurité des poches avant que l'idée ne vienne de finir ce qui fut si abruptement commencé. Car au-delà des apparences, par-delà des mots, loin des consciences et à l'abri des egos, l'attentif pourra les déceler, à travers ces fameuses fissures, les vérités non-dites, non-sues, sentenciées à ne pouvoir que s'éteindre. Ces mêmes vérités qui, parfois, s'échappent de leur prison pour t'inciter inconsciemment à des gestes, des paroles, que tu finis assurément, inévitablement, par regretter. Folies n'osant point traverser la pensée, mais qui s'inscrivent à tout coups dans tes tics anodins. Qu'est-ce que t'attends de moi au juste? De la pitié? Parce que j'ai rien à te donner. » Enfin, le regard que tu te risques à lui rendre, naïve. Et ces yeux que tu croises, luisant de la même poignante émotion. Et ce face-à-face qui, finalement, te ramène à la case départ. Et ces propos qui surgissent de nulle part, sans même savoir s'ils sont pensés. Et t'en as pas besoin. T'es plus fort que ça.»_________________ Keira Thompson ☽ You'll always be fond of me, for I represent to you all the sins you never had the courage to commit.~†~ Moodboard ~†~ crédits art acide avatar ; dooms day, prima luce, kaotika & vocivus icons ; solosands sign.sanctuaire Southwest, avec le reste du nid. Nuages ombragés, quartier délabré, envolée de corbeaux & névroses 1m86 d'arrogance et de désinvolture, souvent les cheveux chaotiques et la barbe de trois jours. Corbeau de la tête aux pieds, dont un tatouage dans le dos qui s'étend jusqu'aux omoplates. Quelques cicatrices suite à des combats un peu trop intenses dont t'as oublié chaque emplacement. Sujet Re sleeping with my demons Keira ; tw langage vulgaire Dim 17 Juil - 1511 Sleeping with my demons Elle est là. Vraiment là. Mais le fossé qui vous sépare n'a jamais été aussi grand. Il y a ces points qui vous rassemblent, ce goût prononcé pour la destruction, cette solitude parfois embrassée parfois imposée, ces dysfonctionnements fréquents qui font de vous des pantins abîmés, genoux écorchés à force de trop tomber, bras fatigués d'être à chaque fois redressés. Mais ce soir, vous êtes terriblement différents. T'es l'odeur de cette fumée, celle qui pique les yeux et agresse les narines, symbole de tout ce qui a été calciné. Et elle est la sirène de secours, ce son assourdissant qui annonce la fin d'un tunnel sombre, mais qui ne promet pas pour autant d’éclairer les recoins les plus exposés à l'obscurité. Vos pièces ne s’emboîtent plus, alors que tu réalises que Détroit est devenu un purgatoire dont tu ne sortiras jamais. Prisonnier à l'air libre d'une cité démoniaque, guerrier envoyé au front pour servir cette altesse impénétrable qui a t'a marqué de son fer rouge à l'instant même de ce premier cri. Ce cri annonciateur, ce savoir prophétique que la vie sera loin d'être un long fleuve tranquille. On pleure parce que dans le fond, on sait. Et depuis cet instant à l'aube de ton existence, tu n'es pas parvenu à t'échapper des griffes acérées de la bouche de l'enfer devenue ton foyer. Mais Keira elle est partie. Elle a réussi à fuir, à grimper par-dessus les murs titanesques pour se chercher une nouvelle vie. Une chance qui lui a été donnée et qu'elle a préféré gâcher. Pourquoi elle est ici ? Pourquoi elle est là, à assister désemparée à ce spectacle de désolation. Ce qui s'est passé cette nuit est épouvantable, mais c'est loin d'être la première fois, et encore plus loin d'être la dernière. Tout est violence, vengeance et désespoir. Tous subalternes d'un monstre qui se divertit avec vos fils emmêlés, là pour servir celui qui s'ennuie dans son au-delà redondant et carbonisé. Les âmes damnées ne suffisent plus, il vient s'emparer de celles qui n'ont pas encore été définitivement souillées, et il appose le sceau du pêché comme une lettre de cire envoyée à Hadès lui-même, pour être sûrs de ne plus vous lâcher. Voilà longtemps que tu cherches dans la religion ce qu'on t'a promis que tu trouverais, que tu suis avec le plus d'assiduité possible les messes du dimanche, mais le paradoxe est que t'as beaucoup de mal à croire en Dieu, mais très peu à croire au Diable. C'est son œuvre que tu croises lors des crépuscules déchirés, ces tableaux sanglants que seul le Malin peut trouver plaisir à regarder. Où est Dieu ce soir ? Où était-il toutes les autres fois ? Et tu ne prétends pas ne pas avoir conscience de ta propre hypocrisie, car tu te sais toi-même soldat du démon, incapable de baisser les armes pour rejoindre la lumière, aveuglante et étrangement moins rassurante que les bras de la nuit que t'attends d'elle ? Question à laquelle tu n'as jamais su répondre, pas même pour toi-même, quand tu évertuais, adolescent, à conquérir celle qui refusait catégoriquement de l'être. Une chance que tu n'as pas obtenue, pire, qui a été accordée à un autre, ego blessé bien évidemment, mais aussi amour bafoué, expérience qui te laisse aujourd'hui hermétique à tout ce qui commence par senti et qui finit par ments. Mot à tendance répulsive. Besoin du commun des mortels que tu ne souhaites nullement partager. Ce que j'attends de l'enculée qui m'a foutue en taule ? De l'enculée qui m'a volé cinq ans de ma vie ? Absolument rien. Et c'est exactement pour ce genre d'enculée que j'te prends. » Amertume aussi corrosive que l'acide, le jeune con qui habite encore en toi balance sa rancœur déplacée, mais sans doute trop longtemps gardée pour ne pas s'exprimer dès l'occasion présentée. Moment inopportun, endroit mal choisi. Ceci n'a pas sa place ici, ce n'est pas l'heure des règlements de compte, les avocats sont absents, et t'es pas prêt d'entendre la sentence finale. Tu sais pas te défendre, tu sais pas pourquoi t'as pas été jusqu'au bout avec ce téléphone, pourquoi tu t'obstines à faire d'elle ton lien entre eux et vous, pourquoi t'as été chercher sa présence alors que vous vous êtes quittés en termes désastreux. T'es épuisé de cet entre-deux, de ce balancement, de ces coups du cœur d'un côté et de l'autre, sans réussir à te poser et à trouver un statu-quo qui te conviendrait vraiment. Mais t'es aussi épuisé de cette nuit, de cette guerre, de cette défaite, de cette perte. Appartement réduit à l'état de cendres. Et bien que tu ne conservais rien de précieux là-dedans, ça reste pour toi une humiliation difficile à accepter. Cet endroit a été ton émancipation, ado désireux de prouver à son père qu'il pouvait parfaitement réussir sans l'avoir dans son dos pour l'aider à déployer ses ailes. Cet endroit a été une fuite aussi, loin d'une famille dysfonctionnelle, tu ne voulais plus traverser les couloirs où tu entendais tes géniteurs s’engueuler à s'en faire exploser les poumons encrassés de nicotine, ce salon où ton père te faisait la leçon, cette entrée où ta mère se barrait tout le temps, quand gamin sur les marches d'escaliers t'attendais qu'elle reste pour toi en étant déçu à chaque fois. Des années d'acharnement réduites à néant, et pour seule consolation – qui n'en est pas vraiment une – il ne te reste que la femme qui a contribué à bousiller ta vie. Comme ton père, comme ta mère, ils rentrent tous dans cette catégorie que tu exècres, dans cette boite que t'aimerais balancer au fond de l'océan pour ne plus jamais en entendre parler. Le téléphone s'est échappé, il glisse hors de tes doigts pour retrouver ceux de sa propriétaire. Propriétaire aux intentions nébuleuses, artiste de cirque qui marche sur un fil en attendant de se casser la gueule et qui jongle avec des mots qui pourraient bien l'entraîner dans cette chute. Cette relation dérangée n'est pas ce dont t'as besoin maintenant, mais c'est tout ce que t'as à disposition pour exorciser un mal gangrenant. Elle essaye, Keira. Il y a cette tentative maladroite de réconfort que tu ne sais pas comment accueillir, troublé par cette imprévisibilité, par cette rupture de ton déstabilisante. T'aimes pas cette impression d'étroite proximité, où elle semble être la personne au monde qui te connait le mieux, qui sait comment t'apprivoiser. Alors tu cherches à reprendre le dessus, parce que c'est comme ça que tu fonctionnes, t'as besoin de dominer pour ne laisser aucune bribe de pouvoir à l'autre. Perdre le contrôle c'est offrir sur un plateau d'argent l'occasion de prendre des coups. Et il est hors de question que Keira Thompson ne t'assène un seul coup de plus. C'est quoi la réponse que t'attendais, Thompson ? Que oui, je plaquerai aussi la prochaine contre un mur parce que c'est ce que je fais avec chacune d'entre elles, ou que non, t'es cette exception qui me pousse à désirer une proximité brutale pour canaliser cette électrisante alchimie qui nous étouffe ? » La question est qu'est-ce que tu attends d'elle, mais aussi qu'est-ce qu'elle attend de toi. Tes mots sont cyniques, destinés à la secouer, la provoquer. Mais ce n'est pas ta seule arme pour tenter de la déstabiliser – juste retour de bâton après l'avoir été par cet élan de compassion totalement inattendu qui te trotte encore en tête. T'es grand, imposant, et tu le sais. Tu te rapproches, plantes ton regard perçant d'un bleu de ciel étoilé dans le sien qui s'anime tout aussi violemment. La tempête se lève dans vos prunelles, ce même déchaînement qui s'est manifesté lors de vos retrouvailles mouvementées. Hein, qu'est-ce que tu veux ? Qu'est-ce que tu veux entendre pour bien dormir cette nuit ? Toi tu peux avoir cette chance, alors hésite pas à la saisir. C'est ptete le sort que je réserve à celles que j'ai envie de tuer et de baiser. » Tu réduis encore un peu l'espace qui vous sépare, de sorte à ne laisser que quelques centimètres entre vous. Comme à la fête foraine. Et bon sang, s'il n'y avait pas cette foule de flics un peu partout, t'aurais laissé glisser ta main le long de son cou pour retrouver cette sensation frissonnante qui t'avais pris au dépourvu. Pour lui rappeler ce qu'elle a ressenti la première fois, elle aussi. Pour qu'elle n'oublie pas qu'elle t'appartient. Mais peut-être surtout pour calmer ta propre colère. T'as pas réussi à choper la Gorgo pour leur mettre une dérouillée, mais tu peux toujours tenter de récupérer un peu de sérénité en malmenant celle qui ne t'a jamais offert pitié, amitié, baise mémorable, ou quoi que ce soit d'autre. Je constate que t'y penses encore, à quel point ça te fait mouiller ? » Pando _________________ irish blood ☩ Who's the real you ? The person who did something awful or the one who's horrified by the awful thing you did ? Is one part of you allowed to forgive the other ? crédits Avatar Nel; Signature Astra Sujet Re sleeping with my demons Keira ; tw langage vulgaire Sam 30 Juil - 218 Ainsi s’amorce un nouveau chapitre qui pourrait n’avoir jamais été. Un parmi tous les autres desquels on lancera les pages déchirées. Desquels on nourrira le brasier. Cadeau empoisonné, imposé, indésiré, jeté, mais secrètement chéri. Présent sauvé du conditionnel passé, soigneusement bouclé de l’incassable ruban carmin par lequel les mains du destin vous ont d’ores et déjà liés, enchaînés, enfin réunis. Une ultime chance accordée après des années à s’écorcher, gaspillée. Elles sont tragiques, les retrouvailles des antipodes qui se jouent aux violons des sirènes. Des vies arrachées, d’autres envolées en fumée. Des cris, des complaintes, des lamentations qui s’immiscent dans les conversations. Une écume de haine suspendue dans l’air, sinistre drapeau de ces solennelles promesses de guerre. Oui, tragiques elles sont, vos retrouvailles, d’autant plus lorsque ni l’un ni l’autre ne semble en prendre conscience, de cette valeur inestimable rattachée aux mots précipitamment crachés, aux regards impitoyablement échangés. Lorsque ni l’un ni l’autre ne semble en prendre conscience, de cette chance que vous avez, quelque part, de pouvoir vous retrouver. D’à quel point sans l’avouer, à soi, à l’autre, vous en auriez autrement été dévastés. Tragiques elles sont très certainement, vos retrouvailles aux airs de déjà-vus, aux détours on ne peut mieux connus. Vos retrouvailles qui portent bien mal leur nom alors que vos âmes tardent encore à se repérer dans l’obscurité de vos cœurs malmenés. Triste mais prévisible, cette impression qu’encore ce soir se répètera inlassablement l’histoire. Qu’elles sont studieusement apprises, ces lignes aussi noires de sens qu'elles sont de noir écrites. Qu’elles sont par cœur récitées, ces stichomythies qui cisaillent aussi surprenamment que le parchemin contre la chair meurtrie. Peu importe les mises en scène orchestrées, ce sont sur les mêmes terres battues que vous êtes constamment ramenés comme si, finalement, tous les chemins menaient à cet ultimatum des palpitants s’entre-déchirant. Malgré ces quelques bribes par mégarde accordées. Malgré ce pouls d’une humanité enfouie qui se serait cette fois sournoisement faufilée. T'es plus fort que ces propos qui ne t’appartiennent pas, mais que tu voudrais tant ravaler. Ces mots qui ricochent bruyamment contre la pierre sans pouvoir percer au travers. Incompris aussi, ces efforts corrosifs qui t’en brûlent encore les lippes, puisés tu ne sais pourquoi, tu ne sais où, pour lui offrir tu ne sais quoi, sinon cet improbable réconfort qu’il ne mérite pourtant pas. Et voilà que tu te retrouves désormais terrée dans ton propre mutisme, surprise – écœurée – par cette improvisation de dernière minute dont tu regrettes amèrement jusqu’à la moindre syllabe et ce, bien plus que l’homme devant toi époumonant sa rage. Évidemment qu’il n’y a jamais eu de place entre vous pour la compassion. Évidemment qu’aujourd’hui n’y fait pas exception. La faucheuse plane peut-être en haut des têtes, le fatidique souille peut-être les mains, mais les faits demeurent. Ça, O’Connell ne manque décidément pas une occasion, surtout pas celle-là, pour te le rappeler. Salement. Et tout compte fait, c’est sans doute mieux ainsi. Mieux si, d’un commun accord, vous continuez votre route vers votre perte, mine de rien, en dignes comédiens bien trop préoccupés par l’idée de s’égarer du sentier pavé par cette animosité démesurée pour oser ne serait-ce qu’un instant s’en détourner. Alors tu fais ce que tu fais de mieux; Tu injectes ton ego à l'agonie d'une bonne dose de virulence, tu lui fous le script revisité entre les pognes et tu l'envoies au front. Fini les écarts de conduite. Tu meurs d’envie d’le savoir hein? Si t’as finalement réussi à me faire de l’effet après toutes ces années à lamentablement échouer? Si c’est maintenant ton nom que j’échappe entre deux gémissements le soir? Tes doigts que j’imagine quand les miens mordent l’intérieur de mes cuisses? Quand j’ai le dos cambré, les jambes repliées qui se tendent jusqu’à la pointe des pieds. C'est ça? » Et ce fin rictus qui s'étire, s'entre-ouvre. Vas-y, qu'on vérifie. Prends-moi. » Par la gorge laisseras-tu provoquamment s'estomper. Et de la parole aux actes, l'invitation qui tonne, se matérialise. La fermeture éclair du coat de laquelle tu joues avant qu'elle ne s'enfuie. Parce que tu veux savoir, alors que les éclats d'or des cheveux élancés vers l'arrière scintillent. Tu veux savoir s'il aura l'audace, tandis que la peau latte lascivement se dévoile, que les ruisseaux bleus de vie lentement émergent sous le derme. L'audace de loger ses extrémités là où il y aurait laissé ses traces à l'encre invisible de ses vices. Levé, le menton de l'insolente qui s'offre à son impulsivité, à l'ennemie numéro un d'un homme tout juste libéré. Il y a ce silence qui retient son souffle alors les vôtres s'entrechoquent à la commissures de vos lèvres. Il est grand, O'Connell. Il se croit au-dessus de tout. De toi. Il aimerait bien en tout cas. Mais ne dit-on pas justement que qui plus haut monte qu'il ne doit, de plus haut chute tout en bas? J'attends. » Car oui, tu l'attends impatiemment, l'erreur monumentale, le point de non-retour qui se résumerait à piocher la carte Aller-simple en prison et chaque seconde qui s'écoule te rapproche un peu plus de cette insatisfaisante satisfaction. Car oui, tu l'attends vraiment, un peu trop, possiblement. Et qu'importe son choix, vous en serez tous deux à la fois gagnants et perdants. Alors? Ça grogne, ça montre les dents, mais quand vient le temps de mordre, ça court la queue entre les jambes. » L'adrénaline court-circuite les terminaisons nerveuses. La réflexion se fait laborieuse. Y'a pas d'attirance. Y'a pas cette électrisante alchimie à laquelle il fait référence. Y'a que ce dédain viscéral pour l'autre qui fourmille, échauffe, sévit perfidement sur les sens déboussolés, sur l'esprit déjanté. À en oublier les flics. Les tragédies. La laideur de cette nuit. Je vais te dire ce que j'veux entendre. Je veux t'entendre me dire à quel point c'est difficile d'accepter le fait que t'arriveras jamais à scorer. »_________________ Keira Thompson ☽ You'll always be fond of me, for I represent to you all the sins you never had the courage to commit.~†~ Moodboard ~†~ crédits art acide avatar ; dooms day, prima luce, kaotika & vocivus icons ; solosands sign.sanctuaire Southwest, avec le reste du nid. Nuages ombragés, quartier délabré, envolée de corbeaux & névroses 1m86 d'arrogance et de désinvolture, souvent les cheveux chaotiques et la barbe de trois jours. Corbeau de la tête aux pieds, dont un tatouage dans le dos qui s'étend jusqu'aux omoplates. Quelques cicatrices suite à des combats un peu trop intenses dont t'as oublié chaque emplacement. Sujet Re sleeping with my demons Keira ; tw langage vulgaire Sam 30 Juil - 2325 Sleeping with my demons T'es plus fort que ça. Les mots raisonnent encore dans les méandres caverneux de ta carcasse fatiguée et chancelante, à la fois phare dans la nuit après avoir bravé une tempête agitée, et avertissement de la providence que tu vas prendre soin d'écouter. Tu ne veux pas t'éloigner de la familiarité pour embrasser des équations inconnues trop difficiles à résoudre pour un gamin tout sauf assidu. Clown du fond de la classe. Orateur doué mais aucune prometteuse destinée. Pourtant pas du genre à flirter avec la facilité, plutôt porté sur les pentes glissantes qui pourraient mener au fond d'un ravin ou d'un puits, là tu n'arrives pas à lâcher prise sur cette étiquette gluée férocement sur votre front, nature d'une relation que tu redoutes de faire changer, incapable d'y lire le nouveau mot qui pourrait vous définir si tu venais à trop tanguer. La tête brûlée est maintenant trop calcinée. Le risque ne vaut pas la peine d'être couru et enduré, alors tu plonges sans hésiter vers la vulgarité et le rentre-dedans peu subtile pour tenter de reprendre ce qu'elle a failli t'arracher avec sa compassion saugrenue. La route empruntée est rassurante, loin de celle où aucun réverbère ne reflète sa lumière rassurante, noirceur de l'inconnu dont le courage demandé te fait encore défaut. Et sans surprise, elle suit l'exemple. Elle se dérobe de ses propres émotions élusives pour serrer fermement ses doigts sur cette occasion que tu lui offres sur un plateau d'argent. Elle se saisit de ta provocation, de ta colère et de ta frustration pour te les renvoyer au visage, sans doute soulagée de ne pas te voir rebondir sur ce qu'elle regrette d'avoir échappé lors d'un bref instant de vulnérabilité. Homme stoïque qui tente de masquer les ravages de son audace, désir primaire qui lève l'étendard, à défaut d'autre chose, trop fier pour autoriser l'envie charnelle se manifester aux yeux de l'objet de tes tourments. Oui, tu meurs d'envie de le savoir. Est-ce que c'est ton nom qu'elle échappe quand l'intérieur de ses cuisses s'embrase pour une autre ? Est-ce que c'est à toi qu'elle pense quand ses doigts sans moindre pudeur l'emmènent là où t'as toujours voulu t'attarder ? Quand son corps perlé de sueur se tord sensuellement sous l'assaut de membres qui ne t'appartiennent pas, est-ce qu'elle s'imagine ce que vous auriez pu partager ? Tu la hais pour ce qu'elle te fait ressentir. Tu la hais pour cette déferlante chaleur qui brûle en entièreté ta raison pour ne laisser que les traces d'une passion silencieuse, emprisonnée comme une pestiférée, mais qui cherche à se manifester en traître incontrôlée, lassée de ne pouvoir s'exprimer. Tu la hais, car après toutes ces années, tout reste inchangé. Prends-moi. Toujours des mots qui fracassent, des interdits qui torturent, une ambiguïté aiguisée qui plonge sa lame dans les tréfonds de ton âme esquintée. Bombes lâchées avec une nonchalance arrogante. Le défi est lancé. La chair dévoilée fait de toi un vampire affamé qui se retient de plonger ses canines dans une veine gonflée. Oui, tu crèves d'envie aussi de porter ta main à son cou pour empêcher l'air de lui donner l'occasion de balancer une énième provocation. Ton poing se serre, une maîtrise factice qui compense avec ton cerveau en ébullition, qui ne sait plus comment réagir, ne sait plus quels signaux il est autorisé à envoyer face à ces sournoises attaques qui te laissent en homme désemparé, bien loin de ton auto-portrait. Mais qu'elle ne s'y méprenne pas, tu ne lui laisseras aucun avantage, bien décidé à reprendre la laisse et tirer assez fort pour qu'elle s'en morde la langue. Son jeu est sournois, mais pas assez futé pour que tu te laisses prendre. Le piège à loup est mal dissimulé. Est-ce qu'elle te prend pour un idiot ? A l'instant même où tu laisseras l'impulsivité t'emporter, elle aura toutes les raisons du monde de te coffrer. Et si elle ne le fait pas, l'un de ses équipiers s'en chargera sans sourciller. Tu n'as pas d’échappatoire, si ce n'est accentuer la joute dangereuse, repousser les limites sans avoir à les franchir, et voir lequel de vous deux fera le premier pas en arrière. Un pas en avant. Plusieurs. Sorti de ta léthargie à trop t'attarder sur son cou dénudé, tu t'avances vers elle, l'incite à reculer jusqu'à ce que son dos rencontre la portière d'une voiture – sans doute celle où elle t'aurait lâchement embarqué. Tu ne poses aucune main sur elle, c'est de ton allure que tu cherches à écraser, que tu l'obliges à se retrouver à nouveau dans cette prison charnelle qu'est ton corps que tu rapproches au plus près du sien. Tes iris océan accrochent le cuivre qui la colore, et tes bras se tendent pour venir épouser le haut du squelette métallique, prise que tu ne lâches pas pour mieux l'emprisonner. La seule chose que tu vas entendre, c'est la vérité. L’inéluctable vérité. » Tu sens les regards se poser sur vous, tous observent mais n'osent pas interagir, sans doute conscients que la bulle dans laquelle vous vous trouvez ne doit surtout pas être brisée. Et que quoi qu'il arrive, Thompson saura se sortir de ce piège sans vertu que tu viens d'imposer. Un jour, tu vas m'demander de te baiser. » Une certitude que tu lui craches au visage, les traits marqués d'une arrogance à son sommet. Un sommet olympien qui mérite de couronner le tout avec des lèvres qui se rapprochent de son oreille pour murmurer le reste de ta pensée graveleuse. Tout a un air de déjà-vu. Je sais pas quand, je sais pas où, mais tu vas m'dire, très distinctement, baise-moi. » Tu te retires du creux de son oreille, mais tu maintiens le peu de distance entre vous. Un air qui se rejoue mais qui ne te lasse toujours pas. Tes yeux dévient vers son cou. Puis remontent jusqu'à sa bouche. Un effeuillage visuel qui comble tes désirs ardents, mais qui souffle aussi sur les braises déjà enflammées de ton envie charnelle et bestiale. Tu n'oublies pas pour autant tout ce qui se joue en arrière, l'horreur se tait, daigne se mettre en pause, mais ne manquera pas de jaillir de sa boite au moment voulu. Pour l'heure, tu embrasses avec avidité ce moment qui n'appartient qu'à vous, et qui donne cette réelle impression que rien d'autre n'existe. Tu vas pas m'faire croire que t'as jamais imaginé ce que ça pourrait donner dans un lit, toi et moi. Pas après ce qui s'est passé à la foire. Pas après ce qui se passe maintenant. » Bref moment de silence pour laisser ses pensées faire leur propre acheminement vers la chute de ta bravade. Pas après cet appel... » Oh, bon sang, ça serait effectivement une torture sans nom que de ne pas réussir à scorer. L'appel de vos corps, évident, ne peut pas rester sans réponse. Toute cette haine, toute cette colère, qui pourraient frapper l'apothéose au fond des draps. Si j'te fais pas encore d'effet, si c'est pas encore mon nom qu'tu prononces ou à moi qu'tu penses quand tu glisses tes doigts sur toi, ça viendra. Et je pourrai t'serrer le cou autant de fois que j'le voudrai, et que tu l'voudras, sans prendre le risque de m'faire coffrer. J'ai attendu des années, j'suis plus à quelques mois. » Tu gardes tes grands airs mais y a les restes de cet adolescent rejeté et blessé qui demeurent encore en toi, t'obligeant à renforcer ta prise sur le toit de la voiture pour ne pas les laisser sortir. Ou semaines... » Sourire carnassier. Tu dois focaliser sur tes objectifs. Tu vas attendre qu'elle veuille désespérément se faire baiser. Puis tu la tueras. Pas vrai ?En attendant, qu'elle recule, elle a aucune chance de gagner. Toi, t'as plus rien à cacher, plus de secrets sur ce qu'elle te fait sentir sous la ceinture. Mais elle ? Pando _________________ irish blood ☩ Who's the real you ? The person who did something awful or the one who's horrified by the awful thing you did ? Is one part of you allowed to forgive the other ? crédits Avatar Nel; Signature Astra Sujet Re sleeping with my demons Keira ; tw langage vulgaire Mer 10 Aoû - 357 Attendu...? » Rire étouffé réduit à un soupir d'amusement. De soulagement. C'est une douce halenée de menthe poivrée qui vient chatouiller les narines, ravive la fine courbe de l'insolence – qu'on aurait pu croire à jamais portée disparue – pour dévoiler les porcelaines alignées. Un mot, un seul, un pas de trop, un faux, une exquise caresse à laquelle ronronne l'ego assassiné, noyé dans l'océan de toutes ces absurdités par les vagues d'une assurance excessive, désormais ressuscité, ramené d'outre-tombe par celui même qu'il l'y a envoyé. Comme ça tu m'as attendue pendant des années? Et encore aujourd'hui semble-t-il... Mais combien t'as attendues aussi longtemps, exactement? » Il y était presque. À peu près de t'acculer de sa personne, de ses promesses révoltantes, toi, chasseur devenu chassé, sans issue ni échappatoire, le pied pris à reculons dans son propre piège. À quelques secondes de voir s'évanouir ton aplomb, asphyxié à trop retenir son souffle pour ne pas s'empoisonner du sien. Ne pas s'imprégner les sens des effluves de son parfum immondement grisant. Ne pas laisser la mémoire s'en entacher ou le palpitant s'en étourdir. Mais Icare ne pouvait s'empêcher de voler plus près, toujours plus près du soleil, insolent lui aussi incapable de s'arrêter. Et le voilà maintenant à chuter, les ailes d'ébène consumées par les flammes destructrices de l'avarice. Moi qui pensais n'être qu'une parmi tant d'autres. Faut croire que t'es p'têtre pas vraiment passé à autre chose finalement. Puis, la gifle qui laissera la fierté contusionnée. Tu crush encore sur moi, O'Connell? » Parce que cette fois, tu ne manqueras pas de lui arracher le bâton qu'il tend pour se faire battre. On s'acharne sur mon cas, mais toi, à quel point ça te fait de l'effet, combien ça t'allume, l'idée que je puisse avoir envie de toi. » La poigne qui s'ose à revendiquer ce col souillé, agrippé, vers soi tiré. Qui réclame l'oreille à laquelle se pose cette complainte tiède d'abandon entre les lippes glissées. Que je te demande, sans détour ni façon Baise-moi » Manifestation d'une évidente lubricité. Simulacre ou ignoble vérité? La voix dans tous les cas soumise, sous le poids de la concupiscence modelée. Tête chavirée, cou déployé. L'air avidement capturé, happé par goulées. L’air sur le charbon brûlant des chaudières bestialement soufflé, contre la peau, les vitres, écrasé. Pour n’en laisser qu’un nuage de buée, un voile brumeux de censure duquel vous abrier. Ici. Maintenant. À l'arrière. » Alors qu'à quelque part, les genoux dénudés s’enlisent dans la banquette, que les mains, barbares, profanent le maudit sans en épargner la moindre parcelle, que les doigts, assoiffés, s'immiscent pour s'abreuver des eaux sacrées d'Eros. À m'en faire perdre la raison. À m'en faire oublier mon nom. » Tandis que l'impie dépèce l'homme de sa religion, que les courbes féminines aux sommets pointés, découverts, se plaquent contre lui, que l'intérieur de ses cuisses se cale contre l'entrejambe, suppliciant, que la moiteur scelle les silhouettes aux vêtements grossièrement relevés, impudemment abaissés, enveloppes charnelles qui n'aspirent qu'à s’imbriquer. Vice serpentant contre celui collé au dossier par la tentation fiévreuse d'Ève, belle de toute son indécence. Pour te sentir contre moi. En moi. T'appartenir. Baise-moi. Serre-moi. Plus fort. Toujours plus. » Ces prières corrompues, péniblement extirpées de ce corps tendu. Pour qu'enfin, à quelque part dans cet esprit tordu, l'un complète l'autre de sa longueur. O'Connell. » Que les bassins s'échauffent imaginairement au rythme des désirs ardents. Continue. » Que l'hérétique s'adonne au déhanchement d'une danse suave au-dessus. T'arrête pas. » En parfaite symbiose avec les coups de l'éperdu. T'arrête surtout pas. » Pour qu'enfin, ils s'élèvent éhontément à l'apogée, à la hauteur du péché originel cultivé depuis tant d'années. À l'arrière de cette bagnole inoccupée, contre laquelle tu es de tout ton long adossée, contre laquelle il est appuyé. Sans que vous ne vous touchiez. Scène de tes pensées les plus déviantes, rebutantes, que tu épies, narres tout bas dans l'espoir de réussir à perturber l'enfoiré. Et elle vient, l'inspiration, bien trop aisément alimenter d'une sensualité débridée ce timbre se voulant habituellement désintéressé. Dangereuse traîtresse dont tu te gardes, méfiante, de l'obscur dessein, qui ne cherche qu'à t'appâter dans ses filets. À exposer tes sombres secrets. Non, tu ne vas pas pousser plus loin. Même si les lèvres déjà s'humidifient pour renchérir. Même si le derme frisonne en attendant la suite. Tu n'iras pas trop loin. Etcetera, etcetera... » Que la langue, diablesse, finira par s'attarder à décortiquer. Une fin précipitée à cet épisode de débauche fantôme qui ne te fait nullement envie, pour lequel tu ne trembles pas, pas même un peu, et qui ne partagera avec la réalité que ces joutes grossières audacieusement murmurées, créées de toute pièce par l'imagination fertile qui s'amuse à planter ces graines d'une envie irrépressible sans saisir qu'elle échappe, sur son jardin, ces mêmes semences qui feront tôt ou tard germer inévitablement l'arbre du fruit défendu. Rassasié? Parce que je préfère te l'dire dès le départ, y'a aucune chance que ça se concrétise. Patiente autant que tu veux. Fantasme aussi souvent que ça te chante. Entre nous, y'aurait rien de transcendant... C'est pas pour rien que t'étais pas mon premier choix. Ni mon dernier. » Ce regard froid qui contraste avec les flammes qui animent la carcasse, détourné. Ces paroles sans moindre délicatesse, balancées avant même d'y penser. À quelque part, tu sais que c'est pas du jeu, mais s'il est vraiment passé à autre chose, qu'est-ce que ça change? T'es épuisée, lasse de tenir la barre, coincée dans ces montagnes russes d'émotions interminables dont tu ne semble pas pouvoir – vouloir? – t'extirper. Tu ne nies pas être une connasse, mais O'Connell s'acharne aussi, alors vous récoltez tous les deux le collatéral. La main s'appose, décidée à rétablir et ce, pour une énième fois, cette distance avec laquelle vous jouez constamment. Occasion rêvée de briser cette prison d'acier et de chair que tu saisis sans hésitation, pressée de regagner ta liberté. Maintenant, si t'as fini de t'emballer comme un ado en pleine puberté, on va revenir à nos moutons et remplir cette déposition. Ensuite, tu seras libre d'retourner voir dans l'bar si j'y suis. » Et déjà, le crayon cliquette. Mais pourquoi tant de hâte? Où est l'urgence? T'as peur de quoi, Keira? C'est procédural, mais tu vas gentiment t'y plier, okay? Avant que tu me racontes ce qui s'est passé, j'vais avoir besoin de ton nom complet, de ton numéro et... » Malaise. Fuck, avec toutes ces conneries, t'avais complètement zappé. D'une adresse à laquelle tu vas habiter. » _________________ Keira Thompson ☽ You'll always be fond of me, for I represent to you all the sins you never had the courage to commit.~†~ Moodboard ~†~ crédits art acide avatar ; dooms day, prima luce, kaotika & vocivus icons ; solosands sign.sanctuaire Southwest, avec le reste du nid. Nuages ombragés, quartier délabré, envolée de corbeaux & névroses 1m86 d'arrogance et de désinvolture, souvent les cheveux chaotiques et la barbe de trois jours. Corbeau de la tête aux pieds, dont un tatouage dans le dos qui s'étend jusqu'aux omoplates. Quelques cicatrices suite à des combats un peu trop intenses dont t'as oublié chaque emplacement. Sujet Re sleeping with my demons Keira ; tw langage vulgaire Mer 17 Aoû - 341 Sleeping with my demons Ses mots sont un souffle chaud qui intensifie les braises de ton désir. Qu'il est difficile de ne pas se laisser happer par le vaste océan de l'imagination lubrique et débordante. Les images se dessinent distinctement au crayon noir sur le brouillon de ton esprit, elles prennent vie pour mieux te torturer encore, te laissant deviner les mouvements lascifs, entendre les complaintes licencieuses. La succube crache ses provocations, te mettant face à tes propres faiblesses, celles que tu cherches à enterrer sous le sable, mais qui reviennent à chaque morsure de vagues. Elle dresse un tapis de luxure qui se déroule avec une aisance déconcertante, trop pour que ce ne soit pas suspect. Tu ne réponds pas à sa question, déjà parce que tu ne connais pas la réponse, mais aussi parce que tu veux museler ce malin plaisir qu'elle prend à te malmener. Une douce affliction placée sous l'étoile de la concupiscence, dans le ciel du vice et du péché. Chaque fois qu'elle ouvre la bouche pour échapper les chapitres de son récit érotique, tu sens ton corps se battre pour avoir le droit de se laisser aller, et ton esprit divague vers les mêmes recoins interdits que te partenaire éphémère, voire imaginaire. Tes paupières, trop lourdes, se ferment au son de sa voix cassée par le désir, une pièce de théâtre parfaitement récitée qui pousse ton imagination au-delà de ses propres limites. Oui, les images défilent, ce qu'elle te conte prend vie, sur cette banquette arrière tu réanimes au bouche à bouche le fantasme de jadis. Ou d'aujourd'hui. T'as pas encore décidé. Puis tu t'autorises à écrire tes propres lignes, où contre la carcasse métallique, vos corps se cherchent, se trouvent, et s'unissent. Tes mains agrippent la chair de ses cuisses pour pouvoir la soulever aisément. T'as le cœur qui s'affole, qui vrille, qui manque des battements. Ta peau voit sillonner des milliers de dunes de frissons, ton souffle est saccadé, violenté par la force de ce prémisse d'ébats improvisés à faire rougir les plus dévergondés. Les tissus descendent, négligemment agrippés pour mieux pouvoir s'apprivoiser, mais trop impatients pour complètement les retirer. Elle veut te sentir contre elle. En elle. Tu ne fais plus bien la différence entre imagination et réalité, bercé par le pouvoir irréel de cette danse charnelle. Ça tourne, ça voltige, ça grossit. Puis tu obéis à la tentation, enfin autorisé à y céder, scellant étroitement votre intimité, secouant la voiture inoccupée, peu subtilement cachés, mais trop happés par le plaisir exacerbé pour vous soucier des regards qui pourraient s'attarder, exhibitionnistes passionnés, ses gémissements sont une symphonie torride, un concert génésique qui monte en crescendo inavoué. Des bassins qui s'accompagnent, union parfaite, mélange divin. Une main relâchée pour mieux s'appuyer sur la vitre, y laissant une trace impudique. A l'arrière. Contre la voiture. Continue. T'arrête pas. Et tu t'y plies, trouvant le rythme qui transforme l'anarchie de vos corps en ballet sensuel, sans éteindre la fibre chaotique qui se mélange à une passion étouffée depuis trop d'années. L'apogée. Le dernier ciel. Les muscles s’activent encore avant de trembler dans l'ultime séisme qui fait exploser l'échelle de Richter, magnitude encore jamais rencontrée, inédite dans l'histoire des idylles. Puis tout se relâche. En elle. Contre elle. Et le rêve prend fin. Le mirage disparaît, te laissant brûler dans le désert sans fin du rejet. Redescente brutale après une dose euphorisante de drogue dure. Ascenseur qui lâche brutalement. Chute du haut d'un immeuble avec atterrissage contre le bitume. La harpie est cruelle. Non seulement elle te ramène avec une violence inouïe vers l'ignoble réalité d'une tuerie envers les tiens, mais en plus elle plonge ses doigts dans les plaies pas encore guéries d'un passé qui a broyé l'ego démesuré et poignardé un cœur en apprentissage. Ton visage se referme, tes sourcils se froncent, écœuré par ce changement de ton. Le monde s'est remis à tourner dans le mauvais sens. Les corps réapparaissent. Les souvenirs de cette nuit sanglantes aussi. La constante redevient une flic avide d'en finir avec ces conneries de gangs, et sa froideur te laisse désemparé l'instant de quelques secondes. Où est celle qui prétendait que tu étais plus fort que ça. Où est la compassion que t'avais pu lire dans son regard. Tu veux qu'on te la rende. Car celle qui est devant toi, tu ne ressens absolument rien à son égard, et tu n'aurais rien ressenti pour elle non plus à l'époque. Le venin craché te paralyse, le désarroi est palpable, et il te faut un certain temps pour reprendre tes esprits. Du cauchemar au rêve, puis de retour dans le cauchemar. Les portes du paradis n'étaient qu'une illusion aussi sournoise que celle qui en gardait l'entrée, tu n'as jamais été destiné à autre chose que les pavés de l'enfer. Trop fier pour te plaindre, tu fais miroir à son indifférence, t'évertuant à ne manifester aucune émotion, si ce n'est celle de la répulsion. Peut-être vient-elle de te rendre service. Si l'hésitation de la flinguer s'était honteusement immiscée, maintenant tout est redevenu parfaitement clair. Lorcan Liam O'Connell. » A t-elle déjà entendu ce second prénom qui t'a été attribué ? Peu de chance, malgré tes nombreuses tentatives, Keira Thompson n'a jamais cherché à s'intéresser à toi. Elle ne sait rien, si ce n'est ce qu'elle a voulu sélectionner sur le grand fil de ton existence cabossée. Toujours le pire, rarement le meilleur. Mon numéro t'as qu'à l'regarder dans ton téléphone. » Tu ne lui feras pas de cadeau. Si elle veut la jouer impersonnel et protocolaire, c'est exactement ce que tu vas lui donner. Pour l'heure, vous n'êtes plus rien, pas même des ennemis, car la haine reste un sentiment que tu refuses de lui accorder. T'avais besoin de quelqu'un ce soir, et elle n'est certainement pas celle sur qui t'aurais misé une bouée de sauvetage, mais t'as quand même espéré qu'elle ose te tendre une main, pour t'aider à te relever, qu'importe s'il n'aurait s'agit là que d'une brève parenthèse à un statu-quo bien ancré. J'viens d'apprendre que j'ai tout perdu, tu crois vraiment que j'sais où j'vais dormir ce soir ? » Il est fort probable que tu ne dormes de toute façon pas cette nuit. Trop hanté. Trop secoué. Les cris raisonnent encore, et le fantôme de la chaleur des flammes refuse de te lâcher. Après cet interrogatoire nauséabond t'iras estimer l'étendu des dégâts, et voir s'il est possible pour toi de récupérer quelques affaires. Tu sais quoi, Thompson ? Je vais répondre à ton autre question. » Celle que t'as évitée tout à l'heure. Et à laquelle t'as maintenant la réponse. Peut-être que j'ai par le passé éprouvé quelque chose pour toi. J'en sais rien, j'étais trop jeune et trop fier pour réaliser quoi que ce soit. Mais ce qui est certain, c'est qu'à l'heure d'aujourd'hui, j'ressens plus rien à ton égard, si ce n'est une haine viscérale. La personne que t'es devenue m'intéresse pas. Cette coquille vide, cette garce sans cœur. Et crois-moi, si j'avais su à l'époque que t'étais comme ça, jamais j'me serais intéressé à toi d'une quelconque façon. » Le mirage n'est pas seulement le fantasme susurré au creux de l'oreille, c'est aussi cette image que tu te faisais d'elle. Tu sais pas à quel point il y a de vérité dans ce que tu lui confesses, mais à cet instant précis, t'as l'impression qu'absolument tout est parfaitement sincère. T'es ma putain d'erreur de jeunesse. Et c'est tout ce que tu seras jamais. T'étais ptete mon premier choix, mais tu seras assurément pas le dernier non plus. Maintenant, pose-moi tes questions qu'on en finisse. » Le cri de détresse est étouffé. Le fantôme du passé n'a pas daigné écouter. Pando _________________ irish blood ☩ Who's the real you ? The person who did something awful or the one who's horrified by the awful thing you did ? Is one part of you allowed to forgive the other ? crédits Avatar Nel; Signature Astra Sujet Re sleeping with my demons Keira ; tw langage vulgaire Aujourd'hui à 035 La ponce s'écrase douloureusement contre le lys. Sous ton joug, elle erre. Traine. Elle chute, remonte, tournoie, tangue entre - flirte avec - les fines lignes d'azur, sur le blanc floral des non-dits qui vous pourchassent, vous traquent, pour laisser en long et en large dans sa foulée calligraphique le préambule d'un cauchemar collectif aux maintes versions, cent fois déjà rapporté, mais qui se doit, une fois de plus encore, d'être raconté. Affronté. Immortalisé sur papier. Vaillamment, la plume meurtrie se répand en sang d'encre. Elle fait naître un nom qui n'a plus de secret pour toi, ou le croyais-tu. Elle gribouille machinalement un numéro en vérité depuis le premier jour retenu, comme une prière par coeur apprise, non pas pour conjurer le mauvais, mais pour en invoquer l'essence; Lorcan Liam O'Connell. Ton écriture se veut cursive, pressée, à la hauteur de l'auteur. Ses traits, cassants, fermes, décidés, sont un parfait reflet de cette attitude adoptée pour mieux te distancer de l'interrogé avant de ne te noyer. Il faut dire que tu t'en es extirpée de justesse, de ces eaux troubles dans lesquelles tu t'es jetée, celles mêmes animées par les profondeurs de vos âmes dérangées, noires de toutes vos perversions à ne plus en distinguer le fond. À peu près de te retrouver engloutie par ses rêveries à lui, que tu ne partages pas, que tu ne faisais que narrer, sans rien éprouver. Que le charnel semble confondre avec ce qui te fait réellement vibrer, prise en traître par le courant d'une lubricité qui n'est certainement pas tienne - toi qui ne le désires pas, toi dont le corps ne s'attisera plus jamais pour aucun d'eux - mais qui, on pourrait le croire, faillit néanmoins t'entrainer avec elle. Le frisson de l'horreur. Du derme qui s'insurge. Un retour aux sources claires, aux rangs serrés, à la nature maladive de vos interactions acariâtres dans lesquelles tu te complais. À cet antagonisme perpétuel doublement synonyme de zone de guerre et zone de confort. Tu jettes la première d'une énième pierre, mais tu n'es pas la seule à reprendre les armes au dénouement de cet égarement condamnable. Vulgaire copiste apathique soi-disant soucieuse de coucher jusqu'au moindre détail qu'elle entendra échapper, ton cours se voit brusquement interrompu, freiné par sa confidence déconcertante qui pousse la pointe à s'arrêter, à s'enfoncer tremblante dans la fibre, peu à peu, mot après mot, jusqu'à presque en poignarder la pauvre page martyrisée. Tu joues la flic exemplaire qui ne se laisse pas gagner par les évènements ou les sentiments, la harpie désintéressée qui ne voit rien de plus, rien de moins, qu'un témoin peu collaboratif parmi tant d'autres passés avant lui, comme s'il n'était pas déjà bien trop tard pour le convaincre de tels non-sens. Mais vous savez. Vous niez, mais vous savez. Tu as conscience du fait que ta prétention fait pâle figure après ces regards affolés lancés à sa recherche, cette inconvenante naïveté échappée à son égard, ces indécences luxurieuses dépeintes avec une aisance naturelle sur la toile de ses pensées. Et si, d'un point de vue extérieur, l'inconsistance - des réactions, des paroles, des actes - est manifeste, elle devient alors, lorsqu'on brave l'obscurité de la carcasse pour en découvrir ses tréfonds, la preuve probante d'une dysharmonie existentielle entre l'encéphale et le palpitant. D'un tiraillement qui n'a lieu d'être, mais qui sévit lancinamment, encore plus dès à coquille vide. Et pourtant, la cage qui craque, les os qui gueulent sous le poids d'un trop-plein malsain. D'un nœud d'émotions pêlemêle. De rage. D'amertume. D'écœurement. De regret. Tu débordes d'une accumulation telle que tu sais même plus quoi en faire. Comment la faire taire. Une garce sans coeur. Et pourtant, tu l'as souvent senti se déchirer, cet organe balafré, morcelé, bon pour la casse dans l'état qu'il est. Ce myocarde que tu ne supportes plus de panser. Cet ennemi juré. Ce Némésis d'une garce qui préférait largement ne rien éprouver, pouvoir s'en débarrasser, mais qui se retrouve toujours coincée à devoir le rafistoler. Ils tardent à s'élever, les astres dorés qui l'éclairent d'une lueur indéchiffrable. La main s'est arrêtée. La mine, de peur, s'est éclipsée. Il n'y que les lèvres qui s'osent à briser le portrait d'une Keira assombrie pour se réchauffer aux extrémités. Finalement. Tu commences à comprendre. » Comprendre qu'il ne sert strictement à rien de s'acharner. Que c'est écrit dans le ciel, dans ton sang, jusque sur le moindre brin de cet ADN abominant T'es pas une coquille vide. T'es pas une garce sans coeur. Puisque. En vrai, j'suis carrément pire que ça. » Aux yeux des siens, t'es une Italienne. Une de ces enflures qu'on déteste. Aux yeux des enflures, t'es une Crow. Un de ces rapaces qu'on répugne. Aux yeux des autres, t'es la bâtarde à qui on peut jamais faire confiance sans se prendre un couteau dans le dos. Un mensonge aux multiples facettes qui s'approche dangereusement de la vérité, parce qu'en bout de ligne, t'es tout et rien de tout ça à la fois. Mais à qui la putain d'faute. » L'acajou s'éclipse derrière les paupières plissées pour mieux darder. Le ton gravit audacieusement les décibels. Sans trop savoir pourquoi, ça t'agace, et t'as beau essayer de t'en tenir à ton rôle de flicaille, t'y arrives simplement pas quand il y met du sien. Alors les lippes s'écrasent un moment, histoire d'éviter qu'elles ne se tordent plutôt en un paquet de conneries qui n'ont pas sa place ici. Pas cette nuit. ...Tu sais quoi? Remplis-la toi-même ta foutue déposition. » Une page arrachée et un stylo logés entre les pattes, voilà ce que tu as de mieux à lui proposer; Vous foutre mutuellement la paix le temps d'une soirée. Une offre sur laquelle il ne peut cracher, une que tu ne lui laisseras même pas l'occasion de refuser. T'as déjà tourné les talons sans daigner jauger sa réaction, en quête de Peterson à qui tu dois refiler le calepin avant de pouvoir décamper. T'oublieras pas d'la ramener aux flics... Et d'me texter quand t'auras trouvé où tu vas crécher. » Pas que ça t'importe au fond, encore moins que ça t'inquiète, l'idée qu'il ait p'têtre nulle part où aller. Tu veux juste garder un oeil sur l'enfoiré. Il reste ton indic, O'Connell. Tu dois savoir où le trouver. En cas que t'aies besoin de lui parler. Ou de le buter. Bref, beaucoup moins d'emmerdes si tu sais où il va traîner. Qu’est-ce qu’vous arrivez pas à piter? Ils étaient prêts à tous nous descendre! Ils ont cramé notre pub! Vous rappliquez dans vos uniformes serrés avec vos matraques plus longues qu’vos bites et faites genre de v’nir nous aider, mais vous faites que dalle! Vous faites qu’nous la mettre profond avec votre système à foutre. Vous pouvez toujours aller vous torcher avec votre paperasse d’enculés! » Tout est okay ici? » Intrusion inattendue, intervention inespérée, mais visiblement bien accueillie par l'une des parties, tu sembles débarquer comme un cheveu sur la soupe au milieu d'un échange mouvementé. Comme ça, tout bonnement, en rajustant le coat sur tes épaules pour mieux en remonter la glissière. Peterson semble au bout de sa vie, ou de sa patience, les bras croisés, l'air fermé d'un mec agité sur le point d'imploser. De dos, tu vois pas immédiatement la trogne de l'autre, celle de la racaille qui dégueule la suie de ses poumons encrassés sur ton comparse, mais quelque chose te dit que t'aurais mieux fait de rentrer. Prétexter un oubli. Quelque chose comme la dégaine familière du Crow qui se décompose à la vue de ton teint halé, une offense sans nom, un détail oublié sans en avoir réalisé avant l'importance somme toute significative en de telles circonstances. T’as kek chose à dire saloperie d’rital? » Ou encore quelque chose comme le flingue qui se pose contre ton front quand la raclure se décide à te balancer dans le même panier que leurs bourreaux échappés. Tu t’crois où s’pèce de sous-merde? T’imagines qu’tu peux t’pointer ici tranquille parce que t’as un badge? Tu penses qu’ça rend invincible? Digne de respect? Qu’ça va t’protéger d’la balle que j’vais t’foutre entre les deux? » Et le cran de sureté retiré dans un déclic. Les bleus qui s'alarment. Les mains armées de Peterson qui brandissent au timbre de son avertissement. Les tiennes qui lâchent le carnet, se lèvent lentement. L'impression de déjà-vu qui te prend les tripes. Tu mérites juste de t’faire abattre comme un chien. »_________________ Keira Thompson ☽ You'll always be fond of me, for I represent to you all the sins you never had the courage to commit.~†~ Moodboard ~†~ Contenu sponsorisé sleeping with my demons Keira ; tw langage vulgaire Permission de ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Rencontrefemme pour-une-nuit. Homme pour-une-nuit. Patricia, 34 ans. Issy-les-moulineaux, Hauts-de-Seine. Coucou Bonsoir je m'appelle Patricia Chut De Lille Célibataire sans et je suis ici dans le but pour une relation sérieux basée Sur la confiance pour refaire ma vie avec un homme Sérieux Si Cela ne vous dérange pas de faire ample de
Mai 2022C'est le jour de l'anniversaire de ma fille Hermione voir sujet correspondant dans ce blog. Nous nous sommes réunis avec Sarah, et deux autres amis pour fêter cet anniversaire. Je ne connaissais aucun des deux amis présents avant cette journée. Il y a Marc et Léa. Marc est un des tuteurs de Léa, celle-ci n'étant pas exclusive. La jeune femme est extrêmement discrète et se contente d'observer, d'essayer de comprendre l'ambiance de la soirée. De mon côté, je l'observe aussi. Même si je suis allé la chercher à la gare, nos rapports restent assez distants. Sarah surtout elle va dérider la situation en me provoquant et en provoquant Marc. Elle se retrouvera sur nos genoux à tour de rôle pour des fessées somme toutes assez légères. Du coup, Léa décide de provoquer un peu son tuteur et c'est à son tour qu'elle reçoit une petite peu plus tard dans la soirée, c'est moi qu'elle vient provoquer. Ce fut sa seule et unique erreur de la soirée. Explications j'ai l'habitude de jeunes filles assez, voire, très résistantes. Du coup, j'applique à Léa la même dynamique que j'ai coutume d'appliquer aux autres. Juste une dizaine de claques, et c'est déjà insupportable pour Léa prête à craquer. Étant donné que ce n'était pas le but, je stoppe immédiatement, je la prends dans mes bras et la réconforte, comme je fais systématiquement après avoir donné une fessée. Cette fessée scellera notre relation à jamais. Le fait d'avoir stoppé, de l'avoir réconforté sans la juger ni lui poser de question a établi la confiance entre lendemain, nos deux amis regagnent leurs pénates. Mais Léa souhaite nous revoir rapidement. Elle me demande à demi mots si je pouvais l'aider, être l'un de ses tuteurs. Je lui réponds que nous en parlerons à tête jours suivants, nous échangeons beaucoup par messagerie interposée. Je lui demande ce qu'elle souhaite et nous mettons des objectifs de tutorat en place ensemble. Parmi ces objectifs, il y en a un très important. Léa est une geek invétérée qui a pour habitude de passer des nuits blanches derrière son ordinateur ou son téléphone. Je le lui ai interdit. Pas de nuits blanches et un couvre feu à deux heures du matin elle a vingt ans et je me dois de lui laisser un peu de liberté correspondant à son âge. Je lui demande de préparer un tableau pour un suivi de ses objectifs et nous ferons un bilan d'ici une quinzaine de jours. Les quinze jours passent, et je retourne la chercher à la gare pour un petit séjour chez nous. Elle apprécie d'être avec nous. Les liens entre Hermione, Sarah, elle et moi se renforcent. Nous nous faisons beaucoup de câlins et Léa commence à trouver un peu ses marques. Elle sait toutefois qu'elle va passer un très mauvais moment. Je lui ai interdit les nuits blanches strictement. En regardant son tableau, il y a de nombreux dépassements de couvre-feu et une nuit blanche. Je décide de régler cela en soirée. Je sais maintenant qu'elle a un fessier sensible. J'agirai en fonction. Arrive donc le moment tant redouté "Il faut qu'on discute en tête à tête toi et moi !" Elle a tout de suite compris que ça allait chauffer pour ses fesses, surtout avec le souvenir de la première qu'elle a reçue dans le cadre du jeu en plus. Maintenant cela va être une punition et si elle me suit dans la chambre docilement, c'est avec une très forte appréhension, voire même une certaine peur."J'ai regardé ton tableau, Léa, que dois-je en penser ?- C'est pas vraiment joli, me répond-elle Et que dois-je faire, d'après toi ?- Me punir ?- D'accord, et comment devrais-je te punir ?- Par une bonne fessée ?- Pas une, mais deux ! Une pour tes dépassements et une autre pour ta nuit blanche. Viens par ici, en face de moi !"Je lui baisse pantalon et culotte. "Vas te mettre au coin, main derrière le dos et tu ne bouges pas. Prends ce temps pour réfléchir à tes bêtises et à ce qu'il va t'arriver dans quelques minutes !"N'osant me contrarier, elle s'y place et ne bouge plus d'un cheveu. Mais je sens bien son appréhension, sa crainte monter encore d'un cran. J'aime autant, je ne souhaite pas la punir encore pour la même chose. En agissant ainsi, j'espère bien lui faire passer le bon message. Cinq minutes plus tard, je lui demande de se pencher sur mes genoux. "Pourquoi tu es dans cette situation, Léa ?- Car j'ai dépassé mon couvre Exactement. Cette fessée sera modérément sévère. J'espère que cela sera suffisant à te faire comprendre que je n'accepte pas ces Oui, Yves."Je commence alors une fessée avec une intensité progressive. Ne connaissant pas bien sa sensibilité, je me montre particulièrement attentif à ses réactions. A un certain stade, je n'augmente plus la force des claques. Et cette fessée aura duré trois minutes. Une éternité déjà pour elle. Je sens qu'elle a eu mal, mais c'est resté supportable. Je la renvoie au coin, je vois aussi par la même occasion ses yeux déjà humides. Cette fessée a porté ses fruits. Mais celle à suivre sera d'un autre niveau. D'ailleurs Léa sait très bien que cette première fessée n'a été qu'un hors d'oeuvre. Elle craint la suite et au bout de cinq minutes je la rappelle sur mes genoux. "Tu sais pourquoi je vais te punir, cette fois ?- Pour ma nuit blanche... Me dit-elle au bord des Oui. Je te l'avais strictement interdit ! Strictement ! Et tu m'as désobéi ! Cette fessée sera donc très intense. Tu vas avoir mal, c'est une punition dont je veux que tu te souviennes. Je veux qu'elle soit à jamais ancrée dans ta mémoire, comprends-tu ?- Oui, Yves. Je comprends."Après lui avoir demandé si elle était prête, j'entame une fessée assez intense dès le départ. Léa comprend très vite que je ne plaisante plus. Ses fesses souffrent. Elles se parent d'un couleur rose tendant vers le rouge au fur et à mesure que les claques tombent sur sa peau douce et tendue par la position. Léa craque et les larmes coulent, mais je ne m'arrête pas pour autant. La punition doit être mémorable. Une cinquantaine de claques plus tard, j'estime que cela suffit. Je l'envoie au coin en la tenant par le bras. A ce moment là, je lui réitère la consigne pas de nuits blanches. Et j'appuie cette consigne par de nombreuses claques sur ses fesses déjà très douloureuses. Elle m'assure qu'elle ne recommencera plus. Je la laisse tranquille au coin pendant une dizaine de minutes. Puis je viens la prendre délicatement dans mes bras pour la réconforter et l'assurer de mon pardon total et entier. Nous nous allongeons sur le lit un moment dans les bras l'un de l'autre. Elle me remercie de l'avoir prise en charge. Un peu plus tard, elle me demandera d'être son tuteur principal. J'accepte, bien entendu, c'est une fille adorable qui mérite pleinement mon aide. Elle n'a pas fait de nuit blanche depuis cette punition, cela fait plusieurs mois, le début d'une magnifique histoire entre deux personnes qui ne fait que Suivre...
תרגומיםבהקשר של "docilement dans cette douce" צרפתית-עברית מתוך Reverso Context: N'entre pas docilement dans cette douce nuit.
Le Deal du moment Cartes Pokémon sortie d’un nouveau ... Voir le deal . Domaine de la Rose Noire . ACCUEIL ARCHIVES RP AuteurMessageDavid Moss [ABS&HS U_AdminNombre de messages 913Cheval Attribué Asha LeïlaMétier JugeGalops Date d'inscription 12/05/2008Feuille de personnageÂge / Année 19 ansCheval Asha LeïlaConnaissances Sujet Un tour au lac // Kyria Ven 11 Juil - 1148 Un tour au lacAvec Kyria Sheryan______________ Allez, mam’zelle, on va faire un tour ! »Au pas tranquille, David fit sortir sa grande jument pie de la carrière et la dirigea vers le chemin qui s’éloignait des écuries, contournait les bâtiments de l’académie et allait se perdre dans les terres du domaine, forêt et plaines. Tout en marchant, il flatta de la main la fine encolure sombre qui s’agitait au rythme de ses pas. Ils n’avaient pas travaillé longtemps mais une légère sueur était apparue sur les poils soyeux. Cette séance avait été, une fois de plus, une sorte de bras de fer entre la jument et son cavalier, bras de fer discret, certes –pas le moindre usage de force de la part du jeune homme, pas de cabrades et peu de ruades de celle de Leïla…-, mais réel. Leurs volontés s’opposaient farouchement et chacun tentait d’obtenir gain de cause. Et une fois de plus, c’état David qui avait emporté la partie en arrivant à se faire obéir de sa monture qui avait alors consenti à travailler l’épaule en n’était pas fatiguée même si on sentait qu’elle venait de fournir un effort conséquent, et son cavalier décida de leur changer les idées à tous les deux en allant faire un tour en forêt. Une petite balade au pas après le travail, rien de tel pour décompresser… Aussi le couple s’engagea-t-il sur le large sentier de terre qui s’enfonçait entre les arbres feuillus de la forêt du avait, comme toujours, envie d’accélérer mais pour une fois, elle ne tirait pas sauvagement sur son mors et ne s’énervait pas non plus en s’agitant dans tous les sens. En fait, nul n’aurait cru que cette grande jument à l’air si tranquille brûlait d’embarquer son cavalier qui lui avait laissé une certaine liberté en rallongeant nettement ses rênes. Cependant, David sentait nettement cette infime tension qui parcourait le corps de la jument et la faisait vibrer de tout son être, et il se méfiait même s’il savait que pour l’instant, elle ne tenterait rien. Une fois de plus, il caressa l’encolure de Leïla, apaisant. Tu as bien travaillé… Pas la peine de t’épuiser, va ! » Un moment s’était écoulé lorsqu’ils parvinrent en vue d’un croisement. Le jeune homme réfléchit un instant. Si ses souvenirs étaient exacts, tourner à droite le conduirait au lac… C’est donc ce qu’il fit, et Leïla profita de la légère descente qui suivait pour accélérer nettement son pas au point d’être à la limite du trot. Doooouuucemeent… » David ne tira pas sur les rênes, se contentant de sa voix et de son poids du corps pour ralentir la jument. Cela marcha dès qu’elle revint sur du plat, elle ralentit docilement et il la félicita. Décidément, il y avait du progrès… !Les minutes s’écoulèrent, sans incident notable. Cheval et cavalier se reposaient au rythme de ce pas rapide mais calme, et pour une fois la jument, détendue, ne sursautait pas au moindre bruit ou au moindre mouvement sur sa gauche. Hé bien… On dirait qu’une bonne séance de dressage te fait un bien fou, à toi ! » Effectivement, la jument était plus calme et plus docile maintenant, et il avait la nette impression que ce n’était pas dû à la fatigue –du moins, pas le sentier s’arrêta tout net, en même temps que les arbres devant eux se trouvait une vaste étendue dépourvue d’arbres mais recouverte d’herbe, qui descendait en pente douce jusqu’à la surface bleue et lisse du lac scintillant. Instinctivement, Leïla s’arrêta un instant face à l’eau, puis sans que son cavalier ait à le lui demander, elle reprit son chemin et s’approcha de la berge. Souplement, David mit pied à terre et il allongea ses rênes pour laisser la jument boire. Il la regarda plonger délicatement ses naseaux sombres dans l’eau claire et avaler à petites gorgées, puis elle se redressa et secoua la tête en projetant de toutes petites gouttes d’eau autour d’ jeune homme sourit, la regardant avec tendresse, puis il s’approcha de la sangle et, après une infime hésitation, dessella la jument. Il passa une main douce sur le dos de Leïla où la sueur avait imprimé sur les poils les motifs du tapis de selle. Bon, ben il te reste plus qu’à sécher ! » déclara David tout en posant soigneusement selle, amortisseur et tapis s’assit dans l’herbe, et la grande pie n’attendit pas plus longtemps pour pencher la tête et se mettre à brouter goulûment. Il la regarda un moment, puis, la somnolence le gagnant, s’allongea sur le dos. Les yeux face au ciel, il scrutait les petits nuages cotonneux qui flottaient sur l’étendue azur et se déplaçaient paresseusement, tandis que ses oreilles s’emplissaient du bruit que faisait Leïla en sectionnant les brins d’ étaient bien, là, tous les . . . . . . - InvitéInvitéSujet Re Un tour au lac // Kyria Ven 11 Juil - 1341 En faisant un tour dans les écuries, à la recherche du cheval qui lui avait été attribué, Kyria passa devant un bel hongre bai. Elle s’arrêta et regarda la plaque accrochée sur le mur à côté du boxe. Javelot d’Orvay, propriétaire Kyria Sheryan. Un fin sourire vint alors éclairer son visage et elle tendit sa main, paume vers le ciel, laissant le beau cheval la sentir. Elle en profita pour l’observer toute à son aise, laissant son regard glisser sur les lignes fines et racées du bel doigts vinrent doucement chatouiller sa liste qui se terminait sur un seul côté de son nez, ce qui eut pour effet de faire retrousser la lèvre supérieur de Javelot, ce qui amusa Kyria. Au ranch, il y avait un cheva qui avait ce tic aussi, qui ressemblait fortement au flehmen. Sa main remonta doucement le long de son chanfrein, s’arrêtant aux oreilles, guettant ses réactions. Peu de chevaux appréciaient qu’on leur fasse des caresses à cet endroit mais celui-ci ne semblait pas plus troublé que jeune gothique ouvrit alors la porte, faisant reculer de quelques pas le cheval. Elle referma la porte derrière elle, la laissant contre et fit le tour du hongre qui l’observai avec un vif intérêt. Kyria laissa sa main glisser sur son encolure, revenant sur ses flancs puis sur ses reins pour finir sur sa croupe, tandis qu’elle se postait derrière lui pour retourner de l’autre côté. Une fois revenue au niveau de sa tête, elle chuchota, doucement Tu es magnifique… »Car Kyria ne pouvait résister à aucun mieux faire connaissance et pour également pouvoir le cerner, la jeune cavalière lui passa un licol en cordes, le fit sortir du boxe pour l’attacher à l’anneau près de la porte, faisant un nœud lâche. Elle alla chercher son sac où ses brosses étaient bien mélangées et en vrac. Il fallait dire que le rangement et l’ordre n’étaient pas vraiment le fort de la demoiselle aux yeux bleus. Elle prit néanmoins son cure-pied après avoir entamé quelques fouilles et, se postant près de l’antérieur droit de Javelot, fit doucement descendre sa main sur le membre du cheval. L’effet fut immédiat et l’hongre lui donna son pied sans problème. Il n’était pas bien capricieux pour cela et il ne botta pas lorsque la jeune file s’occupa de ses postérieurs. Kyria lui passa ensuite l’étrille sur les parties plus charnues, puis le bouchon et enfin, la brosse douce, faisant attention de ne pas lui faire mal lorsqu’elle brossa sa tête. Elle démêla alors avec soin ses crins et, pour finir, lui passa sur le corps un gant en peau de mouton’. Javelot sembla intrigué mais la jeune gothique eut vite fait de le rassurer sur cet objet rangea alors ses affaires et prit un filet, le passant au cheval qui accepta le mors sans problèmes. Kyria sortit ensuite de l’écurie et, une fois dans la cour, grimpa sur l’hongre. Ils allaient faire une balade, à dirigeant vers la forêt, Kyria aperçu un panneau indiquant la direction à prendre si l’on voulait se rendre au lac. Elle suivit alors les indications. Il faisait beau et un peu d’eau ne leur ferait pas de mal. Une fois sur le sentir, la jeune fille regarda autour d’elle, attentive aux bruits de la forêt. Il ne manquerait plus que son fidèle destrier s’emballe et qu’elle tombe, bien que ce soit fort peu probable. Avec sa jument, elle avait l’habitude d’aller galoper, à cru, en guise de filet un simple licol et ce, dans la forêt bordant son domaine. Elle garda tout de même à l’esprit que c’était la première fois qu’elle montait ce cheval et qu’il valait mieux faire un peu plus avoir bien marché, la jeune fille mit Javelot au trot, prenant garde au chemin, mais ce dernier restait en bon état et, peu de temps après, elle mit l’hongre bai au galop, restant bien au contact pour ne pas qu’il s’emballe et l’embarque à l’autre bout de la Javelot redressa la tête, ralentissant l’allure. Kyria le fit repasser au trot puis au pas, lui flattant l’encolure pour le rassurer. Mais il n’avait pas tant peur que cela. Il venait de sentir une odeur étrangère, peut-être un autre cheval, qui sait ? Finalement, ils débouchèrent sur le lac, allant à la rencontre d’une jument et de son cavalier, couché par belle jument pie redressa à peine la tête, continuant de manger tandis que Kyria mettait pied à terre, tenant son cheval une rêne, restant à une distance convenable. Je ne vous dérange pas ? » Sa voix était neutre, pour une fois, pas trop froide, s’adressant au jeune homme. Elle ne tenait pas à les déranger lui et sa son regard vagabonder un instant sur les faibles remous de l’eau, la jeune étudiante remonta sur son cheval et le fit doucement s’approcher de l’eau. Javelot ne rechigna pas à entrer dans l’eau et Kyria l’arrêta lorsque l’eau fut au trois-quarts de la hauteur de ses jambes. Elle le laissa alors s’amuser un peu, jetant un coup d’œil au jeune homme. David Moss [ABS&HS U_AdminNombre de messages 913Cheval Attribué Asha LeïlaMétier JugeGalops Date d'inscription 12/05/2008Feuille de personnageÂge / Année 19 ansCheval Asha LeïlaConnaissances Sujet Re Un tour au lac // Kyria Sam 12 Juil - 1717 David rêvait les yeux ouverts, le regard perdu dans les nuages. Il observait d’un œil absent les dessins que formait la brume blanche dans le ciel couleur myosotis, tandis que la somnolence le gagnait de plus en plus. Il étendit ses jambes, et poussant un long soupir, ferma les yeux quelques secondes. Une pression sur les rênes qu’il tenait entre ses doigts desserrés le rarement sur terre et il ouvrit vivement les yeux en se redressant légèrement pour voir ce que faisait Leïla. Avec elle, il fallait toujours être sur ses gardes…Fausse alerte, elle essayait juste de s’éloigner un peu plus car, comme chacun sait, l’herbe est toujours meilleure à côté ! Il songea qu’en défaisant l’une des boucles qui attachaient les rênes aux anneaux du mors, cela ferait une sorte de longe et la jument pourrait s’éloigner davantage. Là, elle n’avait guère qu’un mètre de liberté. Mais, tandis que cette idée se formait dans son esprit, il se laissa retomber dans l’herbe tandis que ses membres s’engourdissaient déjà. Le jeune homme n’était pas tellement du genre feignant, mais là, la simple idée de se lever, de rappeler Leïla et de détacher les rênes le plongeait dans une incommensurable avait qu’il n’ait eu le temps de fermer à nouveau les yeux, la grande jument tira une nouvelle fois sur les rênes, bien plus fort cette fois. Il resserra sa prise sur les lanières de cuir tout en la regardant d’un œil vide s’exciter en fixant quelque chose, naseaux dilatés et yeux exorbités. Chuut… Laisse tomber, va… Quoi que ce soit, ça te bouffera pas… » marmonna David d’une voix pâteuse mais ronfla en fixant l’ôrée de la forêt, puis de détourna, hautaine et royale, pour s’absorber à nouveau, au soulagement du jeune homme, sur le festin d’herbe qui s’offrait à moment impossible à mesurer s’écoula. Quelques minutes, quelques secondes ? David crut entendre le bruit étouffé de sabots qui s’approchaient. Il tendit l’oreille, n’entendit plus rien mais au moment où sa vigilance retomber, les bruits se refirent entendre. Quelqu’un arrivait à cheval. Leïla l’avait sûrement remarqué, d’ailleurs peut-être était-ce l’approche de ce cavalier inconnu qui l’avait tant alarmée tout à l’heure, mais étrangement, elle se contenta de lever brièvement la tête vers les nouveaux arrivants avant de replonger le nez dans l’herbe verte et grasse de la berge. C’était une réaction plus qu’étonnante de la part de la nerveuse jument…Mais enfin, puisqu’elle ne s’était pas fait remarquer, on pouvait peut-être espérer que le cavalier anonyme passerait son chemin… Faux espoir. Une voix se fit entendre, féminine et dénuée d’émotion. Donc, le cavalier inconnu était une cavalière. Ça ne renseignait guère David, mais enfin c’était déjà un pas en avant. Est-ce qu’elle le dérangeait ? Humpf. Entre-temps, elle avait dû avancer avec son cheval car subitement Leïla perdit le calme olympien qu’elle affichait jusqu’alors et redressa brusquement la tête en arrachant les rênes aux doigts de David, et poussa un hennissement puissant au hongre. Même pour un humain peu habilité à décrypter les messages inter-équidés, le sens de ce hennissement était clair et limpide c’était une menace.*Toujours aussi sociable…*Il se redressa pour récupérer les rênes tombées à côté de lui, tout en répondant Moi ? Non ! » Il se leva souplement et s’approcha de la jument qui fit un écart pour s’éloigner de lui. Mais, comme il la tenait par les rênes, sa tentative de s’éloigner fut avortée et il l’attrapa par un montant du filet. Doucement, mademoiselle… murmura-t-il. Tu sais, je ne crois pas que ce beau bai ait envie de te manger ou de te taper dessus… » Mais si le hongre n’en avait pas l’intention, Leïla, elle, semblait brûler de l’envie de l’agresser. Elle piaffait, grattait le sol de son antérieur, agitait la tête et enchaînait les mimiques menaçantes, à commencer par ses oreilles couchées en arrière au milieu des longs crins de sa crinière. Calmement, David lui gratouilla le chanfrein tout en la tenant fermement de l’autre main. Par contre, elle, j’ai bien peur que oui ! » ajouta-t-il à l’intention de la se mit à parler à voix basse, d’un ton doux et apaisant, dans l’espoir dérisoire de calmer les ardeurs agressives de la grande pie. Il fit marcher cette dernière en l’éloignant de son congénère et en la plaçant dos à lui pour ne pas le placer en plein dans son champ de vision. Tout en s’occupant de sa jument, David gardait un œil sur la fille inconnue et son cheval qui s’était mis à jouer dans l’eau. Il avait l’habitude de se faire très rapidement une idée des gens qu’il croisait. Quelques secondes lui suffisaient pour étudier de son regard scrutateur la personne qui lui faisait face dans ses moindres détails et la juger selon son appréciation personnelle. En l’occurrence, l’inconnue ne lui faisait pas face mais cela ne l’empêcha pas de l’observer cheveux noirs, habillée à la gothique… Une élève, vraisemblablement. Il laissa passer quelques secondes durant lesquelles Leïla se résigna à se calmer un minimum, puis s’approcha légèrement de la fille. Mais bon, reprit-il, tant pis pour elle, c’est son problème ! » Il faudrait bien que la jument tolère la présence d'autres autour d'elle... _________________- . . . . . . - InvitéInvitéSujet Re Un tour au lac // Kyria Sam 12 Juil - 1742 Quant à sa question, le jeune homme encore allongé ne sembla pas s’en formaliser plus que cela et Kyria continua son chemin, entrant alors dans l’eau, laissant son cheval jouer un peu. Mais la belle jument pie qui accompagnait ce jeune homme n’était pas de cet avis et lança un hennissement strident, qui aurait fait peur à n’importe quel apprenti, mais pas à Kyria, bien trop habituée aux chevaux pour prendre peur à la première menace venue. Certes, cet hennissement n’était pas de bonne augure, mais à part redresser brièvement la tête, Javelot n’émit aucun signe de peur ou de distraction. Il préférait largement boire l’eau du lac et éclabousser sa cavalière plutôt que d’aller se battre avec la heureusement pour les deux compères, la cavalier de la jument plutôt nerveuse se releva et attrapa les rênes, pour éloigner un peu son cheval, assurant à la jeune gothique qu’elle ne le dérangeait pas. Tant mieux, de toute manière, maintenant qu’elle était là, elle ne voyait aucune raison de repartir si prématurément. De plus, il faisait beau, l’air était frais mais doux et il n’y avait que de très peu de vent. Des conditions idéales réunies pour se baigner. Quoi qu’un plongeon dans l’eau, toute habillée ne lui disait rien qui vaille. Si encore elle avait eut une serviette pour se sécher… Pourquoi pas ! Mais là, elle n’avait pas pensé à prendre de quoi se changer. La baignade n’était donc pas au programme de cette que l’inconnu éloignait sa jument, il essayait de la calmer par quelques mots doux, lui assurant que l’hongre ne la mangerait pas, puis, à l’attention de Kyria, fit remarquer que ce n’était pas trop le cas de sa jument vis-à-vis d’eux, ce qui fit légèrement sourire la jeune étudiante. Finalement, il sembla abandonner l’idée de calmer plus que ça son cheval et se rapprocha un peu d’eux, lançant que c’était le problème de sa jument si elle s’énervait encore. Il n’avait pas tort dans un sens, mais si elle venait à leur foncer dessus, ça deviendrait son problème à lui aussi…Mais préférant penser à autre chose qu’à la catastrophe qui pourrait survenir, Kyria fit faire demi-tour à son cheval pour faire face au jeune homme Comment s’appelle ta jument ? »Kyria pensait généralement aux chevaux avant de penser aux humains ou à elle-même. Mais rapidement, ses yeux se fixèrent dans ceux de son interlocuteur, intriguée. Elle-même qui avait des yeux d’un bleu soutenu et étrange, trouvait ceux du jeune homme fort beaux. Ils étaient d’un vert… éclatant ! Mais bien qu’elle n’en n’ait jamais vu de pareils, elle n’y prêta pas plus d’attention, le regardant tout de même dans les yeux, vieille habitude qu’elle avait acquise au fil du temps. Certains trouvaient cela déplorable et dérangeant mais elle, qu’on la fixe de cette manière franche et honnête ne la dérangeait pas du tout et se foutait d’ailleurs royalement de ce que les autres en après quelques minutes où Javelot observa la jument, la jeune cavalière les fit tous deux sortir de l’eau pour revenir sur la terre ferme et sèche, puis mit pied à terre. Elle vérifia rapidement ses jambes, pour voir s’il ne s’était pas blessé dans les bois puis, s’approcha du jeune homme et lui tendit la main, tout en se présentant Kyria, Kyria Sheryan. Et tu es… ? »S’en suivit un très fin sourire, rien de plus. On pouvait dire que Kyria n’avait vraiment pas l’air amical et aimable au premier abord, bien qu’une fois qu’on la connaissait plus, elle pouvait devenir une amie très fidèle. Le seul problème était que sa confiance était extrêmement difficile à gagner, tout comme sa jument, et qu’une fois qu’on la perdait, c’était quasi impossible de la retrouver. Quelques personnes lui avaient déjà fait remarquer qu’elle était comme un animal aux abois, toujours sur ses gardes, prête à prendre la fuite si on tentait de l’agresser. Et pourtant, aux agressions verbales qu’on lui faisait, elle répondait de la même manière, cherchant et souvent, trouvant le point sensible des gens et si ça en venait aux poings, elle n’hésitait pas à cogner, les années de boxe et d’arts-martiaux aidant bien en général, elle restait passive et ne rentrait que dans une forte colère que lorsqu’on la cherchait vraiment. D’ailleurs, elle n’aimait pas trop se servir de ses poings sur les autres personnes et sur les animaux aussi d’ailleurs, ce qui faisait que, bien souvent, elle était plus vite acceptée par les chevaux que par les humains car elle était très douce avec eux et essayait, au maximum, de se comporter comme eux, avec elle se dépêche de sortir de ses pensées, détaillant rapidement le jeune homme en lui lançant un simple coup d’œil, le regardant à nouveau dans les yeux, attendant une réponse… David Moss [ABS&HS U_AdminNombre de messages 913Cheval Attribué Asha LeïlaMétier JugeGalops Date d'inscription 12/05/2008Feuille de personnageÂge / Année 19 ansCheval Asha LeïlaConnaissances Sujet Re Un tour au lac // Kyria Mar 15 Juil - 1721 La jeune fille ne répondit pas tout de suite, occupée à faire sortir son cheval du lac où ce dernier s’était éclaboussé à cœur joie. Lorsqu’elle reprit la parole, ce fut pour poser une question, et contre toute attente il ne se présenta pas ni ne demanda à David de faire de même ; elle s’enquit simplement du nom de la grande pie. La demoiselle ? Asha Leïla ! » répondit-il avec un imperceptible sourire, tout en tapotant l’encolure de la jument qui secoua violemment la se retourna vers l’élève inconnue, et croisa son regard. Elle le fixait droit dans les yeux, avec peut-être comme une nuance de défi dans le regard. Fière, oui, sûrement. Forte, ou tentant d’en avoir l’air. Mais ça n’impressionnait pas le moins du monde le jeune homme, qui se contenta de soutenir son regard, sans se gêner pour la dévisager. Il faisait tout le temps ça, scruter les gens d’un œil expert, remarquer les moindres détails, passer au crible son interlocuteur avant de poursuivre la conversation. C’était affreusement gênant mais il ne se faisait pas discret pour autant ; bien au contraire, mettre les autres mal à l’aise faisait partie de ses loisirs ».Quelques instants passèrent, puis l’inconnue fit sortir son cheval de l’eau et descendit de son dos. Elle s’approcha de David, main tendue, comme si elle se souvenait seulement maintenant qu’elle ne s’était pas présentée. Ainsi donc, Kyria était son nom. Kyria… N’en avait-il pas connue une, autrefois ? Ce nom lui disait vaguement quelque chose. Ah, non, réflexion faite, c’était Kiara. Un sacré tempérament… Mais c’était loin, tout ça. Il chassa les bribes de souvenirs de son esprit et s’autorisa un petit sourire charismatique, tout en répondant sur le même ton David Moss. Pour te servir… » ajouta-t-il, son sourire s’agrandissant légèrement, avec une galanterie des plus fausses. Mais ça, pour le savoir, il fallait le connaître à fond, le côtoyer depuis des années…Elle, elle ne souriait pas, ou à peine. Son regard, bleu sombre, le surveillait, avec peut-être une lueur de… méfiance ? au fond des prunelles. Peut-être voulait-elle paraître digne et fière, lui la voyait comme une jeune fille distante, prudente, craintive même. Farouche. Oui, c’était le mot, farouche. Une fois de plus, il la regarda de haut en bas, rapidement. Jolie ? Pas à son goût. De jolis yeux, bon, mais en comparaison de… certaine personne, Kyria ne faisait pas le poids. Son regard s’attarda une fraction de seconde sur les lèvres de la jeune fille, figée en un sourire si léger et si froid qu’il fallait vraiment le chercher pour le voir. Il allait la dégeler… Essayer, tout au moins. Et lui ? poursuivit-il en désignant le cheval bai qui accompagnait Kyria. Comment s’appelle-t-il ? » Leïla choisit cette instant pour tenter d’arracher les rênes à son cavalier, qui la retint fermement mais se déboîta l’épaule au passage. Mais ça suffit ! » protesta-t-il en lançant un regard mécontent à la jument qui détourna la soupira et posa la main sur son encolure à la peau si fine et au poil si doux. Sous sa paume, il sentait le tremblement nerveux que provoquait la présence du hongre bai. Son contact se fit apaisant, comme s’il pouvait transmettre son calme olympien à la jument pie. Ses oreilles étaient toujours orientées vers l’arrière et le frémissement de ses naseaux en disait long sur son humeur, mais elle resta jeune homme observa à nouveau l’élève face à lui et s’autorisa un nouveau sourire lorsque leurs regards se croisèrent à nouveau. Pas trop enjôleur, non, il se doutait que Kyria n’apprécierait que très modérément de se faire draguer ouvertement dès les premiers instants. Juste assez charmant pour la dérider un peu. Même s’il n’y parviendrait pas forcément du premier coup, il était sûr de pouvoir obtenir un sourire de la jeune fille, un vrai de sentit Leïla baisser la tête et se tourna machinalement vers elle. Comme si subitement la présence d’un intrus » dans les parages ne lui importait plus, elle venait de replonger le nez dans l’herbe et s’en donnait à cœur joie. David voyait bien qu’elle n’avait pas relâché sa surveillance pour autant. De son unique œil, elle surveillait le cheval bai, méfiante. Mais, le tapis d’herbe verte, grasse, sucrée, qui s’étendait à ses pieds était trop tentant pour mépriser plus longtemps ce festin. Hé bien, en voilà une qui n’avait pas mangé depuis des jours… ! » s’amusa le jeune homme, prenant Kyria à témoin de la gloutonnerie de la grande jument . . . . . . - InvitéInvitéSujet Re Un tour au lac // Kyria Mar 15 Juil - 2128 Asha Leïla… C’était joli comme prénom, surtout pour un cheval me direz-vous^^ Mais à l’annonce de son prénom, la belle pie secoua la tête, rejetant plutôt violemment sa crinière vers l’arrière, ne laissant pas le jeune homme poser sa main sur son encolure. Et en plus de cela, c’est qu’elle était capricieuse et têtue ! Une faible lueur d’amusement s’alluma dans les yeux de la jeune étudiante, mais rien de plus ne se passa. Là où auraient souri et peut-être ri beaucoup de filles, Kyria faisait exception, n’exprimant son amusement que par ses yeux et encore, il fallait bien regarder !Lorsque Kyria fixa le regard du jeune homme, ce dernier fit de même, scrutant ses traits finement dessinés, la détaillant bien en profondeur, espérant sans doute la gêner. Mais il pouvait toujours courir pour mettre mal à l’aise une jeune fille de la trempe de Kyria, il en fallait beaucoup plus ! A la limite se jeter sur elle pour la déshabiller, enfin, ça ne risquait pas d’arriver car même si le jeune homme semblait un sacré charmeur avec son sourire aguicheur et ses beaux yeux verts, il restait fort correct envers la petite gothique. De toute manière, il n’avait pas intérêt à l’approcher…Après s’être présentée, le jeune homme qui portait le doux’ prénom de David se présenta à son tour, ajoutant même qu’il était là pour la servir, accrochant à ses lèvres, un petit sourire charismatique qui ne fit aucun effet à Kyria. Tout cela sonnait faux, bien trop faux… Oh, je ne dis pas que la plupart des filles ne seraient pas tombés sous son charme mais là ! La jeune cavalière avait l’habitude de regarder dans les yeux des gens, pour déceler ce qu’ils ressentaient vraiment et quand bien même ils arrivaient à cacher tout cela, il restait de petits tics parfois nerveux sur leurs traits qui démontraient bien qu’ils mentaient. Trop aimable…Really. Mais je sais me débrouiller… »Oulà, il fallait vraiment qu’elle fasse attention. Voilà qu’elle laissait transparaître une des langues qu’elle avait parlée le plus couramment après l’Irlandais l’anglais. Car dans son français presque sans fautes, ressortait encore un accent indéfinissable pour ceux qui ne connaissait par l’irlandais. Mais en plus de cet accent qu’on pouvait trouver charmant, un ton ironique ressortait bien plus fortement. Il ne fallait pas la chercher, lorsque David s’intéressa à Javelot, son regard s’illumina un peu et elle laissa transparaître un fin sourire plutôt gentil et un peu plus chaleureux. Si on voulait réussir à la dégivrer, il fallait savoir s’y prendre et les chevaux, c’est son domaine… Alors, tout en présentant son compagnon, la jeune gothique posa une main réconfortante sur le chanfrein du cheval. Il semblait un peu nerveux, ou peut-être agacé par la présence d’une personne masculine. Comme si sa voix lui faisait peur. Kyria enregistra mentalement cette information, se promettant d’y revenir plus tard et de régler le problème Javelot, Javelot d’Orvay… »Au même moment, la jument que tenait David voulu arracher les rênes à son cavalier. Mais le jeune homme ne céda pas, et son épaule fit un drôle de mouvement qui arracha une petite grimace à la jeune fille. Elle en avait connu des chevaux qui tiraient fort, et elle pouvait vous garantir que ça ne faisait pas que du bien ! Pour finir, grâce à un calme remarquable, le jeune homme finit par calmer un peu sa monture et cette dernière se remit à brouter goulûment l’herbe qui se trouvait non loin de après, un sourire enjôleur venait étirer ses lèvres, alors que leurs regards se croisaient à nouveau. Kyria n’en fit rien, se fichant éperdument de ses veines tentatives pour réchauffer un peu l’ David prit à témoin la cavalière devant lui, tandis que Lila se gavait littéralement d’herbe, alors que Javelot se tenait plus ou oins calme, à l’observer et à regarder aussi David, d’un œil méfiant. Il ne semblait vraiment pas à l’aise en sa compagnie, ce qui intrigua Kyria au plus haut point. Elle se décida finalement à demander au jeune homme Connais-tu un peu le passé de Javelot ? Au fait, fais attention à ta jument, elle risquerait d’avoir des coliques si elle se gave trop… »Ni plus, ni moins… David Moss [ABS&HS U_AdminNombre de messages 913Cheval Attribué Asha LeïlaMétier JugeGalops Date d'inscription 12/05/2008Feuille de personnageÂge / Année 19 ansCheval Asha LeïlaConnaissances Sujet Re Un tour au lac // Kyria Ven 18 Juil - 1940 Kyria prévint David du risque de colique que courait Leïla, ce qui l’agaça légèrement mais il n’en laissa rien paraître. Ça aussi, c’est son problème ! » jeta un coup d’œil à la grande jument, toujours plongée dans son festin, puis ses yeux rencontrèrent une fois de plus ceux de la jeune fille et il retrouva son sérieux. Nan, sérieusement, t’inquiète pas pour ça. Et puis, faut dire qu’elle l’a bien mérité, ce repas ! » Tout en parlant, il passa la main sur le dos de Leïla, encore marqué par la sueur. Décidément, par cette chaleur, il ne faisait pas bon travailler… À moins qu’il ne se mette à monter de nuit ? Le manège était éclairé, du moins s’il se souvenait bien. Mais ça serait moins drôle. Le soir alors ? Ou tôt, de bon ces considérations sans grande importance, le jeune homme changea le cours de ses réflexions en s’intéressant à nouveau à Kyria. Ah, oui, elle lui avait demandé s’il connaissait l’histoire de Javelot, son cheval. Il s’apprêtait à répondre par la négative, quand un regard sur le bai le retint. Cette liste déviée à la forme si atypique… Oui, il l’avait déjà vue. Ah ! Ça lui revenait maintenant. Il était là lors de l’arrivée du hongre, et avait discuté avec le type qui l’avait emmené. Il paraît qu’il n’a pas été bien heureux avec son précédent proprio… Il a été battu, je crois. Comme elle, d’ailleurs ! » ajouta-t-il en désignant Asha Leïla du il connaissait bien mieux le passé de sa jument que celui du cheval bai. Cependant, il fouilla dans sa mémoire. Parmi les palefreniers, il y avait beaucoup de discussions… Après quelques secondes, il reprit Il a été recueilli par je-sais-pas-qui, une assoce peut-être, qui l’a remis en forme et il a atterri ici. Il s’en est bien tiré, mais il donne du fil à retordre aux palefreniers quelques fois… Enfin, je ne sais rien de plus. Mais si ça t’intéresse tellement, tu peux toujours aller voir à la direction, ils ont les dossiers des chevaux et leur parcours avant la Rose Noire… » C’était ainsi que lui-même avait reconstitué toute l’histoire d’Asha Leïla, ou plutôt ce qui était officiel et connu. Entraînée pendant sa prime jeunesse pour la compétition, elle n’avait pas supporté l’instabilité de ce milieu, les voyages incessants, les changements de cavalier… Un particulier l’avait rachetée, pour une petite fortune, mais ce type-là avait vu ses ambitions de concours olympiques brisées par le caractère trop bien trempé de la jument. Il n’avait rien trouvé de mieux que de lui taper dessus ou de l’affamer pour en tirer quelque chose… Et c’est vraisemblablement ainsi que ce conn… hum, crétin, l’avait rendue borgne. Heureusement qu’elle avait été sauvée peu après… Bien des aspects de sa vie restaient dans l’ombre, mais au moins, David en connaissait l’essentiel et ça lui suffisait. Maintenant, il ne lui restait plus qu’à dessiner un meilleur futur à sa jument…Machinalement, il fit tourner son épaule gauche, celle qui avait encaissé la tentative de dérobade de la grande pie. Pfiou, c’est qu’elle avait de la force, celle-là… C’était pas gagné, avec elle. Tant mieux, du reste. On n’a rien sans rien, avec les chevaux tout particulièrement. Et quand tout vous tombe tout cuit dans la bouche, ça enlève la plus grande partie du charme de l’ jeune homme se rassit dans l’herbe, et replia ses genoux contre lui, et regarda d’un œil affectueux la jument qui se délectait. Un papillon vint voleter tout près de son œil gauche, mais elle ne vit rien. David observa la petite bête aux ailes d’un blanc éclatant, l’esprit ailleurs. Ensuite, les choses allèrent très vite. L’insecte avait-il touché la tête de la jument, s’était-il posé sur elle ? Ou bien avait-il volé jusqu’à la limite de son champ de vision ? Les deux peut-être, toujours est-il que la réaction de Leïla fut d’un rare violence. Elle secoua brusquement la tête et se cabra en poussant un hennissement strident. David sentit les rênes lui arracher la peau des paumes et il se sentit arraché au sol. Heureusement pour lui, il avait des réflexes extrêmement vifs, sans quoi il aurait probablement mangé la poussière. Il se leva et s’approcha de la jument, et attrapa son filet au moment où ses antérieurs touchaient le sol. Le papillon l’avait rendu à moitié folle et elle se débattait, calme et sûr de lui, le jeune homme se mit à lui parler d’une voix très douce, apaisante, tout en caressant du plat de la paume l’encolure de Leïla où naissaient quelques traces d’écume tant elle était . . . . . . - Contenu sponsoriséSujet Re Un tour au lac // Kyria Un tour au lac // Kyria Page 1 sur 1 Sujets similaires» KyriaPermission de ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum. Domaine de la Rose Noire . ACCUEIL ARCHIVES RPSauter vers
XLa0. gu9x988nw7.pages.dev/807gu9x988nw7.pages.dev/63gu9x988nw7.pages.dev/739gu9x988nw7.pages.dev/336gu9x988nw7.pages.dev/808gu9x988nw7.pages.dev/552gu9x988nw7.pages.dev/649gu9x988nw7.pages.dev/125gu9x988nw7.pages.dev/745gu9x988nw7.pages.dev/224gu9x988nw7.pages.dev/849gu9x988nw7.pages.dev/936gu9x988nw7.pages.dev/388gu9x988nw7.pages.dev/786gu9x988nw7.pages.dev/786
n entre pas docilement dans cette douce nuit